Samedi 4 mars 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Matthieu 5, 43-48

En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes. En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »

Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; Mt 5, 44-45
J’ai voulu que les créatures soient libres en ce domaine pour que, librement, leur volonté et leur amour puissent se tourner vers moi et m’offrir les actes les plus nobles et les plus purs qu’il leur soit possible de m’offrir.

 

Le livre du Ciel Tome 11, 30 décembre 1916
« Ma fille, mes bourreaux pouvaient lacérer mon corps, m’insulter et me piétiner. Mais ils ne pouvaient toucher ni à ma Volonté ni à mon Amour, lesquels, Je voulais libres pour pouvoir me déverser totalement pour le bien de tous, y compris de mes ennemis. Oh! Que ma Volonté et mon Amour ont triomphé au milieu de mes ennemis ! Ils me frappaient avec des fouets et Je les frappais avec mon Amour et les enchaînaient avec ma Volonté. Ils piquaient ma tête avec des épines et mon Amour remplissait leur esprit de Lumière pour me faire connaître. Ils ouvraient des plaies sur mon corps et mon amour guérissait leur âme. Ils me donnaient la mort et mon amour leur donnait la vie. Quand Je rendis mon dernier soupir, les flammes de mon amour touchèrent leur cœur et les amenèrent à se prosterner devant Moi et à me reconnaître comme le vrai Dieu. Pendant ma vie mortelle, Je n’ai jamais été aussi glorieux et triomphant que quand Je souffrais. Ma fille, Je fis les âmes libres dans leur volonté et leur amour. Si certains peuvent prendre possession des travaux extérieurs d’autres créatures, personne ne peut le faire de leur
volonté et leur amour. J’ai voulu que les créatures soient libres en ce domaine pour que, librement, leur volonté et leur amour puissent se tourner vers moi et m’offrir les actes les plus nobles et les plus purs qu’il leur soit possible de m’offrir. Étant libres, les créatures et Moi nous pouvons nous déverser l’un dans l’autre, nous rendre au Ciel pour aimer et glorifier le Père et y être en compagnie de la Sainte Trinité, et aussi nous tenir sur la terre afin de faire du bien à tous, de combler tous les cœurs de notre amour, de les conquérir et de les enchaîner avec notre Volonté. Je ne pouvais donner une plus grande dot aux créatures.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Je vous ai enseigné hier comment Dieu doit être aimé. J’insiste maintenant sur la façon dont on doit aimer le prochain.
       On disait autrefois : “ Tu aimeras ton ami et tu haïras ton ennemi. ” Non, qu’il n’en aille pas ainsi. C’était bon pour les temps où l’homme n’avait pas le réconfort du sourire de Dieu. Mais maintenant viennent des temps nouveaux, des temps où Dieu aime tant l’homme qu’il lui envoie son Verbe pour le racheter. Maintenant le Verbe parle, et c’est déjà la grâce qui se répand. Puis le Verbe consommera le sacrifice de paix et de rédemption et la grâce, non seulement sera répandue, mais elle sera donnée à toute âme qui croit au Christ. C’est pour cela qu’il faut élever l’amour du prochain à la perfection qui ne fait pas de distinction entre l’ami et l’ennemi.
       On vous calomnie ? Aimez et pardonnez. On vous frappe ? Aimez et tendez l’autre joue à celui qui vous gifle, en pensant qu’il vaut mieux que sa colère s’en prenne à vous qui savez la supporter plutôt qu’à un autre qui se vengerait de l’affront. On vous a volés ? Ne pensez pas : “ Mon prochain est un être cupide ”, mais pensez charitablement : “ Mon pauvre frère est dans le besoin ” et donnez-lui aussi votre tunique s’il vous a déjà pris votre manteau. Vous le mettrez dans l’impossibilité de faire un double vol car il n’aura plus besoin de voler la tunique d’un autre. Vous répondez : “ Ce pourrait être par vice et non par nécessité. ” Eh bien, donnez-le quand même ! Dieu vous en récompensera et l’injuste expiera. Mais souvent – et cela rappelle ce que j’ai dit hier sur la douceur –, le pécheur qui se voit ainsi traité renoncera sincèrement à son vice et se rachètera en réparant son vol par la restitution.
       Montrez-vous généreux envers ceux, plus honnêtes, qui vous demandent ce dont ils ont besoin, au lieu de vous voler. Si les riches étaient réellement pauvres en esprit comme je vous l’ai enseigné hier, ces pénibles inégalités sociales, causes de tant de malheurs humains et surnaturels, n’existeraient plus. Pensez toujours : “ Mais si, moi, j’avais été dans le besoin, quel effet m’aurait fait le refus d’une aide ? ” et agissez d’après votre réponse. Faites aux autres ce que vous voudriez qu’on vous fasse et ne faites pas aux autres ce que vous ne voudriez pas qu’il vous soit fait. Tome 3 – ch 171.4