De l’Évangile de Luc 12, 54-59
Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ? Luc 12,56
« Ma fille, veux-tu savoir quels sont les signes, permettant de reconnaître si l’âme possède ma grâce ? »
Le livre du Ciel Tome 4, 30 juin 1901
« Ma fille, veux-tu savoir quels sont les signes, permettant de reconnaître si l’âme possède ma grâce ? » Je répondis : « Seigneur, fais comme il plaît à ta très sainte bonté ! » Il poursuivit : Le premier signe pour savoir si l’âme possède ma grâce, c’est que tout ce qu’elle peut entendre ou voir à l’extérieur d’elle et provenant de Dieu lui fait éprouver intérieurement une douceur et une suavité toutes divines, qui ne peuvent être comparables à rien d’humain ou de terrestre. Il en est comme pour une mère qui, simplement à la respiration ou à la voix de son enfant, reconnaît en lui le fruit de ses entrailles, ce qui la fait jubiler de joie. Il en est aussi comme pour deux amis intimes qui, à mesure qu’ils conversent ensemble, partagent mutuellement les mêmes sentiments, les mêmes intérêts, les mêmes joies et les mêmes afflictions. En voyant qu’ils ont les mêmes affinités, ils en éprouvent un
grand plaisir et une grande joie, et ils en retirent tellement d’amour qu’ils ne peuvent se détacher l’un de l’autre. Il en va ainsi pour la grâce intérieure qui réside dans l’âme. Lorsque la personne voit extérieurement le fruit de ce qui l’habite intérieurement, elle éprouve une joie et une douceur si grandes qu’elle ne peut l’exprimer.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :