Ex 22, 20-26 ; Ps 17 ; Th 1, 5c-10 ;
Évangile de Matthieu 22, 34-40
En ce temps-là, les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »
Commentaire du père Jean-Jacques :
Jésus cite le commandement central de la loi.
Il ne se contente pas de répondre à la question ; Il ouvre les intelligences au don du Père. Il vient simplement rappeler que la vie de foi s’articule autour de ces deux paroles du livre du Deutéronome. Tout a été dit dans l’Écriture, et le Christ vient mettre en lumière ce trésor de la sagesse divine.
« Tu aimeras le Seigneur » en tout le créé et en ce qui t’environne.
Tu l’aimeras en chacune des personnes, car tout est création divine et remonte à l’amour infini du Créateur qu’Il donne à sa création.
Dieu ne nous ordonne pas quelque chose d’inaccessible ; Il nous fait le don de son amour et nous rend capables de puiser à la source de l’Amour.
Il nous révèle ce qu’Il nous donne à tout instant, pour nous faire revenir vers Lui dans l’adoration et la louange comme une réponse continue à ses appels. L’apôtre Paul nous donne une indication : « accueillons la Parole, même au milieu des épreuves, avec la joie de l’Esprit » (2e lecture).
« Tu aimeras ton prochain… » ; je peux découvrir quelque chose de moi en l’autre. Il est comme moi, dépendant de la vie qui lui donne tout. C’est un prolongement de l’Amour de Dieu en moi, c’est la « bonne nouvelle » répandue en tous » et nous en sommes les médiateurs.
Ces fêtes de la Toussaint vont nous recentrer sur l’appel du Christ qui nous attire à lui et nous ressuscite à une vie nouvelle.
Père Jean-Jacques Duten