Jeudi 7 septembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 5, 1-11
En ce temps-là, la foule se pressait autour de Jésus pour écouter la parole de Dieu, tandis qu’il se tenait au bord du lac de Génésareth. Il vit deux barques qui se trouvaient au bord du lac ; les pêcheurs en étaient descendus et lavaient leurs filets. Jésus monta dans une des barques qui appartenait à Simon, et lui demanda de s’écarter un peu du rivage. Puis il s’assit et, de la barque, il enseignait les foules. Quand il eut fini de parler, il dit à Simon : « Avance au large, et jetez vos filets pour la pêche. » Simon lui répondit : « Maître, nous avons peiné toute la nuit sans rien prendre ; mais, sur ta parole, je vais jeter les filets. » Et l’ayant fait, ils capturèrent une telle quantité de poissons que leurs filets allaient se déchirer. Ils firent signe à leurs compagnons de l’autre barque de venir les aider. Ceux-ci vinrent, et ils remplirent les deux barques, à tel point qu’elles enfonçaient. À cette vue, Simon-Pierre tomba aux genoux de Jésus, en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » En effet, un grand effroi l’avait saisi, lui et tous ceux qui étaient avec lui, devant la quantité de poissons qu’ils avaient pêchés ; et de même Jacques et Jean, fils de Zébédée, les associés de Simon. Jésus dit à Simon : « Sois sans crainte, désormais ce sont des hommes que tu prendras. » Alors ils ramenèrent les barques au rivage et, laissant tout, ils le suivirent. 
« Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » Lc 5, 8
J’ai pardonné à l’homme pécheur et Je l’ai racheté.

 

Le livre du Ciel Tome 17, 2 août 1925
Je priais et me fusionnais dans la sainte Divine Volonté. Je voulais circuler partout, y compris dans le Ciel, pour trouver le suprême “Je t’aime” qui n’est sujet à aucune interruption. Je voulais le faire mien afin d’avoir moi aussi un “je t’aime” ininterrompu qui puisse faire écho à l’éternel ”Je t’aime”, et aussi pour que, possédant en moi-même la source du véritable “Je t’aime”, je puisse avoir un “je t’aime” pour tous et pour chacun, pour chaque mouvement, chaque acte, chaque respiration et chaque battement de cœur des créatures, ainsi que pour chaque “Je t’aime” de Jésus lui-même. Quand j’ai eu l’impression d’avoir atteint le sein de l’Éternel, je fis mien leur “Je t’aime” et je commençai à le répéter partout et sur chaque chose pour mon suprême Seigneur. Pendant que je faisais ainsi, une pensée interrompit mes “je t’aime” en me disant : « Que fais-tu ? Tu pourrais bien faire autre chose. Et qu’est-ce que ce “je t’aime” ? Qu’est-ce qu’il a de si spécial ? » Alors, bougeant vivement en moi, mon doux Jésus me dit : « Que dis-tu ? Tu te demandes ce que ce “je t’aime” a de spécial pour Moi ? Ma fille, le “je t’aime” est tout ! Le “je t’aime” est amour, vénération, estime, héroïsme, sacrifice et confiance envers celui à qui il est destiné ; il est sa possession. Le “je t’aime” est une courte phrase, mais qui pèse autant que l’éternité ! Le “je
t’aime” embrasse tout et tous, il se diffuse partout, se contracte, s’élève dans les hauteurs, descend dans les profondeurs, s’imprime partout, ne s’arrête jamais. « Comment peux-tu dire : “Que peut bien avoir de spécial
ce ‘je t’aime’ ?” Son origine est éternelle. Dans le “Je t’aime”, le Père céleste m’a engendré et, dans le “Je t’aime”, le Saint-Esprit a opéré, ; dans le “Je t’aime”, l’éternel Fiat a réalisé la Création et, dans le “Je t’aime”, J’ai pardonné à l’homme pécheur et Je l’ai racheté. Dans le “Je t’aime”, l’âme trouve tout en Dieu et Dieu trouve tout en l’âme. Le “Je t’aime” a une valeur infinie, il est plein de vie et d’énergie, il ne se fatigue jamais, il surpasse tout et triomphe de tout. Par conséquent, ce “je t’aime” adressé à Moi, Je veux le voir sur tes lèvres, dans ton cœur,
dans l’envol de tes pensées, dans les gouttes de ton sang, dans tes peines et tes joies, dans la nourriture que tu manges : en tout. La vie de mon “Je t’aime” sera très très longue en toi. Et mon Fiat qui règne dans ta volonté met sur ton “je t’aime” le sceau du divin “Je t’aime”. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus dit à Simon :
       « Appelle les deux autres. Nous allons sur le lac jeter le filet.
       – Maître, j’ai les bras rompus d’avoir jeté et relevé le filet toute la nuit, et pour rien. Le poisson est tout au fond, qui sait où.
       – Fais ce que je te dis, Pierre. Ecoute toujours celui qui t’aime.
       – Je ferai ce que tu dis par respect pour ta parole. »
       Il appelle à haute voix les employés, ainsi que Jacques et Jean.
       « Nous sortons pêcher. C’est le Maître qui le veut. »
       Et pendant qu’ils s’éloignent, il dit à Jésus :
       « Pourtant, Maître, je t’assure que ce n’est pas l’heure favorable. A cette heure-ci, qui sait où les poissons se reposent !… »
       Jésus assis à la proue sourit et se tait.
       Ils font un arc de cercle sur le lac puis jettent le filet. Après quelques minutes d’attente, la barque est secouée étrangement, étant donné que, sous le soleil déjà haut sur l’horizon, le lac est lisse comme du verre fondu.
       « Mais ce sont les poissons, Maître ! » dit Pierre, les yeux écarquillés.
       Jésus sourit et se tait.
       « Hissez ! Hissez ! » ordonne Pierre aux employés. Mais la barque penche du côté du filet. « Ohé ! Jacques ! Jean ! Vite ! Venez ! Avec les rames ! Vite ! »
       Ils accourent et les efforts réunis des deux équipages par­viennent à hisser le filet sans abîmer leur prise.
       Les barques accostent. Elles sont vraiment l’une contre l’autre. Un panier, deux, cinq, dix. Ils sont tous remplis d’une prise stupéfiante et d’innombrables poissons frétillent encore dans le filet : c’est de l’argent et du bronze vivants qui s’agitent pour échapper à la mort. Il n’y a donc plus qu’une solution : renverser ce qui reste dans le filet au fond de la barque. On le fait et c’est alors tout un frémissement de vies qui agonisent. Les équipages ont les pieds dans cette surabondance jusqu’au-dessus de la cheville, et les barques s’enfoncent au-delà de la ligne de flottaison à cause de la charge excessive.
       « A terre ! Virez ! Faites force de voiles ! Attention au fond ! Préparez les perches pour empêcher le heurt. Il y a trop de poids ! »
       Tant que dure la manœuvre, Pierre ne réfléchit pas. Mais une fois débarqué, il ouvre les yeux et comprend. Il est tout effrayé.
       « Maître Seigneur ! Eloigne-toi de moi ! Je suis un homme pécheur. Je ne suis
pas digne d’être auprès de toi ! »
       Il est à genoux sur la grève humide.
       Jésus le regarde et sourit.
       « Lève-toi ! Suis-moi ! Je ne te lâche plus. Désormais tu seras pêcheur d’hommes ainsi que tes com­pagnons que voici. Ne craignez plus rien. Je vous appelle. Venez !
       – Tout de suite, Seigneur. Vous autres, occupez-vous des barques, portez tout à Zébédée et à mon beau-frère. Partons, tous pour toi, Jésus ! Que l’Eternel soit béni pour ce choix. » Tome 1 – ch 65.2