Samedi 30 décembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 2, 36-40
En ce temps-là, quand les parents de Jésus vinrent le présenter au Temple, il y avait aussi une femme prophète, Anne, fille de Phanuel, de la tribu d’Aser. Elle était très avancée en âge ; après sept ans de mariage, demeurée veuve, elle était arrivée à l’âge de 84 ans. Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière. Survenant à cette heure même, elle proclamait les louanges de Dieu et parlait de l’enfant à tous ceux qui attendaient la délivrance de Jérusalem. Lorsqu’ils eurent achevé tout ce que prescrivait la loi du Seigneur, ils retournèrent en Galilée, dans leur ville de Nazareth. L’enfant, lui, grandissait et se fortifiait, rempli de sagesse, et la grâce de Dieu était sur lui. 

 

Elle ne s’éloignait pas du Temple, servant Dieu jour et nuit dans le jeûne et la prière.
 Je vis en qui fait ma Volonté et il me sert d’Humanité.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 9 juillet 1915
« Ma fille, celui qui fait vraiment ma Volonté est placé dans les mêmes conditions que mon Humanité. J’étais Homme et Dieu. En tant que Dieu Je contenais en Moi toutes les félicités, toutes les béatitudes, toutes les beautés et tous les biens que Je possède. D’un côté, mon Humanité participait à ma Divinité et donc était heureuse, contente, sa vision béatifique ne s’étant jamais séparée d’Elle. D’un autre côté, ayant pris sur Elle de satisfaire la justice divine pour les créatures mon Humanité était tourmentée par la vue claire de toutes les fautes : Elle devait les prendre sur Elle pour les expier et ressentait l’horreur de chaque péché avec son tourment particulier. Donc, dans le même temps, Elle ressentait joie et douleur, Amour de la part de ma Divinité, froideur de la part des créatures, sainteté d’un côté, péché de l’autre. Il n’y avait rien qui m’échappa, pas même les moindres choses de ce que faisaient les créatures. Maintenant, mon Humanité n’est plus capable de souffrir. Aussi, Je vis en qui fait ma Volonté et il me sert d’Humanité. C’est pour cela que l’âme ressent d’une part, amour, paix, fermeté dans le bien, force et autre et d’autre part, froid, troubles, fatigue, etc. En conséquence, si l’âme est totalement dans ma Volonté et prend tout cela, non pas comme des choses qui sont siennes, mais comme des choses que Moi Je souffre, elle ne se découragera pas mais aura pitié de Moi et considérera comme un honneur que Je la fasse participer à mes souffrances. En effet, [la créature] n’est rien d’autre qu’un voile qui me couvre et elle ne ressentira que la gêne des épines, de la glace, mais c’est en Moi, dans mon Cœur qu’elles seront enfoncées. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Les paroles d’Anne.
       Elle aussi, qui était prophétesse, reconnaît le Messie en ce nouveau-né que j’étais. Etant donné son don de prophétie, c’est naturel. Mais écoute, écoutez ce que, poussée par la foi et la charité, elle dit à ma Mère. Que cela vous serve de lumière pour votre âme, qui tremble à cette époque de ténèbres et en cette fête de la Lumière : “ Celui qui a donné le Sauveur à son peuple aura le pouvoir d’envoyer son ange pour te consoler de tes larmes, de vos larmes. ”
       Réfléchissez : Dieu s’est donné lui-même pour anéantir l’œuvre de Satan dans les âmes. Ne pourra-t-il pas vaincre maintenant les satans qui vous torturent ? Ne pourra-t-il pas essuyer vos larmes en les mettant en fuite et en vous rendant de nouveau la paix de son Christ ? Pourquoi ne le lui demandez-vous pas avec foi ? Une foi authentique, puissante, une foi devant laquelle la sévérité de Dieu, indigné par vos nombreuses fautes, tombe avec un sourire ? Alors viendrait le pardon qui est aide, et sa bénédiction qui est l’arc-en-ciel tendu au-dessus de cette terre submergée par un déluge de sang que vous avez vous-mêmes voulu ?
       Réfléchissez à ceci : après avoir puni les hommes par le déluge, le Père se dit en lui-même et dit à son patriarche : “ Je ne maudirai plus jamais la terre à cause de l’homme, parce que les desseins du cœur de l’homme sont mauvais dès son enfance ; plus jamais je ne frapperai tous les vivants comme je l’ai fait. ”
       Et il fut fidèle à sa parole. Il n’a plus envoyé de déluge. Mais vous, combien de fois vous êtes-vous dit, combien de fois avez-vous dit à Dieu : “ Si nous sommes sauvés cette fois-ci, si tu nous sauves, nous ne ferons plus jamais de guerre, plus jamais ! ” sans en faire ensuite de plus terribles ? Combien de fois ? Vous êtes menteurs et n’avez aucun respect ni pour le Seigneur ni pour votre parole. Et pourtant Dieu vous aiderait une fois de plus si la grande masse des fidèles l’appelait avec une foi et un amour irrésistibles.
       Vous tous, qui êtes trop peu nombreux pour contrebalancer la foule de ceux qui entretiennent la sévérité de Dieu, mais lui restez néanmoins fidèles malgré les menaces terribles qui ap­prochent et augmentent d’instant en instant, déposez votre angoisse aux pieds de Dieu. Il saura vous envoyer son ange comme il a envoyé le Sauveur au monde. N’ayez pas peur. Restez unis à la croix. Elle a toujours triomphé des pièges du démon, qui utilise la férocité des hommes et les tristesses de la vie pour tenter de pousser au désespoir –­ c’est-à-dire à la séparation d’avec Dieu –­ les cœurs qu’il ne peut se gagner autrement. » Tome 1 – ch 32.6