De l’Évangile de Marc 6, 53-56
En ce temps-là, après la traversée, abordant à Génésareth Jésus et ses disciples accostèrent. Ils sortirent de la barque, et aussitôt les gens reconnurent Jésus : ils parcoururent toute la région, et se mirent à apporter les malades sur des brancards là où l’on apprenait que Jésus se trouvait. Et dans tous les endroits où il se rendait, dans les villages, les villes ou les campagnes, on déposait les infirmes sur les places. Ils le suppliaient de leur laisser toucher ne serait-ce que la frange de son manteau. Et tous ceux qui la touchèrent étaient sauvés.
« Tous ceux qui touchèrent la frange de son manteau étaient sauvés » Mc 6,56
C’est pourquoi ma Vie ici-bas a servi à rendre, à restaurer et à sauver cette résidence que nous avions formée avec tant d’amour.
Le Livre du Ciel Tome 35, 28 décembre 1937
Je continuai à penser à la Divine Volonté. Combien de scènes touchantes me venaient à l’esprit ! Un Jésus qui pleure, qui prie, qui souffre parce qu’il veut être la vie de chaque créature, et une foule d’enfants infirmes des aveugles, des muets, des boiteux, des paralysés et d’autres encore couverts de plaies au point d’en faire pitié. Et mon doux Jésus, avec un amour que lui seul peut avoir, court de l’un à l’autre pour les serrer contre son cœur, pour les toucher de ses mains créatrices pour les guérir et parler à leur cœur en leur disant lentement et calmement : « Mon enfant, Je t’aime . Reçois mon amour et donne-moi le tien, et Je te guérirai par l’Amour.»
Mon Jésus, ma chère vie, combien Tu nous aimes ! J’étais suffoquée par son amour qui venait de son souffle brûlant Lorsqu’il me surprit et me dit :
« Fille de mon amour, laisse-moi épancher mon amour. Je ne peux plus le contenir. Combien il est dur d’aimer sans être aimé. Ne pas avoir quelqu’un à qui je puis donner mes surprises d’amour est pour notre Être suprême la souffrance la plus inexprimable. Alors, écoute. Tu dois savoir que je suis venu sur la terre pour sauver mes résidences. L’homme est ma résidence que j’avais formée avec tant d’amour. Ma puissance et l’art créateur de ma Sagesse y avaient participé pour la rendre digne de moi. Cette résidence était le prodige de notre amour et de nos mains divines.
Or, en se retirant de notre Volonté, notre résidence s’est effondrée et elle s’est obscurcie, elle est devenue une résidence pour des ennemis et des voleurs. Quelle souffrance pour nous ! C’est pourquoi ma Vie ici-bas a servi à rendre, à restaurer et à sauver cette résidence que nous avions formée avec tant d’amour. Elle nous appartenait, il valait la peine de la sauver pour pouvoir y résider à nouveau. J’ai utilisé tous les remèdes imaginables pour sauver cette résidence. J’ai exposé ma vie elle-même pour la renforcer et la cimenter à nouveau. J’ai répandu tout mon Sang pour la nettoyer de sa saleté Avec ma mort, j’ai voulu restaurer sa vie pour la rendre digne de recevoir à nouveau Celui qui l’avait créée comme sa résidence. Ayant utilisé tous les moyens possibles pour sauver notre résidence, il convenait également que nous sauvions le Roi qui y avait résidé. Notre amour demeurait entravé à mi-chemin dans sa course comme suspendu et empêché dans son élan. Par conséquent, le Royaume de notre Volonté sauvera ce Fiat qui fut rejeté par la créature pour permettre son entrée dans sa résidence et pour le faire régner et dominer comme le Souverain qu’Il est.
