Jeudi 26 octobre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 12, 49-53
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Je suis venu apporter un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! Je dois recevoir un baptême, et quelle angoisse est la mienne jusqu’à ce qu’il soit accompli ! Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Car désormais cinq personnes de la même famille seront divisées : trois contre deux et deux contre trois ; ils se diviseront : le père contre le fils et le fils contre le père, la mère contre la fille et la fille contre la mère, la belle-mère contre la belle-fille et la belle-fille contre la belle-mère. »

 

Pensez-vous que je sois venu mettre la paix sur la terre ? Non, je vous le dis, mais bien plutôt la division. Lc 12, 51
Chaque acte de la volonté humaine est une division que l’âme forme entre son Dieu et elle.

 

Le livre du Ciel Tome 31, 5 mars 1933
Ma bonne fille, ah ! la volonté humaine. Elle fait la guerre à Dieu. Les armes qu’elle utilise contre son Créateur la blessent elle-même et son âme est déchirée en morceaux devant Dieu. Chaque acte de la volonté humaine la sépare de son Créateur, de sa sainteté, de sa force, de sa puissance, de son amour et de son immutabilité. Sans ma
Divine Volonté, la créature devient semblable à une cité assiégée dont les ennemis obligent tous les habitants à mourir de faim dans les tourments, mais avec cette différence : le bourreau qui déchire ses membres est la volonté de l’âme elle-même. Ce ne sont pas des ennemis qui la tourmentent, car elle est devenue sa propre ennemie. Si tu savais la douleur que je ressens en voyant des âmes mises en pièces ! Chaque acte de la volonté humaine est une division que l’âme forme entre son Dieu et elle. Elle se retire de la beauté de sa Création. Elle devient frigide
à l’amour pur et véritable. Elle perd son origine et se prépare à un enfer anticipé si sa volonté la précipite dans un péché grave, ou au purgatoire si le péché est léger. La volonté humaine est comme une gangrène pour le corps: elle a la vertu de déchirer la chair en morceaux et de déformer la beauté de la créature. Pauvres âmes sans ma Divine Volonté ! Elle seule possède la vertu unifiante. Elle unifie tout : pensée, désir, affection, amour et volonté humaine. Elle donne à la créature la merveilleuse forme unifiante. Par contre, sans ma Volonté, la pensée veut une chose,
la volonté une autre, le désir autre chose et l’affection une autre chose encore, de telle sorte qu’ils s’engagent dans une bataille et, dans la confusion, ils se divisent entre eux. Ah ! il ne peut y avoir ni paix ni union sans ma Volonté. Il manque alors celle qui place le ciment unissant les parties divisées et qui rend l’âme forte contre les maux qui
surgissent. C’est pourquoi ton Jésus ne fait que pleurer la ruine de ces âmes ; elles sont plus renversées que celles de Jérusalem qui, au lieu de reconnaître son Messie, ne l’ont pas accueilli et lui ont donné la mort.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Ne pensez pas que je sois venu établir la concorde sur la terre et à travers la terre. Ma Paix est plus élevée que les paix faites par calcul pour se tirer d’affaire jour après jour. Je ne suis pas venu apporter la paix mais le glaive. Le glaive tranchant pour couper les lianes qui retiennent dans la boue et ouvrir les chemins aux vols du surnaturel. Je suis donc venu séparer le fils du père, la fille de la mère, la bru de la belle-mère. Car je suis celui qui règne et qui a tous les droits sur ses sujets. Car personne n’est plus grand que Moi quand il s’agit des droits sur les affections. Car c’est en Moi que tous les amours se centralisent et se subliment : Moi je suis Père, Mère, Époux, Frère, Ami et je vous aime comme tel, et comme tel je dois être aimé. Et quand je dis : “Je veux”, il n’y a pas de lien qui puisse résister et la créature est mienne. C’est Moi qui l’ai créée avec le Père, c’est par Moi-même que je la sauve et Moi j’ai le droit de la posséder. Tome 4, chapitre 265.