Ac 2, 14a.36-41 ; Ps 22 ; P 2, 20b-25 ;
Évangile (Jn 10, 1-10)
En ce temps-là, Jésus déclara : « Amen, amen, je vous le dis : celui qui entre dans l’enclos des brebis sans passer par la porte, mais qui escalade par un autre endroit, celui-là est un voleur et un bandit. Celui qui entre par la porte, c’est le pasteur, le berger des brebis. Le portier lui ouvre, et les brebis écoutent sa voix. Ses brebis à lui, il les appelle chacune par son nom, et il les fait sortir. Quand il a poussé dehors toutes les siennes, il marche à leur tête, et les brebis le suivent, car elles connaissent sa voix. Jamais elles ne suivront un étranger, mais elles s’enfuiront loin de lui, car elles ne connaissent pas la voix des étrangers. » Jésus employa cette image pour s’adresser aux pharisiens, mais eux ne comprirent pas de quoi il leur parlait. C’est pourquoi Jésus reprit la parole : « Amen, amen, je vous le dis : Moi, je suis la porte des brebis. Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des bandits ; mais les brebis ne les ont pas écoutés. Moi, je suis la porte. Si quelqu’un entre en passant par moi, il sera sauvé ; il pourra entrer ; il pourra sortir et trouver un pâturage. Le voleur ne vient que pour voler, égorger, faire périr. Moi, je suis venu pour que les brebis aient la vie, la vie en abondance. »
Commentaire du père Jean-Jacques :
« Ses brebis à Lui, il les appelle chacune par son nom ».
Jésus donne ici un message important pour nous enseigner la bonne route à prendre, et nous prévenir des dangers. « Il connaît ses brebis ». Il connaît toute chose de nos vies. Il n’est pas étranger à nos peines. Il connaît notre misère et pour cela, Il nous cherche, et nous appelle. Chacun est unique à ses yeux. Il vient prendre sur lui toute cette humanité souffrante et meurt pour vaincre définitivement le mal et le désespoir qui nous hantait.
Il est désormais : « le gardien de nos âmes » (2e lecture).
« Elles connaissent sa voix ».
Parce qu’il est notre pasteur, il nous a rendus capables de l’entendre et de le suivre. Il faut être attentif pour reconnaître et pouvoir discerner sa voix.
Il est le bon berger qui nous parle et nous conduit. Ses paroles ne sont pas des pièges pour nous faire trébucher, mais elles sont porteuses d’espérances et de lumières. Il sait ce qui est bon pour nous, et ce qu’il convient de nous donner. Nous devons l’appeler quotidiennement pour recevoir son Esprit.
Il est « la porte », l’unique passage qui conduit à la plénitude de la vie qui est le Ciel. Beaucoup de chemins divers nous sont souvent proposés. Ce sont des propositions séduisantes mais qui ne sont pas nécessairement bonnes pour notre âme.
Demandons à Dieu ce juste choix pour nous accorder à sa volonté et recevoir la vie en abondance comme Il veut nous la donner.
Père Jean-Jacques Duten
