Vendredi 4 novembre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté

De l’Évangile de Luc 16, 1-8

En ce temps-là, Jésus disait aux disciples : « Un homme riche avait un gérant qui lui fut dénoncé comme dilapidant ses biens. Il le convoqua et lui dit : “Qu’est-ce que j’apprends à ton sujet ? Rends-moi les comptes de ta gestion, car tu ne peux plus être mon gérant.” Le gérant se dit en lui-même : “Que vais-je faire, puisque mon maître me retire la gestion ? Travailler la terre ? Je n’en ai pas la force. Mendier ? J’aurais honte. Je sais ce que je vais faire, pour qu’une fois renvoyé de ma gérance, des gens m’accueillent chez eux.” Il fit alors venir, un par un, ceux qui avaient des dettes envers son maître. Il demanda au premier : “Combien dois-tu à mon maître ?” Il répondit : “Cent barils d’huile.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu ; vite, assieds-toi et écris cinquante.” Puis il demanda à un autre : “Et toi, combien dois-tu ?” Il répondit : “Cent sacs de blé.” Le gérant lui dit : “Voici ton reçu, écris 80.” Le maître fit l’éloge de ce gérant malhonnête car il avait agi avec habileté ; en effet, les fils de ce monde sont plus habiles entre eux que les fils de la lumière. »

Un homme riche avait un gérant… Lc 16,1
Tu dois savoir que je suis le divin administrateur de mon Fiat dans la créature.
Le livre du Ciel Tome 28, 20 septembre 1930
Ma fille, les amertumes, les oppressions, et tout ce qui ne concerne pas mon Vouloir occupent un espace dans ton âme. Et ma Divine Volonté ne se sent pas libre d’étendre sa lumière pour faire se lever la vie en chaque particule et chaque recoin de ton âme avec sa vertu créatrice et vivifiante. Elle se sent entourée de nuages qui, bien que le soleil soit présent, s’interposent entre lui et la terre et empêchent ses rayons de descendre avec la plénitude de sa lumière pour illuminer la terre. Ma Volonté se sent bloquée par les nuages d’amertumes et d’oppressions pour étendre sa
lumière dans les profondeurs de la créature et dans les plus petits recoins de son âme, et ma Volonté se sent empêchée de pouvoir dire : « Tout dans la créature est ma Volonté, tout me concerne et tout est mien. » Et ton Jésus qui s’est efforcé de former une âme tout entière dans sa Volonté en souffre et reste bloqué dans ses œuvres.
Tu dois savoir que je suis le divin administrateur de mon Fiat dans la créature. Et lorsque je vois la créature disposée à faire ma Volonté en toute chose, en chaque acte qu’elle accomplit, je suis prêt à faire l’acte préparatoire. Supposons que tu veuilles faire un acte d’amour. Je me mets immédiatement au travail. Je place mon souffle dans cet acte d’amour. J’y place une dose de mon amour et je remplis l’acte d’une variété de beauté que contient ma Volonté. Et le divin administrateur de mon Vouloir que je suis administre ma Divine Volonté sur cet acte d’amour de telle sorte que cet acte, l’acte de la créature, est reconnu comme un acte qui sortirait du centre de ma Divinité. Je suis très jaloux des actes animés par ma Divine Volonté que veut faire la créature. Je ne permets aucune différence entre nos actes. Pour cela, je place ce qui est mien ainsi que mon œuvre dans l’acte de la créature. Et je dois faire cela en tous ses actes. Si la créature veut faire des actes d’adoration, de prières, de sacrifice, j’y place mon œuvre pour que cette adoration soit l’écho de l’adoration divine, sa prière l’écho de la mienne et son sacrifice la répétition du mien. En somme, je dois me trouver en chaque acte de la créature – ton Jésus, possesseur de ma Divine Volonté. Je ne serais par l’administrateur de ma Divine Volonté si je ne trouvais la sainteté, la pureté et l’amour de mon Humanité dans l’acte de la créature. Par conséquent, je veux trouver la créature libre de tout nuage qui pourrait porter ombrage à ma Divine Volonté. Par conséquent, sois attentive, ma fille. Ne fais pas obstacle à l’œuvre que je veux accomplir dans ton âme.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
(…) Rassuré sur son avenir, il alla tranquillement trouver son maître qui, de son côté, avait filé l’intendant et découvert son petit jeu. Il le loua pourtant :
       “ Ta manière d’agir n’est pas bonne, et je ne l’approuve pas. Mais je loue ton habileté. En vérité, en vérité, les enfants du siècle sont plus avisés que ceux de la Lumière. ”
       Ces mots du riche, je vous les dis moi aussi :
       “ La fraude n’est pas belle, et je n’approuverai jamais personne de s’y livrer. Mais je vous exhorte à être au moins comme les enfants du siècle, habiles à utiliser les moyens du siècle, pour les faire servir de monnaie pour entrer dans le Royaume de la Lumière. ” Pour le dire autrement : faites-vous des amis avec les richesses terrestres, ces moyens injustement répartis et employés à l’acquisition d’un bien-être passager, sans valeur dans le Royaume éternel : ces amis vous en ouvriront les portes. Faites du bien avec les moyens dont vous disposez, restituez ce que vous ou d’autres de votre famille ont pris indûment, libérez-vous de votre attachement maladif et coupable aux richesses. Tout cela sera comme des amis qui, à l’heure de votre mort, vous ouvriront les portes éternelles et vous recevront dans les demeures bienheureuses.
       Comment pouvez-vous exiger que Dieu vous donne ses richesses paradisiaques, s’il voit que vous ne savez pas faire bon usage même des biens terrestres ? Voulez-vous — par quelque supposition impossible — qu’il admette dans la Jérusalem céleste des éléments dissipateurs ? Non, jamais. Là-haut, on vivra dans la charité, la générosité et la justice. Tous pour Un et tous pour tous. La communion des saints est une société active et honnête, c’est une société sainte. Et il n’y a personne qui puisse y entrer, s’il s’est montré injuste et infidèle.
       Ne dites pas : “ Là-haut, nous serons fidèles et justes, car là-haut nous aurons tout sans crainte d’aucune sorte. ” Non. Qui est infidèle en peu de chose serait infidèle même s’il possédait le Tout, et qui est injuste dans les petites occasions le sera dans les grandes. Dieu ne confie pas ses vraies richesses à celui qui, dans l’épreuve terrestre, montre qu’il ne sait pas utiliser les biens terrestres. Comment pourrait-il vous donner un jour au Ciel la mission de soutenir vos frères sur la terre, quand vous avez montré que vous ne savez que soutirer et frauder ou conserver avidement ? Il vous refusera donc votre trésor, celui qu’il vous avait réservé, pour le donner à ceux qui ont su être avisés sur la terre, en faisant servir à des œuvres justes et saines ce qui est injuste et malsain.
       Personne ne peut servir deux maîtres. Car il sera du parti de l’un ou de l’autre, et il haïra l’un ou l’autre. Les deux maîtres que l’homme peut choisir sont Dieu ou Mammon. Mais si vous voulez appartenir au premier, vous ne pouvez revêtir les uniformes, écouter la voix, employer les moyens du second. » Tome 6 – ch 381.5