Dimanche 5 mars 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Matthieu 17, 1-9

En ce temps-là, Jésus prit avec lui Pierre, Jacques et Jean son frère, et il les emmena à l’écart, sur une haute montagne. Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière. Voici que leur apparurent Moïse et Élie, qui s’entretenaient avec lui. Pierre alors prit la parole et dit à Jésus : « Seigneur, il est bon que nous soyons ici ! Si tu le veux, je vais dresser ici trois tentes, une pour toi, une pour Moïse, et une pour Élie. » Il parlait encore, lorsqu’une nuée lumineuse les couvrit de son ombre, et voici que, de la nuée, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Quand ils entendirent cela, les disciples tombèrent face contre terre et furent saisis d’une grande crainte. Jésus s’approcha, les toucha et leur dit : « Relevez-vous et soyez sans crainte ! » Levant les yeux, ils ne virent plus personne, sinon lui, Jésus, seul. En descendant de la montagne, Jésus leur donna cet ordre : « Ne parlez de cette vision à personne, avant que le Fils de l’homme soit ressuscité d’entre les morts. »

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je trouve ma joie : écoutez-le ! » Mt 17,5
Moi, le fils du Père, Je pris la charge de réconcilier Dieu avec l’homme.

 

Le livre du Ciel Tome 1931 Mai 1926
Pendant que Jésus parlait, je me demandais si les Trois Divines Personnes avaient souffert toutes les trois, ou seulement Jésus, le Verbe. Jésus, en poursuivant, me dit : ” Ma fille, le Père et le Saint-Esprit ne faisant qu’Un avec Moi, Me suivirent. Moi Je fus, en même temps, dans les Cieux avec eux. Mais le devoir de souffrir, satisfaire et racheter l’homme m’incomba. Moi, le fils du Père, Je pris la charge de réconcilier Dieu avec l’homme. Notre Divinité est intangible, ne peut ressentir la moindre souffrance. Ce fut mon Humanité, qui avec les Trois Divines Personnes de façon inséparable, se livrait à la Divinité, souffrit le martyre. Il satisfaisait en mode divin. Mon Humanité, possédait pas seulement la plénitude de ma Volonté en tant que sa propre vertu, mais le Verbe Lui même. Ainsi mon inséparabilité avec le Père et le Saint-Esprit dépassa de façon plus parfaite aussi bien Adam innocent que ma propre Mère. Car, pour eux c’était la grâce, alors que pour Moi c’était ma nature. Eux devaient puiser de Dieu : la lumière, la grâce, la puissance, la beauté. En Moi Il y avait la Source qui faisait jaillir la lumière, la beauté etc. … Ainsi, la différence entre celle qui était innée en Moi et celle de ma Mère qui était due à la grâce, fut si grande qu’Elle resta éclipsée devant mon Humanité. Ma fille, sois attentive, ton Jésus, détient la source qui jaillit, ayant toujours à te donner ainsi que toi à prendre. Malgré tout ce qui fut déjà dit sur ma Volonté, Je n’en ai pas fini. Il ne te suffira ni la courte vie de l’exil, ni toute l’éternité pour que Je puisse te faire connaître la longue histoire de ma Suprême Volonté et pour t’énumérer les grands prodiges qu’Elle contient.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Jésus s’agenouille sur l’herbe et appuie sa tête et ses mains au rocher, dans la pose qu’il aura aussi dans sa prière au Gethsémani. Le soleil ne le frappe pas, car la cime Lui donne de l’ombre. Mais le reste de l’emplacement couvert d’herbe est tout égayé par le soleil jusqu’à la limite de l’ombre du bouquet d’arbres sous lequel se sont assis les apôtres.
Pierre enlève ses sandales, en secoue la poussière et les petits cailloux et il reste ainsi, déchaussé, ses pieds fatigués dans l’herbe fraîche, presque allongé, la tête sur une touffe d’herbe qui dépasse et lui sert d’oreiller. Jacques l’imite, mais pour être plus à l’aise, il cherche un tronc d’arbre pour s’y appuyer le dos couvert de son manteau. Jean reste assis et observe le Maître. Mais le calme de l’endroit, le petit vent frais, le silence et la fatigue viennent aussi à bout de lui, et sa tête tombe sur la poitrine et les paupières sur ses yeux. Aucun des trois ne dort profondément, mais ils sont sous le coup de cette somnolence estivale qui les étourdit.
 349.6 – Ils sont éveillés par une clarté si vive qu’elle fait évanouir celle du soleil et qui se propage et pénètre jusque sous la verdure des buissons et des arbres sous lesquels ils se sont installés.
   388> Ils ouvrent leurs yeux étonnés et ils voient Jésus transfiguré [1]. Il est maintenant tel que je le vois dans les visions du Paradis, naturellement sans les Plaies et sans la bannière de la Croix, mais la majesté du visage et du corps est pareille, pareille en est la clarté et pareil le vêtement qui est passé d’un rouge foncé à un tissu immatériel de diamant et de perles qui est son vêtement au Ciel. Son visage est un soleil qui émet une lumière sidérale, mais très intense, et ses yeux de saphir y rayonnent. Il semble encore plus grand, comme si sa gloire avait augmenté sa taille.
Je ne saurais dire si la clarté, qui rend phosphorescent même le plateau, provient toute entière de Lui ou bien si à sa clarté propre se mélange toute celle qu’a concentrée sur son Seigneur toute la lumière qui existe dans l’Univers et dans les Cieux. Je sais que c’est quelque chose d’indescriptible.
Jésus est maintenant debout, je dirais même qu’il est au-dessus de la terre car entre Lui et la verdure du pré il y a une sorte de vapeur lumineuse, un espace fait uniquement de lumière et sur lequel il semble qu’il se dresse. Mais elle est si vive que je pourrais me tromper et l’impossibilité de voir le vert de l’herbe sous les pieds de Jésus pourrait venir de cette lumière intense qui vibre et produit des ondes, comme on le voit parfois dans les incendies. Des ondes, ici, d’une couleur blanche incandescente. Jésus reste le visage levé vers le ciel et il sourit à une vision qui le transporte.
Les apôtres en ont presque peur, et ils l’appellent, car il ne leur semble plus que ce soit leur Maître tant il est transfiguré.
“Maître ! Maître !” appellent-ils doucement mais d’une voix angoissée.
Lui n’entend pas.
“Il est en extase, dit Pierre tout tremblant. Que peut-il bien voir ?”
Les trois se sont levés. Ils voudraient s’approcher de Jésus, mais ils ne l’osent pas.
 349.7 – La lumière augmente encore avec deux flammes qui descendent du ciel et se placent aux côtés de Jésus. Quand elles sont arrêtées sur le plateau, leur voile s’ouvre et il en sort deux personnages majestueux et lumineux.
    389> L’un est plus âgé, au regard perçant et sévère et avec une longue barbe séparée en deux. De son front partent des cornes de lumière qui m’indiquent que c’est Moïse. L’autre est plus jeune, amaigri, barbu et poilu, à peu près comme le Baptiste auquel je dirais qu’il ressemble pour la taille, la maigreur, la conformation et la sévérité. Alors que la lumière de Moïse est d’une blancheur éclatante comme celle de Jésus, surtout pour les rayons du front, celle qui émane d’Élie ressemble à la flamme vive du soleil.
Les deux Prophètes prennent une attitude respectueuse devant leur Dieu Incarné et bien que Jésus leur parle familièrement ils n’abandonnent pas leur attitude respectueuse. Je ne comprends pas un mot de ce qu’ils disent.
Les trois apôtres tombent à genoux, tremblants, le visage dans les mains. Ils voudraient regarder, mais ils ont peur. Finalement Pierre parle : “Maître, Maître! Écoute-moi”. Jésus tourne les yeux en souriant vers son Pierre qui s’enhardit et dit : “C’est beau d’être ici avec Toi, Moïse et Élie… Si tu veux, nous faisons trois tentes pour Toi, pour Moïse et pour Élie, et nous nous tiendrons ici pour vous servir…”
Jésus le regarde encore et il sourit plus vivement. Il regarde aussi Jacques et Jean, d’un regard qui les embrasse avec amour. Moïse aussi et Élie regardent fixement les trois. Leurs yeux étincellent. Ce doit être comme des rayons qui pénètrent les cœurs.
Les apôtres n’osent pas dire autre chose. Effrayés, ils se taisent. Ils semblent un peu ivres et comme stupéfaits.
 Mais quand un voile qui n’est pas un nuage ni du brouillard, qui n’est pas un rayon, enveloppe et sépare les Trois glorieux derrière un écran encore plus brillant que celui qui les entourait déjà et les cache à la vue des trois, une Voix puissante et harmonieuse vibre et remplit d’elle-même tout l’espace, les trois tombent le visage contre l’herbe.
“Celui-ci est mon Fils Bien-Aimé, en qui Je me suis complu. Écoutez-le.”
Pierre, en se jetant à plat ventre, s’écrie :
“Miséricorde pour moi, pécheur ! C’est la Gloire de Dieu qui descend !”
      390> Jacques ne souffle mot. Jean murmure avec un soupir, comme s’il allait s’évanouir : “Le Seigneur parle !”
 349.8 – Personne n’ose relever la tête, même quand le silence est redevenu absolu. Ils ne voient donc pas non plus le retour de la lumière à son état naturel de lumière solaire pour montrer Jésus resté seul et redevenu le Jésus habituel dans son vêtement rouge. Il marche vers eux en souriant, il les secoue, les touche et les appelle par leurs noms.
“Levez-vous ! C’est Moi. Ne craignez pas” dit-il, car les trois n’osent pas lever le visage et invoquent la miséricorde de Dieu sur leurs péchés, craignant que ce soit l’Ange de Dieu qui veut les montrer au Très-Haut.
“Levez-vous, donc. Je vous le commande” répète Jésus avec autorité.
Eux lèvent le visage et ils voient Jésus qui sourit. Tome 5, chapitre 349.