Mercredi 27 décembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT JEAN

De l’Évangile de Jean 20, 2-8
Le premier jour de la semaine, Marie Madeleine courut trouver Simon-Pierre et l’autre disciple, celui que Jésus aimait, et elle leur dit : « On a enlevé le Seigneur de son tombeau, et nous ne savons pas où on l’a déposé. » Pierre partit donc avec l’autre disciple pour se rendre au tombeau. Ils couraient tous les deux ensemble, mais l’autre disciple courut plus vite que Pierre et arriva le premier au tombeau. En se penchant, il s’aperçoit que les linges sont posés à plat ; cependant il n’entre pas. Simon-Pierre, qui le suivait, arrive à son tour. Il entre dans le tombeau ; il aperçoit les linges, posés à plat, ainsi que le suaire qui avait entouré la tête de Jésus, non pas posé avec les linges, mais roulé à part à sa place. C’est alors qu’entra l’autre disciple, lui qui était arrivé le premier au tombeau.

 

Il vit, et il crut. Jn 20, 8
Qui conserve ces vérités dans son cœur et en fait un trésor pour acheter le Royaume de Dieu ? Ceux qui croient.

 

Le livre du Ciel Tome 4, 9 janvier 1903
« Ma fille, pour bien comprendre un sujet, il est nécessaire d’avoir de la foi. Parce que, sans la foi, tout est sombre dans l’intelligence humaine Le seul fait de croire allume une lumière dans l’esprit. Au moyen de cette lumière, on peut percevoir clairement la vérité et la fausseté des choses, pour discerner si c’est la grâce qui opère, ou la nature, ou le diable. Vois-tu, l’Évangile est connu de tous. Mais qui comprend la signification de mes paroles ? Qui comprend les vérités que l’Évangile contient ? Qui conserve ces vérités dans son cœur
et en fait un trésor pour acheter le Royaume de Dieu ? Ceux qui croient. Pour tous les autres, non seulement ils n’y comprennent rien, mais ils s’en servent pour s’en moquer et pour plaisanter sur les choses les plus saintes. Ainsi, on peut dire que tout est écrit dans les cœurs de ceux qui croient, qui espèrent et qui aiment. Pour tous les autres, on peut dire que rien n’est écrit pour eux. Il en est ainsi de toi. Celui qui possède un peu de foi voit les choses avec clarté et découvre la vérité. Celui qui ne croit pas voit les choses dans la confusion. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jean sera la lumière du Christ jusqu’à la fin des temps
 [Jésus s’éloigne] Mais Jean a vite fait de le rejoindre.
« Pourquoi es-tu venu ?
– Nous ne pouvions te laisser seul ainsi… et moi, je suis là.
 – Crois-tu donc que tu pourrais me défendre, à toi tout seul, contre une telle foule ?
– Je n’en suis pas sûr. Mais au moins, je mourrais avant toi, et cela me suffirait.
– Tu mourras très longtemps après moi, Jean, mais ne le regrette pas. Si le Très-Haut te laisse dans le monde, c’est pour que tu le serves, lui et son Verbe.
– Mais après…
– Après, tu serviras. Il te faudrait vivre bien longtemps pour me servir comme nos deux cœurs le voudraient. Mais, même une fois mort, tu me serviras.
– Comment ferai-je, mon Maître ? Si je suis avec toi au Ciel, je t’adorerai. Mais je ne pourrai te servir sur la terre quand je l’aurai quittée…
– Vraiment, tu crois cela ? Eh bien, moi, je te dis que tu me serviras jusqu’à ma nouvelle venue qui sera la dernière. Beaucoup de choses se dessécheront avant les derniers temps, comme des fleuves qui se tarissent et, après avoir été un beau cours d’eau bleue et salutaire, deviennent un terreau pulvérulent et une pierraille aride. Mais toi, tu seras encore le fleuve où résonne ma parole et qui reflète ma lumière. Tu seras le flambeau suprême qui restera pour rappeler le Christ, car tu seras une flamme toute spirituelle, et les derniers temps seront la lutte des ténèbres contre la lumière, de la chair contre l’esprit. Ceux qui sauront persévérer dans la foi trouveront force, espérance, réconfort dans ce que tu laisseras après toi, et qui sera encore toi… et qui surtout sera encore moi, parce que toi et moi nous nous aimons, et parce que, là où tu es, je suis, et là où je suis, tu es.
J’ai promis à Pierre que l’Eglise, qui aura pour chef et pour base ma Pierre, ne serait pas tirée de ses gonds par les assauts répétés et de plus en plus féroces de l’Enfer ; mais j’ajoute maintenant que ce qui sera encore moi, et que tu laisseras comme lumière pour ceux qui cherchent la Lumière, ne sera pas détruit, malgré tous les efforts de l’Enfer pour l’anéantir. Qui plus est : même ceux qui croiront imparfaitement en moi, parce qu’en m’accueillant, ils n’accueilleront pas mon Pierre, seront toujours attirés à ton phare comme des nacelles sans pilotes et sans boussoles, qui se dirigent à travers leur tempête vers une lumière, car lumière veut dire aussi salut.
– Mais que laisserai-je, mon Seigneur ? Je suis… pauvre… ignorant… Je n’ai que l’amour…
– Voilà : tu laisseras l’amour. Et l’amour pour ton Jésus sera parole. Et beaucoup, beaucoup, même parmi ceux qui ne seront pas de mon Eglise, qui ne seront d’aucune église, mais qui chercheront une lumière et un réconfort, aiguillonnés par leurs esprits insatisfaits, par besoin que l’on compatisse à leurs peines, viendront à toi et me trouveront moi. ch 508.2