Mercredi 19 octobre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 12, 39-48
 Le serviteur qui, connaissant la volonté de son maître, n’a rien préparé et n’a pas accompli cette volonté, recevra un grand nombre de coups. 
L’âme qui ne fait pas ma Volonté n’a pas de droits. Lc 12,47

 

Le livre du Ciel Tome 11, 5 février 1913
« Ma fille, l’âme qui ne fait pas ma Volonté n’a pas raison de vivre sur la terre. Sa vie est sans signification et sans but. Elle est comme un arbre incapable de donner du fruit ou qui, au mieux, donne des fruits empoisonnés qui
l’empoisonnent elle-même et empoisonnent ceux qui risquent imprudemment d’en manger, un arbre qui ne fait rien d’autre que de voler le fermier qui bêche péniblement le sol autour de lui. Ainsi, l’âme qui ne fait pas ma Volonté se maintient dans l’attitude de me voler. Et ses vols se transforment en poison. Elle me vole les fruits de la Création, de la Rédemption et de la Sanctification. Elle me vole la lumière du soleil, la nourriture qu’elle prend, l’air qu’elle respire, l’eau qui étanche sa soif, le feu qui la réchauffe et le sol qu’elle foule. Car tout cela
appartient aux âmes qui font ma Volonté. Tout ce qui m’appartient appartient à ces âmes. L’âme qui ne fait pas ma Volonté n’a pas de droits. Je me sens continuellement volé par elle. Elle doit être
considérée comme une étrangère indésirable et, conséquemment, elle
doit être enchaînée et jetée dans la prison la plus obscure. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Bienheureux le serviteur que le maître, en revenant à sa maison, trouve en train d’agir avec fidélité, habileté et justice. En vérité je vous dis qu’il l’établira intendant des autres propriétés aussi, de toutes ses propriétés, se reposant et se réjouissant en son cœur pour la sécurité que ce serviteur lui donne.

Mais si ce serviteur dit : “Oh ! c’est bon ! Le maître est très loin et il m’a écrit que son retour sera retardé. Je peux donc faire ce que bon me semble et puis, quand je verrai que son retour est proche, j’y pourvoirai”. Et il commencera à manger et à boire jusqu’à en être ivre et à donner des ordres d’ivrogne.

396> Comme les bons serviteurs qui dépendent de lui refusent de les exécuter pour ne pas faire tort à leur maître, il se met à battre les serviteurs et les servantes jusqu’à les rendre malades et languissants. Il croit être heureux et il dit : “Je goûte enfin ce que c’est qu’être maître et d’être craint de tous”.

Mais, que lui arrivera-t-il ? Il lui arrivera que le maître reviendra au moment où il s’y attend le moins, en le surprenant justement en train d’empocher l’argent ou de corrompre quelque serviteur parmi les plus faibles. Alors, je vous le dis, le maître le chassera de sa place d’intendant et jusque des rangs de ses serviteurs, car il n’est pas permis de garder les infidèles et les traîtres parmi des serviteurs honnêtes.

Et il sera d’autant plus puni que le maître l’avait davantage aimé et instruit. Car plus on connaît la volonté et la pensée du maître, plus on est tenu de l’accomplir avec exactitude. S’il n’agit pas comme le maître le lui a dit, en détail, comme à aucun autre, il recevra de nombreux coups, alors que celui, en tant que serviteur de second rang est bien peu au courant et se trompe tout en croyant bien faire, sera moins puni. A qui on a beaucoup donné, il sera beaucoup demandé, et il devra rendre beaucoup, celui qui a été chargé de beaucoup, car mes intendants devront rendre compte même de l’âme d’un tout petit d’une heure.       Tome 4, chapitre 276.