Samedi 6 janvier 2024 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 1, 7-11
En ce temps-là, Jean le Baptiste proclamait : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Et aussitôt, en remontant de l’eau, il vit les cieux se déchirer et l’Esprit descendre sur lui comme une colombe. Il y eut une voix venant des cieux : « Tu es mon Fils bien-aimé ; en toi, je trouve ma joie. »

 

En ces jours-là, Jésus vint de Nazareth, ville de Galilée, et il fut baptisé par Jean dans le Jourdain. Mc 1, 9
Je te recommande de ne pas quitter ma Volonté parce que ma Volonté comporte tant de Puissance qu’elle est comme un nouveau baptême pour l’âme.

 

Le livre du Ciel Tome 9, 23 mars 1910
« Ma fille, Je te recommande de ne pas quitter ma Volonté parce que ma Volonté comporte tant de Puissance qu’elle est comme un nouveau baptême pour l’âme, et même plus. Alors que dans les sacrements, on reçoit ma grâce partiellement, dans ma Volonté, on la reçoit en
plénitude. Par le Baptême, la tâche du péché originel est enlevée, mais les passions et les faiblesses demeurent. Dans ma Volonté, en détruisant sa volonté personnelle, l’âme détruit ses passions, ses faiblesses et tout ce qui est humain en elle. Elle vit des vertus, de la force et de toutes les qualités divines. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus et Jean se fixent un moment, Jésus de son regard bleu si doux, Jean de ses yeux sévères, très noirs, remplis d’éclairs. À les voir tout proches, ils sont l’antithèse l’un de l’autre. Tous les deux grands – c’est leur seule ressemblance –, ils diffèrent énormément par tout le reste : Jésus blond, ses longs cheveux bien peignés, le visage d’un blanc d’ivoire, des yeux bleus, un vêtement simple mais majestueux. Jean hirsute, des cheveux noirs et raides qui lui tombent sur les épaules à des longueurs inégales, une barbe noire rare qui lui couvre presque tout le visage, mais n’empêche pas de découvrir des joues creusées par le jeûne ; il a des yeux noirs fiévreux, une peau bronzée par le soleil, les intempéries et le poil épais qui le couvre, il est à demi nu sous un vêtement en poil de chameau retenu à la taille par une ceinture de peau et qui lui couvre le torse, descendant à peine au-dessous de ses flancs amaigris et laissant du côté droit les côtes découvertes, qui n’ont pour tout vêtement que la peau tannée à l’air libre. On dirait un sauvage et un ange face à face.
Après avoir scruté Jésus d’un œil pénétrant, Jean s’exclame :
«Voici l’Agneau de Dieu. Comment peut-il se faire que mon Seigneur vienne à moi ?
»
Jésus lui répond paisiblement :
«C’est pour accomplir le rite de pénitence.
– Jamais, mon Seigneur. C’est à moi de venir à toi pour être sanctifié, et c’est toi qui viens à moi ?»

 

Comme Jean s’était incliné devant lui, Jésus lui pose la main sur la tête, et lui répond :
«Permets que tout se fasse comme je le veux, pour que toute justice soit accomplie et que ton rite entraîne les hommes vers un plus haut mystère et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde».

 

 45.5 – Jean l’observe d’un œil qu’une larme adoucit, et il le précède vers la rive. Jésus enlève son manteau, son vêtement et sa tunique, ne gardant qu’une espèce de caleçon court, puis il descend dans l’eau où Jean se trouve déjà. Celui-ci le baptise en lui versant sur la tête de l’eau du fleuve, avec une sorte de tasse pendue à sa ceinture et qui me paraît être une coquille ou la moitié d’une courge évidée et séchée.
Jésus est vraiment l’Agneau : il est Agneau par la blancheur de sa chair, la modestie de ses traits, la douceur de son regard.
Pendant que Jésus remonte sur la berge et que, après s’être vêtu, il se recueille en prière, Jean le désigne à la foule et témoigne qu’il l’a reconnu au signe que l’Esprit de Dieu lui avait indiqué et qui désignait infailliblement le Rédempteur.
Mais je suis polarisée par le spectacle de Jésus qui prie et je ne vois plus que cette figure lumineuse qui se détache sur le fond vert de la rive.  Tome 1, chapitre 45.