BIENHEUREUX CHARLES DE FOUCAULT (1858-1916) L’AMOUR DES PLUS PETITS LE POUSSE À RENCONTRER JÉSUS DANS LE PAUVRE ET L’AUTRE DIFFÉRENT.
De l’Évangile de Luc 21, 29-33
En ce temps-là, Jésus dit à ses disciples cette parabole : « Voyez le figuier et tous les autres arbres. Regardez-les : dès qu’ils bourgeonnent, vous savez que l’été est tout proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le royaume de Dieu est proche. Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. »
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Lc 21, 33
“Ne sais-tu pas que je suis parole à chaque instant ?”
Le livre du Ciel Tome 36, 5 décembre 1938
je continuais à penser au grand bien de la vie dans le divin Vouloir et mon doux Jésus reprit : Ma fille, ce bien est si grand que je sens notre vie palpitante vivre dans cette créature, de sorte que nous n’avons plus besoin de paroles pour nous comprendre. Notre souffle dans le souffle de la créature est parole qui investit l’être humain et le transmue en notre parole ; et la créature sent que notre parole parle dans son esprit, dans ses œuvres et dans ses pas. Et la vertu de notre parole créatrice l’investit de telle sorte que notre parole se fait sentir dans les fibres les plus intimes de son cœur et change la créature elle-même en parole. Ma parole devient en elle nature, et ne pas faire ce que je dis et ce que je veux serait comme si mon Verbe allait contre lui-même, ce qui ne peut pas être. Ainsi, pour celle qui vit dans mon Vouloir, je suis parole dans son souffle, dans son mouvement, dans son intelligence, dans son regard, en toute chose, si bien qu’en se sentant fusionnée et trempée dans ma parole, sans avoir entendu le son de ma voix, elle s’émerveille et dit : Combien je sens ma nature changée en sa parole, et je ne sais pas comment il me l’a dite. Et je lui dis : « Ne sais-tu pas que je suis parole à chaque instant ? Et même si tu ne m’entends pas, je parle, sachant que lorsque tu rentreras dans la petite chambre de ton âme, tu trouveras et prendras le don de ma parole. » Mes paroles ne s’envolent pas, elles restent dans la nature humaine et transforment
cette créature. Il y a une telle union et une telle transformation entre celle qui vit dans notre Vouloir et nous, que nous nous comprenons sans parler, et que nous parlons sans paroles. Et c’est le plus grand don que nous puissions faire à la créature : parler avec le souffle, avec le
mouvement. Cette créature est tellement identifiée à nous que nous agissons avec elle comme avec nous-mêmes. Et bien que notre Être divin soit entièrement parole et voix, lorsque nous le voulons, nous ne laissons personne nous entendre. Aussi, sois attentive et laisse-toi
guider en toute chose par mon Vouloir.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Restez dans le Seigneur et dans sa vérité. Je suis la Vérité et j’enseigne la vérité. Aussi, je vous le répète : quoi que l’on vous raconte sur moi, ne le croyez pas. Moi seul ai dit la vérité. Moi seul, je vous affirme que le Christ viendra, mais quand ce sera la fin. Donc si l’on vous annonce : “ Il est dans le désert ”, n’y allez pas. Si l’on vous donne comme information : “ Il est dans cette maison ”, n’y croyez pas. Car la seconde venue du Fils de l’Homme sera semblable à l’éclair qui sort du levant et glisse jusqu’au couchant en moins de temps qu’il n’en faut pour le battement d’une paupière. Et il glissera sur le grand Corps, soudainement devenu cadavre, suivi de ses anges resplendissants. Alors, il jugera. Partout où sera le corps, se réuniront les aigles.
Aussitôt après la tribulation de ces derniers jours — je parle maintenant de la fin du temps et du monde, et de la résurrection des ossements qu’ont annoncées les prophètes —, le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus de lumière, les étoiles du ciel tomberont comme les grains d’une grappe trop mûre secouée par un vent de tempête, et les puissances des Cieux seront ébranlées.
Alors, dans le firmament obscurci, apparaîtra de manière fulgurante le signe du Fils de l’homme ; toutes les nations de la terre pleureront, et les hommes verront le Fils de l’homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande gloire.
Il ordonnera à ses anges de moissonner et de vendanger, de séparer l’ivraie du bon grain et de jeter le raisin dans la cuve : car le temps de la grande récolte des descendants d’Adam sera venu. Il ne sera plus nécessaire de garder des grappillons ou de la semence, car l’espèce humaine ne se perpétuera plus jamais sur la terre morte. Et il commandera à ses anges de rassembler au son des trompettes les élus des quatre vents, d’une extrémité à l’autre du ciel pour qu’ils prennent place à côté du divin Juge pour juger avec lui les derniers vivants et ceux qui seront ressuscités.
Regardez le figuier : quand vous voyez ses branches s’attendrir et des feuilles pousser, vous savez que l’été est proche. De même, quand vous verrez tous ces signes, sachez que le Christ va venir. En vérité, je vous le dis : cette génération qui n’a pas voulu de moi ne passera pas avant que tout cela n’arrive.
Ma parole ne sera pas prise en défaut. Ce que je dis sera. Le cœur et la pensée des hommes peuvent changer, mais ma parole est immuable. Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront pas. Quant au jour et à l’heure précise, personne ne les connaît, pas même les anges du Seigneur, mais le Père seul. Tome 9 – ch 596.45