Jeudi 1er juin 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Marc 10, 46b-52
En ce temps-là, tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, le fils de Timée, Bartimée, un aveugle qui mendiait, était assis au bord du chemin. Quand il entendit que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier : « Fils de David, Jésus, prends pitié de moi ! » Beaucoup de gens le rabrouaient pour le faire taire, mais il criait de plus belle : « Fils de David, prends pitié de moi ! » Jésus s’arrête et dit : « Appelez-le. » On appelle donc l’aveugle, et on lui dit : « Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus. Prenant la parole, Jésus lui dit : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? » L’aveugle lui dit : « Rabbouni, que je retrouve la vue ! » Et Jésus lui dit : « Va, ta foi t’a sauvé. » Aussitôt l’homme retrouva la vue, et il suivait Jésus sur le chemin.

 

« Confiance, lève-toi ; il t’appelle. » Mc 10, 49
Tu dois savoir que l’une des joies les plus pures que la créature puisse me donner est de me faire confiance.

 

Le livre du Ciel Tome 35, 26 mai 1935
Ma bienheureuse fille, bien qu’elle puisse être sainte, la peur est toujours une vertu humaine. Elle brise l’envol de
l’amour et fait naître la crainte et la difficulté en faisant regarder à gauche et à droite, et la créature en arrive à craindre Celui qui l’aime tant. La peur fait perdre le doux enchantement de la confiance qui fait vivre la créature dans les bras de son Jésus et si sa crainte est trop grande, elle perd Jésus et vit toute seule. Au contraire, l’amour est une vertu divine dont le feu contient la vertu purifiante pour nettoyer l’âme de toute tache, l’unir et la transformer en son Jésus. L’amour donne à l’âme une confiance qui ravit Jésus. Le doux enchantement de la
confiance est tel qu’ils se ravissent l’un l’autre et que l’un ne peut pas être sans l’autre. Et si elle regarde, l’âme ne voit que Celui qui l’aime tant. Si bien que son être devient enfermé dans l’amour et comme l’amour est l’enfant inséparable du divin Vouloir, il accorde la première place à ma Divine Volonté. Il s’étend dans tous les actes de la créature humaine et spirituelle, ennoblit toutes choses et les actes humains restent sous la forme et avec la matière dont ils ont été formés ; ils ne subissent pas un changement externe et tout changement reste dans la profondeur de la volonté humaine. Tout ce qu’elle fait demeure, même les choses les plus indifférentes, pour se changer en choses divines et confirmées par la Divine Volonté. L’œuvre de ma Volonté est incessante et porte sur tout ce que fait la créature. Elle étend son séjour de paix et, telle une vraie Mère, elle enrichit sa chère fille de conquêtes divines. Par
conséquent, écarte toute peur. Dans mon Vouloir, la crainte, la peur ou la méfiance n’ont aucun droit à l’existence. Ce ne sont pas des choses qui nous appartiennent et tu ne dois vivre que d’amour et de ma Volonté. Tu dois savoir que l’une des joies les plus pures que la créature puisse me donner est de me faire confiance. Elle est alors pour moi une fille et je fais pour elle ce que je veux. Je peux dire que la confiance en moi fait connaître qui je suis. Je suis l’Être immense, ma bonté n’a pas de fin, ma miséricorde est sans limites et lorsque je rencontre plus de confiance, j’aime les créatures avec encore plus d’abondance.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
“Jésus, Seigneur ! Fils de David, aie pitié de moi !”
Et de nouveau, plus fort, pour dépasser les cris de la foule qui dit :
“Taisez-vous, laissez aller le Maître La route est longue et le soleil tape de plus en plus fort. Qu’il puisse être sur les collines avant la chaleur”.
Mais ils crient de nouveau :
“Jésus, Seigneur, Fils de David, aie pitié de moi.”
Jésus s’arrête de nouveau pour dire :
“Allez prendre ceux qui crient et amenez-les ici.”
Des volontaires s’en vont. Ils rejoignent les deux aveugles et leur disent :
“Venez. Il a pitié de vous. Levez-vous car il veut vous exaucer. Il nous a envoyés pour vous appeler en son nom”
Et ils cherchent à conduire les deux aveugles à travers la foule.
Mais si l’un se laisse conduire, l’autre, plus jeune et peut-être plus croyant, prévient le désir des volontaires et il s’avance seul, avec son bâton qu’il pointe en avant, le sourire et l’attitude caractéristiques des aveugles sur leur visage levé pour chercher la lumière, et il semble que son ange le conduise tant sa marche est rapide et sûre. S’il n’avait pas les yeux blancs, il ne semblerait pas aveugle. Il arrive le premier devant Jésus qui l’arrête en disant :
“Que veux-tu que je te fasse ?”
“Que je voie, Maître, Fais, Ô Seigneur, que s’ouvrent mes yeux et ceux de mon compagnon.”
Et l’autre aveugle étant arrivé, on le fait agenouiller près de son compagnon.
Jésus met les mains sur leurs visages levés et il dit :
“Qu’il soit fait comme vous le demandez. Allez ! Votre foi vous a sauvés !”    Tome 9, chapitre 580