Jeudi 19 janvier 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Marc 3, 7-12

En ce temps-là, Jésus se retira avec ses disciples près de la mer, et une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. De Judée, de Jérusalem, d’Idumée, de Transjordanie, et de la région de Tyr et de Sidon vinrent aussi à lui une multitude de gens qui avaient entendu parler de ce qu’il faisait. Il dit à ses disciples de tenir une barque à sa disposition pour que la foule ne l’écrase pas. Car il avait fait beaucoup de guérisons, si bien que tous ceux qui souffraient de quelque mal se précipitaient sur lui pour le toucher. Et lorsque les esprits impurs le voyaient, ils se jetaient à ses pieds et criaient : « Toi, tu es le Fils de Dieu ! » Mais il leur défendait vivement de le faire connaître.

Une grande multitude de gens, venus de la Galilée, le suivirent. Mc 3,7
Une multitude d’âmes toutes transformées dans la lumière…

 

Le livre du Ciel Tome 34, 25 juillet 1937
Un acte dans notre Volonté peut contenir une merveille telle que la créature est incapable d’en comprendre toute
la valeur. Jésus a gardé le silence et je demeurais inondée par cette mer. Je me sentais transportée dans la Patrie céleste au milieu de trois cercles de lumière au sommet desquels se trouvaient la Reine du ciel et Notre-Seigneur dans une beauté et un amour indescriptibles, parmi une multitude d’âmes toutes transformées dans la lumière où elles vivaient et grandissaient, mais gardées, dirigées et nourries par Jésus et la céleste Mère. Combien de merveilleuses surprises on pouvait voir. Ces âmes possédaient la ressemblance et la vie de leur Créateur, et mon
doux Jésus et sa Mère me dirent : Ces cercles de lumière que tu vois sont un symbole de la sacro-sainte Trinité, et les âmes sont celles qui formeront le Royaume de la Divine Volonté. Ce Royaume sera formé dans le sein de la divinité. Les Chefs de ce Royaume seront la Mère et le Fils qui le garderont jalousement. Tu vois par conséquent la certitude de ce Royaume. Il est déjà formé parce qu’en Dieu les choses sont déjà faites. Par conséquent, prie pour que ce qui est au ciel soit réalisé sur la terre. Je me trouvais après cela dans la très grande tristesse de me
retrouver à nouveau dans la prison de mon corps. Et Jésus, mon très grand bien, toute bonté, me dit : Ma fille, notre Être divin est tout amour, et cet amour est si grand que nous ressentons le besoin de faire sortir de nous cet amour, peu importe si la créature le mérite ou non. Si nous avions voulu faire attention aux mérites, toute la Création serait restée dans notre sein. Lorsque nous aimons, nous œuvrons.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Voici mes apôtres. Ils sont autant de Christ, car je les ai choisis pour cela. Adressez-vous à eux en toute confiance. Ils ont appris de moi tout ce dont vous avez besoin pour vos âmes… »
       Les apôtres regardent Jésus d’un air effaré. Mais lui sourit et poursuit :
       « … et ils apporteront à vos âmes la lumière des étoiles et le rafraîchissement de la rosée pour vous empêcher de languir dans les ténèbres. Ensuite, je viendrai et je vous procurerai la plénitude du soleil et des flots, ainsi que toute la sagesse pour vous rendre forts et heureux d’une force et d’une joie surnaturelles. Paix à vous, mes enfants. D’autres m’attendent, qui sont plus malheureux et plus pauvres que vous. Mais je ne vous laisse pas seuls. Je vous laisse mes apôtres, et c’est comme si je laissais les fils de mon amour aux soins des plus affectueuses et des plus sûres des nourrices. »
       Jésus fait un geste d’adieu et de bénédiction et s’éloigne en fendant la foule qui refuse de le laisser partir. C’est alors que se produit le dernier miracle, celui d’une petite vieille à demi paralysée, amenée là par son petit-fils. Elle agite joyeusement son bras droit jusqu’alors inerte et s’exclame :
       « Il m’a effleurée de son manteau et me voilà guérie ! Je ne le lui demandais même pas, parce que je suis vieille… mais il a eu pitié de mon désir secret. Il m’a effleuré le bras de son manteau, d’un pan de son manteau, il m’a guérie ! Ah, quel grand fils a eu notre saint David ! Gloire à son Messie ! Voyez donc ! Regardez ! Ma jambe bouge elle aussi, comme mon bras… Oh ! Je suis comme à vingt ans ! »
       L’affluence d’un grand nombre de personnes vers la vieille femme, qui crie son bonheur à pleine voix, permet à Jésus de se dégager sans en être empêché. Les apôtres le suivent. Tome 3 – ch 166.2