Dimanche 29 octobre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Matthieu 22, 34-40
En ce temps-là, les pharisiens, apprenant que Jésus avait fermé la bouche aux sadducéens, se réunirent, et l’un d’entre eux, un docteur de la Loi, posa une question à Jésus pour le mettre à l’épreuve : « Maître, dans la Loi, quel est le grand commandement ? » Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et le second lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépend toute la Loi, ainsi que les Prophètes. »

 

Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Mt 22, 37
En m’aimant avec ma propre Volonté, tu arriveras à m’aimer et à aimer ton prochain selon ma propre façon d’aimer.

 

Le livre du Ciel Tome 4, 20 novembre 1900
« Ma bienaimée, puisque tu dois vivre de mon Cœur, il te faut entreprendre une façon de vivre plus parfaite. Par conséquent, voici ce que Je veux de toi : 1. La conformité parfaite à ma Volonté. Car tu ne pourras jamais m’aimer parfaitement qu’en m’aimant avec ma propre Volonté. En m’aimant avec ma propre Volonté, tu arriveras à m’ aimer et à aimer ton prochain selon ma propre façon d’aimer. 2. Une humilité profonde, en te plaçant devant Moi et devant les créatures comme la dernière de toutes. 3. La pureté en tout. Car n’importe quel petit manquement à la pureté, autant dans l’amour que dans les œuvres, se reflète totalement dans le cœur et le cœur* en reste taché. C’est pourquoi Je veux que ta pureté soit comme la rosée sur les fleurs au lever du soleil. Celui-ci, en y reflétant ses rayons, rend ces gouttelettes comme des perles précieuses aptes à enchanter tout le monde. Ainsi, si tous tes œuvres, tes pensées et tes paroles, tes battements de cœur et tes affections, tes désirs et tes tendances, sont ornés de la rosée céleste de la pureté, tu tisseras un doux enchantement, non seulement pour l’œil humain, mais pour tout l’Empire céleste. 4. L’obéissance est connecté à ma Volonté. Bien que la vertu d’obéissance concerne les supérieurs
que Je t’ai donnés sur la terre, l’obéissance à ma Volonté me concerne directement. Ainsi, on peut dire que l’une et l’autre sont des vertus d’obéissance, avec cette unique différence que l’une regarde les hommes et que l’autre regarde Dieu. Toutes deux ont la même valeur et l’une ne peut exister sans l’autre. Par conséquent, tu dois aimer les deux de la même façon. » Il ajouta : « Sache que, à partir de maintenant et pour l’avenir, tu vivras avec mon Cœur. Tu dois donc connaître les manières de mon Cœur, afin que Je trouve en toi mes délices. Je te le rappelle: ce n’est plus ton cœur, mais mon Cœur ! »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 “Maître, quel est le plus grand des commandements de la loi ?”
Jésus, qui l’avait derrière Lui, se retourne et le regarde. Un doux sourire lumineux éclaire son visage et puis il lève la tête, car il a la tête penchée à cause du scribe qui est de petite taille et qui de plus reste penché pour Lui rendre honneur. Jésus tourne son regard sur la foule, il fixe le groupe des pharisiens et docteurs et il aperçoit le visage pâle de Joël à demi caché derrière un pharisien gros et richement vêtu. Son sourire s’accentue. C’est comme une lumière qui va caresser le scribe honnête.

 

 423> Puis il rabaisse la tête pour regarder son interlocuteur et lui répond :
“Le premier de tous les commandements est : “Écoute, ô Israël : le Seigneur notre Dieu est l’unique Seigneur.
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toutes tes forces”
[1] C’est le premier et suprême commandement. Le second ensuite est semblable à celui-ci : “Tu aimeras ton prochain comme toi-même”. Il n’y a pas de commandements plus grands que ceux-ci. Ils renferment toute la Loi et les prophètes.”
“Maître, tu as répondu avec sagesse et avec vérité. Il en est ainsi. Dieu est unique et il n’y en a pas d’autre en dehors de Lui. L’aimer de tout son propre cœur, de toute sa propre intelligence, de toute son âme et de toutes ses forces, et aimer le prochain comme soi-même a beaucoup plus de valeur que tous les holocaustes et tous les sacrifices. J’en suis tout à fait persuadé quand je médite les paroles de David : “À Toi ne plaisent pas les holocaustes; le sacrifice à Dieu, c’est un esprit contrit”
[2].
“Tu n’es pas loin du Royaume de Dieu car tu as compris quel est l’holocauste qui est agréable à Dieu.” Tome 9, chapitre 596.