Mardi 5 septembre 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINTE TERESA DE CALCUTTA (1910-1997)  FONDATRICE DES MISSIONNAIRES DE LA CHARITÉ 

De l’Évangile de Luc 4, 31-37
En ce temps-là, Jésus descendit à Capharnaüm, ville de Galilée, et il y enseignait, le jour du sabbat. On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. Or, il y avait dans la synagogue un homme possédé par l’esprit d’un démon impur, qui se mit à crier d’une voix forte : « Ah ! que nous veux-tu, Jésus de Nazareth ? Es-tu venu pour nous perdre ? Je sais qui tu es : tu es le Saint de Dieu. » Jésus le menaça : « Silence ! Sors de cet homme. » Alors le démon projeta l’homme en plein milieu et sortit de lui sans lui faire aucun mal. Tous furent saisis d’effroi et ils se disaient entre eux : « Quelle est cette parole ? Il commande avec autorité et puissance aux esprits impurs, et ils sortent ! » Et la réputation de Jésus se propageait dans toute la région. 

 

On était frappé par son enseignement car sa parole était pleine d’autorité. Lc 4, 32
Oh ! si je n’avais pas parlé, l’Évangile n’existerait pas et l’Église n’aurait rien à enseigner aux peuples.

 

Le livre du Ciel Tome 27, 6 novembre 1929
Ma fille, je suis le centre de toute la Création, mais un centre isolé ; tout est autour de moi, tout dépend de moi, mais comme les choses créées n’ont pas de raison, elles ne me tiennent pas compagnie ; elles me rendent gloire, elles m’honorent, mais elles ne brisent pas ma solitude. Les cieux ne parlent pas, le soleil est muet, la mer fait du tumulte avec ses vagues, murmure tacitement, mais elle ne parle pas. C’est la parole qui brise la solitude ; deux êtres qui, par des mots, échangent leurs pensées, leurs affections et ce qu’ils veulent faire –voilà la plus belle joie, la plus pure fête, la compagnie la plus douce. Leurs secrets, manifestés par des mots, forment la plus chère harmonie. Et si ces deux êtres se fondent dans leurs sentiments, dans leurs affections, et que l’un voit sa volonté dans l’autre, c’est la chose la plus agréable qui soit parce que l’un voit sa vie dans l’autre. C’est un grand don que la parole –elle est une effusion de l’âme, un épanchement de l’amour ; elle est la porte de la communication, l’échange des joies et des peines. La parole est le couronnement des œuvres. En fait, qui a formé et couronné l’œuvre de la Création ? La parole de notre Fiat. Quand il parla, les prodiges de nos œuvres surgirent, les unes plus belles que les autres. La parole forma la plus belle couronne pour l’œuvre de la Rédemption. Oh ! si je n’avais pas parlé, l’Évangile n’existerait pas et l’Église n’aurait rien à enseigner aux peuples. Le grand don de la parole a plus de prix que le monde tout entier. Aussi, fille de mon divin Vouloir, veux-tu savoir qui brise ma solitude au milieu de tant de mes œuvres ? Celle qui vit dans ma Divine Volonté. Elle vient au milieu de ce cercle, et elle me parle ; elle me parle
de mes œuvres, elle me dit qu’elle m’aime pour chaque chose créée, elle m’ouvre son cœur et me parle de ses secrets les plus intimes ; elle me parle de mon divin Fiat et de sa peine de ne pas le voir régner. Et mon Cœur, en l’écoutant, sent dans le sien son propre amour et sa propre peine ; il se sent représenté de nouveau et, à mesure qu’elle parle, mon divin Cœur se gonfle d’amour, de joie, et incapable de la contenir, j’ouvre ma bouche et je parle, je parle abondamment. J’ouvre mon Cœur et je répands mes secrets les plus intimes dans son cœur ; je lui parle de
ma Divine Volonté qui est l’unique dessein de toutes nos œuvres. Et en lui parlant –je ressens une compagnie véritable –, mais une compagnie qui parle, pas une compagnie muette ; une compagnie qui me comprend, qui me rend heureux, et en qui je peux me confier.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Je suis Jésus de Joseph, de la race de David, né à Bethléem Ephrata, selon la promesse, appelé Nazaréen parce que j’ai la maison à Nazareth. Cela, du point de vue du monde. Selon Dieu je suis son Messie. Mes disciples le savent.”
“Oh ! eux, ils peuvent dire ce qu’ils veulent et ce que tu leur fais dire.”
401> “Un autre parlera, qui ne m’aime pas et dira qui je suis. Attends que j’appelle un de ceux qui sont présents.”

 

 59.7 – Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en deux courants contraires. Il regarde, en cherchant quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix :

Aggée, avance, Je te le commande [4].”
Grand bruit dans la foule qui s’ouvre pour laisser passer un homme agité par un tremblement et soutenu par une femme.
“Connais-tu cet homme ?”
“Oui, c’est Aggée de Malachie, d’ici, de Capharnaüm. Il est possédé d’un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine.”
“Tout le monde le connaît ?” La foule crie : “Oui, oui.”
“Quelqu’un peut-il dire qu’il m’a parlé fût-ce quelques minutes !”
La foule crie : “Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de sa maison et personne ne t’y a jamais vu.”
“Femme, amène-le-Moi.”
La femme le pousse et le traîne pendant que le pauvret tremble plus fort. Le
chef de la synagogue avertit Jésus : “Attention ! Le démon va le tourmenter … et alors il s’excite, griffe et mord”. La foule s’écarte en se pressant contre les murs. Les deux sont désormais en face l’un de l’autre.
Un instant de résistance. Il semble que l’homme habitué au mutisme hésite à parler et gémit. Puis la voix s’articule : “Qu’y-a- t-il entre nous et Toi Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter ? Nous exterminer, Toi, le Maître du Ciel et de la terre ? Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Personne, dans la chair, ne fut plus grand que Toi parce que dans ta chair d’homme, est renfermé l’Esprit du Vainqueur Éternel. Déjà tu m’as vaincu dans…”
“Tais-toi, sors de lui, Je te le commande.”
L’homme est pris d’une agitation étrange. Il s’agite par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraite en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine et puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri.

 

    402>  59.8 – “Tu as entendu ? Que réponds-tu, maintenant ?” Jésus demande à son opposant.
L’homme barbu et bien habillé hausse les épaules et, vaincu, s’en va sans répondre. La foule le raille et applaudit Jésus.       Tome 2, chapitre 22.