Lundi 1er mai 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

FÊTE DE SAINT JOSEPH TRAVAILLEUR

De l’Évangile de Jean 10, 11-18
En ce temps-là, Jésus déclara : « Moi, je suis le bon pasteur, le vrai berger, qui donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire n’est pas le pasteur, les brebis ne sont pas à lui : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui. Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cet enclos : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur. Voici pourquoi le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. »

 

Je donne ma vie pour mes brebis. Jn 10,15
J’ai déjà donné ma vie dans la Rédemption.

 

Le livre du Ciel Tome 26, 16 mai 1929
Dans ces pages, je te fais écrire la raison véritable de la Création, ce qu’est ma Volonté, sa valeur infinie, comment l’on doit vivre en elle, son Royaume, et comment elle veut régner pour rendre tout le monde saint et heureux. Tous seront étonnés à la lecture de ces textes, et ils ressentiront le besoin de la vie de mon Fiat parmi eux. La Divinité
ressent une irrésistible nécessité de compléter l’œuvre de Création, et elle sera achevée par le règne de notre Divine Volonté parmi les créatures. Que ferait une créature si, après avoir accompli une œuvre au prix de sacrifices inouïs et durant longtemps –une œuvre qui lui a coûté la vie, une œuvre d’une valeur inestimable et à laquelle il ne manque qu’un point, une nuance, une couleur –elle ne pouvait achever cette œuvre qui lui a tant coûté ? Et si belle que soit son œuvre, si précieuse et d’une valeur si incalculable qu’elle puisse être, si bien qu’elle ferait sa fortune, sa gloire et son bonheur total, elle ne peut la présenter au public, ni dire que c’est une œuvre achevée, parce qu’il y manque ce point. Pour cette personne, la vie se changerait en souffrance, et elle ressentirait le poids de son œuvre belle en effet, mais inachevée. Et par conséquent, elle se sent malheureuse, et au lieu de la gloire, elle ressent de l’humiliation ; et combien de sacrifices ne ferait-elle pas ? Elle donnerait sa vie pour placer ce point pour que son œuvre soit achevée. C’est la situation dans laquelle nous sommes ; rien ne manque à notre œuvre de Création, les cieux, les soleils, les œuvres et une magnificence de toutes sortes ; mais il y manque un point –un point qui cependant défigure une œuvre si belle. Ce point est le plus important ; c’est la plus belle nuance, c’est la couleur la plus vive qui manque dans la Création : toute chose vit dans mon Fiat, excepté un seul point de la Création – c’est-à-dire la famille humaine qui se trouve en-dehors, à l’extérieur de mon Royaume, où elle est malheureuse. Quelle tristesse ! Il y a de la place pour tout le monde dans mon Vouloir, et il en est cependant qui vivent à l’extérieur. Oh ! comme ils la défigurent et la rendent incomplète. Et que ne ferions-nous pas pour la voir achevée ? N’importe quel sacrifice, ma fille, nous sommes prêts à faire n’importe quoi. J’ai déjà donné ma vie dans la Rédemption pour placer ce point dans l’œuvre créatrice. Et lorsqu’ils sauront ce que signifie la Volonté de Dieu, le grand bien qu’elle peut faire, et que la seule chose qui nous intéresse est de placer les droits de notre divin Fiat en sûreté et de le faire régner, afin de voir chacun heureux dans notre Volonté, heureux de notre propre bonheur –ils ne seront plus étonnés de lire, dans ces pages, les grandes choses que je t’ai dites et que j’ai accomplies dans ton âme.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je suis le bon Pasteur. Et un pasteur, quand il est bon, donne sa vie pour défendre son troupeau contre les loups et les voleurs, tandis que le mercenaire, qui n’aime pas les brebis, mais l’argent qu’il gagne pour les mener au pâturage, ne se préoccupe que de se sauver lui-même avec son pécule sur lui. Et quand il voit appa­raître un loup ou un voleur, il s’enfuit, quitte à revenir chercher plus tard quelque brebis laissée à moitié morte par le loup ou égarée par le voleur. Il tuera la première pour la manger, ou vendra la seconde comme lui appartenant pour grossir son magot, et il affirmera ensuite à son maître, avec des larmes mensongères, qu’il ne s’est pas sauvé une seule brebis. Peu importe au mercenaire que le loup saisisse et disperse les brebis, et que le voleur en fasse une razzia pour les mener chez le boucher. A-t-il peut-être veillé sur elles pendant qu’elles grandissaient et s’est-il donné du mal pour les rendre robustes? Mais le maître, qui sait combien coûte une brebis, combien d’heures de fatigue, combien de veilles, combien de sacrifices il a fallu, lui, il aime ces brebis qui sont à lui, et il en prend soin. Mais moi, je suis bien plus qu’un maître. Je suis le Sauveur de mon troupeau et je sais combien me coûte le salut d’une seule âme, et ainsi je suis prêt à tout pour en sauver une. Elle m’a été confiée par mon Père. Toutes les âmes m’ont été confiées avec l’ordre d’en sauver un nombre immense. Plus je réussirai à en arracher à la mort spirituelle, plus mon Père sera glorifié. Et c’est pour cela que je lutte pour les délivrer de tous leurs enne­mis, c’est-à-dire de leur moi, du monde, de la chair, du démon et de mes adversaires qui me les disputent pour m’affliger. Moi, je fais cela parce que je connais la Pensée de mon Père. Et mon Père m’a envoyé pour faire cela parce qu’il connaît mon amour pour lui et pour les âmes. Les brebis de mon troupeau, elles aussi, me connaissent, moi et mon amour, et elles sentent que je suis prêt à donner ma vie pour leur plus grand bien.       Tome 8, chapitre 518.