Samedi 20 mai 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Jean 16, 23b-28
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Amen, amen, je vous le dis : ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Jusqu’à présent vous n’avez rien demandé en mon nom ; demandez, et vous recevrez : ainsi votre joie sera parfaite. En disant cela, je vous ai parlé en images. L’heure vient où je vous parlerai sans images, et vous annoncerai ouvertement ce qui concerne le Père. Ce jour-là, vous demanderez en mon nom ; or, je ne vous dis pas que moi, je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime, parce que vous m’avez aimé et vous avez cru que c’est de Dieu que je suis sorti. Je suis sorti du Père, et je suis venu dans le monde ; maintenant, je quitte le monde, et je pars vers le Père. » 

 

Le Père lui-même vous aime. Jn 16, 27
Vous avez là-haut un Père céleste qui vous aime beaucoup.

 

Le livre du Ciel Tome 34, 10 janvier 1937
Mes enfants, écoutez-moi. Je vous aime beaucoup et je veux vous faire connaître votre origine. Regardez le ciel.
Vous avez là-haut un Père céleste qui vous aime beaucoup et qui ne s’est pas contenté d’être seulement votre Père du ciel de vous guider, de créer pour vous un soleil, une mer, une terre et des fleurs pour vous rendre heureux ; vous aimant d’un amour exubérant, il voulait descendre dans votre cœur pour former sa Résidence royale dans les profondeurs de votre âme, en se faisant le doux prisonnier de chacun de vous. Mais, pour faire quoi ? Pour donner vie à votre cœur, votre souffle et votre mouvement. Ainsi, lorsque vous marchez, il marche dans vos pas ; il bouge avec vos petites mains ; il parle avec votre voix… et parce qu’il vous aime beaucoup, lorsque vous marchez ou bougez il vous embrasse, il vous serre dans ses bras et vous porte en triomphe comme ses propres et chers enfants. Combien de baisers et d’étreintes cachées notre céleste Père ne vous donne-t-il pas ! Mais, puisque par manque d’attention vous n’avez pas laissé votre baiser rencontrer son baiser, et vos étreintes rencontrer son embrassement paternel, il était dans la douleur de voir que ses enfants ne l’embrassaient pas. Mes chers enfants, savez-vous ce que ce céleste Père veut de vous ? Il veut être reconnu en vous et avoir sa propre place dans le centre de votre âme ; et comme il vous donne toute chose, il n’est rien qu’il ne vous donne pas, il veut votre amour en tout ce que vous faites. Aimez-le ! Que l’amour soit toujours dans votre petit cœur, sur vos lèvres, dans vos œuvres, en toutes choses et ce sera la délicieuse nourriture que vous donnerez à sa Paternité. Il vous aime beaucoup et veut être aimé. Personne ne pourra jamais vous aimer comme il vous aime. Il est vrai que vous avez
un père sur la terre, mais combien différent de l’amour du Père céleste ! Votre père sur la terre ne peut pas toujours vous suivre, surveiller vos pas où dormir avec vous ; il ne palpite pas non plus dans votre cœur, et si vous tombez, il peut même ne pas le savoir. Au contraire, votre Père céleste ne vous quitte jamais. Si vous êtes sur le point de tomber, il vous tend sa main pour ne pas vous laisser tomber ; si vous dormez, il veille sur vous ; et même si vous jouez et que vous faites quelque chose d’impertinent, il est toujours avec vous et il sait tout ce que vous faites. Par conséquent, aimez-le beaucoup, beaucoup ! Et dans mon excitation, je leur dis : Donnez-moi votre parole que vous allez toujours, toujours l’aimer ! Dites avec moi : « Nous t’aimons notre Père qui es aux cieux. Nous t’aimons, notre Père qui demeure dans nos cœurs ! »
Ma fille, à mes paroles des enfants sont demeurés immobiles, d’autres étaient ravis ; certains se sont serrés contre moi et ne voulaient plus me laisser partir. Je leur ai fait sentir la vie palpitante de mon Père céleste dans leur petit cœur, et ils étaient dans la fête parce qu’ils n’avaient plus un Père qui était loin d’eux, mais qui demeurait dans leur propre cœur. Et pour les raffermir et leur donner la force de me quitter, j’ai béni ces enfants en renouvelant sur eux notre puissance créatrice, invoquant la puissance du Père, la sagesse du Fils, moi-même, et la vertu du Saint-Esprit.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Dès lors, quoi que vous demandiez au Père en mon nom, il vous l’accordera, afin que votre joie soit parfaite. Demandez, et vous recevrez.
        L’heure vient où je pourrai vous entretenir ouvertement du Père. Ce sera parce que vous aurez été fidèles dans l’épreuve et que tout sera surmonté. Votre amour sera parfait, car il vous aura donné la force dans l’épreuve. Et ce qui vous manquera, je vous l’ajouterai en puisant dans mon immense trésor. Je dirai au Père : “ Tu le vois : ils m’ont aimé et ils ont cru que je suis venu de toi. ” Je suis descendu dans le monde ; maintenant, je le quitte, je vais vers le Père, et je prierai pour vous. Tome 9 – ch 600.35