Lundi 27 novembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 21, 1-4
En ce temps-là, comme Jésus enseignait dans le Temple, levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le Trésor. Il vit aussi une veuve misérable y mettre deux petites pièces de monnaie. Alors il déclara : « En vérité, je vous le dis : cette pauvre veuve a mis plus que tous les autres. Car tous ceux-là, pour faire leur offrande, ont pris sur leur superflu mais elle, elle a pris sur son indigence : elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. »

 

Elle a mis tout ce qu’elle avait pour vivre. Lc 21, 4
Elle nous donne sa vie et nous lui donnons la nôtre.

 

Le livre du Ciel Tome 35, 7 janvier 1938
Ma fille, aimer sans être aimé, c’est comme essayer d’empêcher le cours de notre amour, de le restreindre en nous-mêmes nous faire ressentir toute la souffrance et la dureté de notre amour qui n’est pas retourné. C’est pourquoi nous partons à la recherche de celle qui
nous aime. Son Je t’aime est si doux et si reposant pour nous qu’on ne peut savoir ce que nous donnerions pour l’avoir. Tu vois ainsi comment nous trouvons le refuge pour notre vie dans celle qui vit dans notre Volonté. Nous ne faisons qu’un échange de vie continuel : elle nous donne sa vie et nous lui donnons la nôtre. Dans cet échange de vie, nous trouvons celle qui peut recevoir notre vie ; nous donnant la sienne, nous pouvons donner de nous-mêmes et faire tout ce que nous voulons, nous nous sentons Dieu, ce que nous sommes. Par conséquent, vivre dans notre Volonté nous sert de refuge de théâtre pour nos œuvres, de repos pour notre amour et de retour pour la Création tout entière. Comme il n’est rien que nous ne trouvions dans cette créature, nous l’aimons tellement que nous nous sentons obligés de lui donner tout ce qu’elle veut. Avec chaque acte supplémentaire qu’elle accomplit dans notre Volonté, elle nous attache encore plus et ajoute des chaînes.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ecoutez, mes amis, et vous tous qui êtes autour de moi. Voyez-vous cette femme ? Elle n’a offert que deux sous, moins qu’il n’en faut pour payer le repas d’un passereau en cage, et pourtant elle a donné davantage que tous ceux qui, depuis l’ouverture du Temple à l’aurore, ont versé leur obole au Trésor.
       Ecoutez : j’ai vu des riches en grand nombre jeter dans ces gueules des sommes capables de la rassasier pendant une année et de revêtir sa pauvreté, qui n’est décente que parce qu’elle est propre. J’ai vu des riches qui, avec une satisfaction visible, y mettaient de quoi rassasier les pauvres de la cité sainte pendant un jour ou plus, et leur faire bénir le Seigneur. Mais, en vérité, je vous dis que personne n’a donné plus qu’elle. Son obole est charité, les autres ne le sont pas. Elle est générosité, les autres ne le sont pas. Elle est sacrifice, les autres ne le sont pas. Aujourd’hui, cette femme ne mangera pas, car elle n’a plus rien. Il lui faudra d’abord travailler pour obtenir un salaire, avant de pouvoir donner du pain à sa faim.
       Elle n’a pas de richesses en réserve ; elle n’a pas de parents qui gagnent leur vie pour elle. Elle est seule. Dieu lui a pris parents, mari et enfants, il lui a enlevé le peu de bien qu’ils lui avaient laissé ; plus que Dieu, ce sont d’ailleurs les hommes qui lui ont pris ce qu’il lui restait… ces hommes qui, maintenant, avec de grands gestes — vous les voyez ? —, continuent à jeter à l’intérieur leur superflu, dont une grande partie est extorquée par l’usure aux pauvres mains des faibles et des affamés. Tome 9 – ch 596.9