De l’Évangile de Luc 5, 27-32
En ce temps-là, Jésus sortit et remarqua un publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts) du nom de Lévi assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lévi donna pour Jésus une grande réception dans sa maison ; il y avait là une foule nombreuse de publicains et d’autres gens attablés avec eux. Les pharisiens et les scribes de leur parti récriminaient en disant à ses disciples : « Pourquoi mangez-vous et buvez-vous avec les publicains et les pécheurs ? » Jésus leur répondit : « Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes mais des pécheurs, pour qu’ils se convertissent. »
Abandonnant tout, l’homme se leva ; et il le suivait. Lc 5,28
Lorsque la créature abandonne sa vie, ma Divine Volonté lui donne la sienne en échange.
Le livre du Ciel Tome 33, 8 juillet 1934
Ma bienheureuse fille, pour qu’un acte puisse me plaire et que ma Volonté puisse former en lui sa vie tout entière, tout l’intérieur de la créature doit être centralisé dans mon Fiat ! La volonté doit le vouloir, son désir doit être ardent, les affections et les tendances doivent uniquement désirer recevoir la vie de ma Volonté dans leur acte, le cœur doit l’aimer et enclore dans son battement la vie de ma Volonté, la mémoire doit s’en souvenir et l’intelligence la comprendre. De sorte que tout doit être centralisé dans l’acte où ma Volonté veut former sa vie. Car pour former une vie, il est nécessaire d’avoir une volonté, un désir, un cœur, des affections, des tendances, une mémoire et une intelligence, sinon on ne pourrait pas dire que c’est une vie complète et parfaite. C’est pourquoi ma Volonté fait le vide parfait afin de pouvoir reproduire la vie de son amour dans l’amour de la créature, ses désirs et ses tendances divines dans ceux de la créature, son battement incréé dans le battement créé, sa mémoire infinie dans la mémoire finie. Bref, elle veut être totalement libre de former une vie complète et non à moitié formée, et lorsque la créature abandonne sa vie, ma Divine Volonté lui donne la sienne en échange. C’est alors que sa vie devient féconde et génère sous le voile qui la recouvre amour, désir, tendances, mémoire de ma Volonté pour y former le grand prodige de sa vie dans la créature. Sinon, on ne pourrait pas parler de vie, mais simplement d’adhésion à ma Volonté, et même pas en toutes choses, seulement partiellement, parce que cela n’apporterait pas les effets ou les biens que ma Volonté possède.
