samedi 14 janvier 2023 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Marc 2, 13-17

En ce temps-là, Jésus sortit de nouveau le long de la mer ; toute la foule venait à lui, et il les enseignait. En passant, il aperçut Lévi, fils d’Alphée, assis au bureau des impôts. Il lui dit : « Suis-moi. » L’homme se leva et le suivit. Comme Jésus était à table dans la maison de Lévi, beaucoup de publicains (c’est-à-dire des collecteurs d’impôts) et beaucoup de pécheurs vinrent prendre place avec Jésus et ses disciples, car ils étaient nombreux à le suivre. Les scribes du groupe des pharisiens, voyant qu’il mangeait avec les pécheurs et les publicains, disaient à ses disciples : « Comment ! Il mange avec les publicains et les pécheurs ! » Jésus, qui avait entendu, leur déclara : « Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs. »

Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades.Mc 2,17
Ils grandissent ainsi faibles, malades et fiévreux…

 

Le livre du Ciel Tome 19, 20 Juin 1926
Lorsque mon Humanité mourante vit le fruit complet de ma Vie, Passion, et Mort, sauvé et en sûreté, Elle put reprendre et continuer le cours de la douloureuse Passion. Ce n’est donc que ma Volonté qui porte toute la
plénitude de mes biens et le fruit complet au sein de la Création, Rédemption et Sanctification. Partout où Elle règne, toutes nos œuvres sont pleines de vie, il n’y a pas de choses faites à moitié ou incomplètes, tandis que là où Elle ne règne pas, bien qu’il puisse y avoir quelque vertu, tout est misère et incomplet ; s’il y a des fruits, ils sont verts et ne mûrissent pas et, s’ils prennent les fruits de ma Rédemption, ils en prennent modérément et en petite quantité, et ils grandissent ainsi faibles, malades et fiévreux ; c’est pourquoi, le peu de bien qu’ils font, est laborieux, se sentant écrasés par le peu de bien accompli ; à l’inverse, ma Volonté vide la volonté humaine la remplissant de force divine et de vie dans le bien et, par conséquent qui, la fait régner en elle, fait le bien sans
difficulté, la vie qu’elle contient lui permettant d’opérer le bien avec une force irrésistible ; mon Humanité trouva la vie dans ma Passion, ma Mort et en qui devait régner ma Volonté, et, tant qu’Elle n’aura pas son Règne dans les âmes, la Création et la Rédemption seront toujours incomplètes.”

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les pièces de monnaie. Il les répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part.
       A peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge-t-elle sur le comptoir que Matthieu lève la tête pour voir qui vient le payer en retard. Pierre tire alors Jésus par la manche pour lui dire :
       « Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu ? »
       Mais Jésus ne répond pas. Il fixe les yeux sur Matthieu, qui s’est levé immédiatement en signe de respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autre fois, un regard de juge sévère. C’est un regard d’appel, un regard aimant, qui l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu rougit. Il ne sait que faire, que dire…
       « Matthieu, fils d’Alphée, l’heure a sonné. Viens. Suis-moi, lui déclare Jésus majestueusement.
       – Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour toi, pas pour moi, que je le dis…
       – Viens, suis-moi, Matthieu, fils d’Alphée, répète Jésus plus doucement.
       – Ah ! Comment puis-je avoir trouvé grâce auprès de Dieu ? Moi… Moi…
       – Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, suis-moi. »
       Cette troisième invitation est une caresse.
       « Oh ! Tout de suite, mon Seigneur ! »
       En larmes, Matthieu sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses ou de fermer le coffre. Rien.
       « Où allons-nous, Seigneur ? demande-t-il quand il est près de Jésus. Où me conduis-tu ?
       – Chez toi. Veux-tu donner l’hospitalité au Fils de l’homme ?
       – Oh !… mais… mais que vont dire ceux qui te haïssent ?
       – Moi, j’écoute ce qu’on dit au Ciel, et j’entends : “ Gloire à Dieu pour un pécheur qui se sauve ! ” Et le Père dit : “ La miséricorde se lèvera éternellement dans les Cieux et se répandra sur la terre et puisque je t’aime d’un amour éternel, d’un amour parfait, je te fais miséricorde à toi aussi. ” Viens. Que par ma venue, ta maison, en plus de ton cœur, soit sanctifiée.
       – Je l’ai déjà purifiée par l’espérance que j’avais dans l’âme… mais que ma raison ne pouvait croire vraie… Oh ! M’admettre dans la compagnie de tes saints… » et il regarde les disciples.
       « Oui, avec mes amis. Venez. Je vous unis. Et soyez frères. »
       Les disciples en sont tellement stupéfaits qu’ils n’ont toujours pas su que dire. Ils ont marché en groupe, derrière Jésus et Matthieu, sur la place tout ensoleillée et maintenant totalement déserte, par un bout de route qui brûle sous un soleil éblouissant. Il n’y a pas âme qui vive dans les rues, rien d’autre que le soleil et la poussière. Tome 2 – ch 97.3