Dimanche 20 août 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

SAINT BERNARD (1090-1153) DOCTEUR DE L’ÉGLISE 

« SOUVENEZ-VOUS, ô très miséricordieuse Vierge Marie » est une prière catholique dédiée à la Vierge Marie. Elle a été composée au XIIe siècle, en 1153, par Saint Bernard de Clairvaux, fondateur de l’Ordre des Cisterciens. La Très Sainte Vierge Marie n’abandonne jamais ceux qui prient son intercession et cette prière permet d’accomplir l’impossible.

SOUVENEZ-VOUS, ô très miséricordieuse Vierge Marie, qu’on n’a jamais entendu dire qu’aucun de ceux qui ont eu recours à votre protection, imploré votre assistance ou réclamé votre secours, ait été abandonné.
Animé d’une pareille confiance, ô Vierge des vierges, ô ma Mère, je cours vers vous, je viens à vous et, gémissant sous le poids de mes péchés, je me prosterne à vos pieds.
Ô Marie, Mère du Verbe incarné ne rejetez pas mes prières, mais écoutez-les favorablement et daignez les exaucer.
Ainsi soit-il.

 

De l’Évangile de Matthieu 15, 21-28
En ce temps-là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. Voici qu’une Cananéenne, venue de ces territoires, disait en criant : « Prends pitié de moi, Seigneur, fils de David ! Ma fille est tourmentée par un démon. » Mais il ne lui répondit pas un mot. Les disciples s’approchèrent pour lui demander : « Renvoie-la, car elle nous poursuit de ses cris ! » Jésus répondit : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël. » Mais elle vint se prosterner devant lui en disant : « Seigneur, viens à mon secours ! » Il répondit : « Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. » Elle reprit : « Oui, Seigneur ; mais justement, les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table de leurs maîtres. » Jésus répondit : « Femme, grande est ta foi, que tout se passe pour toi comme tu le veux ! » Et, à l’heure même, sa fille fut guérie. 
Que tout se passe pour toi comme tu le veux ! Mt 15, 28
Puisqu’elle vit dans ma Volonté (L’âme), elle possède mon Pouvoir. Ainsi elle dispose de tout et d’elle-même.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 24 février 1912
« L’âme qui vit dans ma Volonté perd son tempérament et acquiert le Mien. On trouve en elle un tempérament attrayant, plaisant, pénétrant, digne et d’une simplicité enfantine. En somme, elle me ressemble en tout. Elle domine son tempérament comme elle le veut et comme c’est nécessaire. Puisqu’elle vit dans ma Volonté, elle possède mon Pouvoir. Ainsi elle dispose de tout et d’elle-même. Selon les circonstances et les personnes qu’elle rencontre, elle prend mon tempérament et elle en dispose. » Je repris : « Dis-moi, me donneras-tu une première place dans ta Volonté ? » Jésus sourit : « Oui, oui, Je te le promets. Je ne te laisserai jamais hors de ma Volonté. Et tu prendras et feras tout ce que tu voudras. » J’ajoutai : « Jésus, je veux être pauvre, pauvre, petite, petite. Je ne veux rien, pas même de tes propres choses. C’est mieux si tu les gardes toi-même. Je ne veux que Toi. Et si j’ai besoin de quelque chose, tu me le donneras, n’est-ce pas, ô Jésus ? » Il répondit : « Bravo, bravo, ma fille ! Finalement, j’ai trouvé quelqu’un qui ne veut rien. Tous veulent quelque chose de Moi, mais pas le Tout, c’est
à dire Moi uniquement. Toi, en ne voulant rien, tu veux tout. Voilà la finesse et l’astuce du véritable amour. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
«C’est moi, moi qui t’ai vu hier passer le torrent, et j’ai entendu qu’on t’appelait “Maître”. Je vous ai suivis parmi les buissons et j’ai entendu vos conversations. J’ai compris qui tu es… Et ce matin, je suis venue alors qu’il faisait encore nuit, pour rester ici sur le seuil comme un petit chien jusqu’au moment où Sarah s’est levée et m’a fait entrer. Oh ! Seigneur, pitié ! Pitié pour une mère et une fillette !»
Mais Jésus marche rapidement, sourd à tout appel. Les habitants de la maison disent à la femme :
«Résigne-toi ! Il ne veut pas t’écouter. Il l’a dit : c’est pour les fils d’Israël qu’il est venu…»
Mais elle se lève, à la fois désespérée et pleine de foi, et elle répond :
«Non. Je vais tellement le prier qu’il m’écoutera.»
Et elle se met à suivre le Maître sans cesser de crier ses supplications qui attirent sur le seuil des maisons du village tous ceux qui sont éveillés et qui, comme ceux de la maison de Jonas, se mettent à la suivre pour voir comment tout cela va se terminer.
247>  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 331.5 – Pendant ce temps, les apôtres, étonnés, se regardent les uns les autres et murmurent :
«Pourquoi agit-il ainsi ? Il ne l’a jamais fait !»
Jean dit :
«À Alexandroscène, il a pourtant guéri ces deux malheureux.
— C’étaient cependant des prosélytes, répond Jude.
— Et celle qu’il va guérir maintenant ?
— Elle est prosélyte, elle aussi, dit le berger Hanne.
— Ah ! mais que de fois il a guéri même des païens ! Et la petite Romaine, alors ?» dit André d’un ton désolé.
Il ne sait pas rester paisible devant la dureté de Jésus envers la femme cananéenne.
«Je vais vous dire ce qu’il y a» s’exclame Jacques, fils de Zébédée. «C’est que le Maître est indigné. Sa patience est à bout devant tant d’assauts de la méchanceté humaine. Ne voyez-vous pas comme il est changé ? Il a raison ! Désormais, il ne va se donner qu’à ceux qu’il connaît. Et il fait bien !
— Oui. Mais en attendant, cette femme nous poursuit de ses cris, avec une foule de gens à sa suite. S’il veut passer inaperçu, il a trouvé moyen d’attirer l’attention même des arbres, bougonne Matthieu.
— Allons lui dire de la renvoyer… Regardez le beau cortège qui nous suit ! Si nous arrivons ainsi sur la route consulaire, nous allons être frais ! Et elle, s’il ne la chasse pas, elle ne va pas nous lâcher…» dit Jude, fâché, qui, de plus, se retourne et intime à la femme :
«Tais-toi et va-t’en !
Jacques, fils d’Alphée, solidaire de son frère, en fait autant.
Mais, sans se laisser impressionner par ces menaces et ces injonctions, onctions, la femme supplie de plus belle.
«Allons le dire au Maître, pour qu’il la chasse lui-même, puisqu’il ne veut pas l’exaucer. Cela ne peut pas durer ainsi ! dit Matthieu, alors qu’André murmure :
— La pauvre !»
Et Jean ne cesse de répéter :
«Moi, je ne comprends pas… Je ne comprends pas…»
Jean est bouleversé de la façon d’agir de Jésus. Mais à présent, en accélérant leur marche, ils ont rejoint le Maître qui marche rapidement comme si on le poursuivait.
248> «Maître ! Renvoie donc cette femme ! C’est un scandale ! Elle crie derrière nous ! Elle nous fait remarquer par tout le monde ! La route se remplit de toujours plus de gens… et beaucoup la suivent. Dis-lui de partir.
— Dites-le-lui vous-mêmes. Moi, je lui ai déjà répondu.
— Elle ne nous écoute pas. Allons ! Dis-le-lui, toi. Et avec sévérité.»

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 331.6 – Jésus s’arrête et se retourne. La femme prend cela pour un signe de grâce, elle hâte le pas et hausse le ton déjà aigu de sa voix; son visage pâlit car son espoir grandit.
«Tais-toi, femme, et retourne chez toi ! Je l’ai déjà dit: “C’est pour les brebis d’Israël que je suis venu.” Pour guérir les malades et rechercher celles qui sont perdues. Toi, tu n’es pas d’Israël.
Mais la femme est déjà à ses pieds et les baise en l’adorant et serrant ses chevilles, comme si elle était une naufragée qui a trouvé un rocher où se réfugier. Elle gémit :
«Seigneur, viens à mon secours ! Tu le peux, Seigneur. Commande au démon, toi qui es saint… Seigneur, Seigneur, tu es le Maître de tout, de la grâce comme du monde. Tout t’est soumis, Seigneur. Je le sais. Je le crois. Prends donc ce qui est en ton pouvoir et sers-t’en pour ma fille.
— Il n’est pas bien de prendre le pain des enfants de la maison et de le jeter aux chiens de la rue.
— Moi, je crois en toi. En croyant, de chien de la rue je suis devenue chien de la maison. Je te l’ai dit: je suis venue avant l’aube me coucher sur le seuil de la maison où tu étais, et si tu étais sorti de ce côté-là, tu aurais buté contre moi. Mais tu es sorti de l’autre côté et tu ne m’as pas vue. Tu n’as pas vu ce pauvre chien tourmenté, affamé de ta grâce, qui attendait pour entrer en rampant là où tu étais, pour te baiser ainsi les pieds, en te demandant de ne pas le chasser…
— Il n’est pas bien de jeter le pain des enfants aux chiens, répète Jésus.
— Pourtant, les chiens entrent dans la pièce où le maître prend son repas avec ses enfants, et ils mangent ce qui tombe de la table, ou les restes que leur donnent les gens de maison, ce qui ne sert plus. Je ne te demande pas de me traiter comme une fille et de me faire asseoir à ta table. Mais donne-moi, au moins, les miettes…»
249>  I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 331.7 – Jésus sourit. Oh ! comme son visage se transfigure dans ce sourire de joie… ! Les gens, les apôtres, la femme, le regardent avec admiration… sentant que quelque chose va arriver. Et Jésus dit :
«Femme ! Ta foi est grande. Et par elle, tu consoles mon âme. Va donc, et qu’il te soit fait comme tu le désires. Dès ce moment, le démon est sorti de ta petite. Va en paix. Et comme, de chien perdu, tu as su vouloir être chien domestique, sache à l’avenir être fille, assise à la table du Père. Adieu.  Tome 5, chapitre 331