Mercredi 7 décembre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Matthieu 11, 28-30

En ce temps-là, Jésus prit la parole : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. Prenez sur vous mon joug, devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. Oui, mon joug est facile à porter, et mon fardeau, léger. »

Vous trouverez le repos pour votre âme.
Il est nécessaire de se reposer dans son propre centre qui est Dieu.

 

Le livre du Ciel Tome 3, 20 mai 1900
Me trouvant hors de mon corps, il me sembla que nous étions dans la nuit : j’ai vu l’univers entier, l’ordre parfait de la nature, le ciel étoilé, le silence de la nuit. Il me semblait que tout avait une signification. Pendant que je contemplais cela, il me sembla voir Notre Seigneur qui me disait : « Toute la nature invite au repos. Mais qu’est le vrai repos ? C’est le repos intérieur, le silence de tout ce qui n’est pas Dieu. Tu vois les étoiles scintiller d’une lumière modérée, pas éblouissante comme celle du soleil, le silence de toute la nature, du genre humain et des
animaux. Tous cherchent une place, un refuge où être en silence et se reposer de la fatigue de la vie, chose qui est nécessaire pour le corps et beaucoup plus pour l’âme. « Il est nécessaire de se reposer dans son propre centre qui est Dieu. Mais, pour pouvoir le faire, le silence intérieur est nécessaire, au même titre que, pour le corps, le silence
extérieur est nécessaire afin de pouvoir dormir paisiblement. En quoi donc consiste ce silence intérieur ? À faire taire ses passions en les tenants en échec, à imposer le silence à ses désirs, ses inclinations et ses sentiments, en somme, à tout ce qui n’est pas Dieu. Quel est le moyen de parvenir à cela ? Le moyen unique et indispensable est de démolir son être selon la nature en le réduisant à rien, comme c’était sa situation avant qu’il soit créé. Quand il a été réduit à rien, il faut le recouvrer en Dieu. « Ma fille, toute chose a commencé dans le néant, même cette grande machine de l’univers que tu regardes et qui a tant d’ordre. Si, avant d’avoir été créée, elle avait été quelque chose, je n’aurais pas pu y faire intervenir ma Main créatrice pour la créer avec une telle maîtrise, si parée et splendide. J’aurais eu à défaire d’abord tout ce qui aurait existé avant, puis à tout refaire comme il m’aurait plu. Tous mes travaux dans l’âme débutent à partir du néant. Quand il y a un mélange d’autre chose, ce n’est pas convenable pour ma Majesté d’y descendre et d’y travailler. Mais, quand l’âme est réduite à néant et qu’elle vient vers Moi,
plaçant son être dans le mien, alors Je travaille comme le Dieu que Je suis et elle trouve son vrai repos. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Vous rappelez-vous le jour où je vous ai dit que l’espérance est comme le bras transversal du doux joug qui soutient la foi et la charité, et qu’elle est le gibet de l’humanité et le trône du salut ? Oui ? Mais vous n’avez pas compris le sens de mes mots. Alors pourquoi ne pas m’en avoir demandé l’explication ? Moi, je vous la donne. C’est un joug, car elle oblige l’homme à rabaisser son stupide orgueil sous le poids des vérités éternelles, et c’est le gibet de cet orgueil. L’homme qui espère en Dieu son Seigneur humilie nécessairement son orgueil qui voudrait se proclamer “ dieu ”. Il reconnaît qu’il n’est rien et que Dieu est tout, qu’il ne peut rien et que Dieu peut tout, que, comme homme, il est pous­sière qui passe alors que Dieu est une éternité qui élève la poussière à un degré supérieur, en lui donnant une récompense d’éternité. L’homme se cloue à sa croix sainte pour parvenir à la Vie. Et il est crucifié par les flammes de la foi, de la charité, mais il est élevé au Ciel par l’espérance, qui est entre elles deux. Mais retenez bien cet enseignement : si la charité fait défaut, le trône est sans lumière et le corps, décloué d’un côté, pend vers la fange parce qu’il ne voit plus le Ciel. Il annule ainsi les effets salutaires de l’espérance et finit par rendre stérile la foi elle-même : en effet, détaché de deux des trois vertus théologales, on tombe dans une faiblesse et dans un froid mortels.
       Ne repoussez pas Dieu, même dans les moindres choses. Or c’est repousser Dieu que de refuser une aide à son prochain à cause d’un orgueil païen.
       Ma doctrine est un joug qui fait plier l’humanité coupable et c’est un maillet qui brise l’écorce dure pour en libérer l’esprit. C’est un joug et un maillet, oui. Néanmoins, celui qui l’accepte ne sent pas la lassitude que donnent les autres doctrines humaines et toutes les autres chaînes humaines. Celui qui s’en fait frapper ne ressent pas la douleur d’être brisé dans son moi humain, mais il éprouve un sentiment de libération. Pourquoi cherchez-vous à en être délivrés pour la remplacer par tout ce qui est plomb et douleur ?
       Vous avez tous vos souffrances et vos fatigues. L’humanité tout entière a des souffrances et des fatigues supérieures, parfois, aux forces humaines. Depuis l’enfant comme celui-ci qui porte déjà sur ses petites épaules un grand fardeau qui le fait ployer et enlève le sourire enfantin à ses lèvres et l’insouciance à son esprit qui, toujours humainement parlant, ne sera plus jamais celui d’un enfant, jusqu’au vieillard qui penche vers la tombe avec toutes les déceptions, les peines et les blessures de sa longue vie.
       Mais c’est dans ma Doctrine et dans la foi en moi que se trouve le soulagement de ces poids écrasants. C’est pourquoi on l’appelle la “ Bonne Nouvelle ”. Qui l’accepte et lui obéit sera bienheureux dès cette terre parce qu’il aura Dieu pour le soulager et les vertus pour lui rendre le chemin aisé et lumineux, comme s’il avait des sœurs pleines de bonté qui, en le tenant par la main, éclairent sa route et sa vie par des lampes allumées et lui chantent les éternelles promesses de Dieu jusqu’au moment où, laissant son corps fatigué tomber en paix sur la terre, il se réveille au paradis. Tome 4 – ch 268.7