mercredi 7 septembre 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’Évangile de Luc 6, 20-26
Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent et vous excluent, quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable, à cause du Fils de l’homme. Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie, car alors votre récompense est grande dans le ciel ; Lc 6, 22-23
Ne me laisse jamais seul afin que je puisse répéter ma vie en toi. Rendons grâce à Dieu !
Le livre du Ciel Tome 31, 5 mars 1933
Je peux dire que lorsque je suis venu sur la terre, je n’ai pas fait un pas sans être transpercé par le clou de la
volonté humaine. Depuis le moment de ma naissance jusqu’à l’instant de ma mort, la volonté humaine a formé le plus dur et le plus continuel des martyres, car elle a transformé en laideur ma plus belle œuvre créatrice. Et moi, en tout ce que j’ai fait et souffert, j’avais toujours en vue la volonté humaine pour la mettre en sûreté. Et, oh ! combien j’aime la créature qui appelle mes actes, s’unit à moi, et sur le feu de mon sacrifice même et de mon amour, se sacrifie elle-même pour obtenir le grand bien que ma Volonté soit connue et qu’elle domine le vouloir
humain, source de tous les maux de la pauvre créature. Par conséquent, je te veux toujours avec moi. Ne me laisse jamais seul afin que je puisse répéter ma vie en toi. Rendons grâce à Dieu !

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Bienheureux serai-je si je suis pauvre en esprit. ”
       Ah ! Fièvre satanique des richesses, à quels délires tu conduis les hommes ! Les riches comme les pauvres : le riche qui vit pour son or, idole infâme de son âme en ruines ; le pauvre qui vit dans la haine du riche qui possède l’or : même s’il ne se rend pas matériellement homicide, il profère ses anathèmes contre les riches, leur souhaitant toutes sortes de maux. Il ne suffit pas de ne pas commettre le mal, il faut encore ne pas désirer le faire. Celui qui maudit en souhaitant malheurs et mort n’est pas bien différent de celui qui tue matériellement, car il porte en lui le désir de voir périr celui qu’il hait. En vérité, je vous dis que le désir n’est qu’un acte que l’on retient, comme le fruit d’une conception, déjà formé mais pas encore expulsé. Le désir mauvais empoisonne et corrompt, car il dure plus longtemps que l’acte violent et s’enracine donc plus profondément.
       Même si l’homme pauvre en esprit est matériellement riche, il ne pèche pas à cause de son or, mais grâce à lui, il réalise sa sanctification parce qu’il le transforme en amour. Il est aimé et béni : il ressemble à ces sources qui sauvent les voyageurs dans les déserts et qui s’offrent sans avarice, heureuses de pouvoir se donner pour soulager ceux qui désespèrent. S’il est réellement pauvre, il est heureux dans sa pauvreté et trouve son pain agréable. Il est joyeux car il échappe à la fièvre de l’or, son sommeil ignore les cauchemars et il se lève frais et dispos pour se mettre tranquillement à son travail, qui lui est léger parce qu’il le fait sans avidité ni envie.
       Ce qui enrichit l’homme, c’est matériellement son or, moralement ses affections. Sous le terme “ or ”, on comprend non seulement les ressources pécuniaires, mais aussi les maisons, les terres, les bijoux, les meubles, les troupeaux, en somme tout ce qui rend la vie matériellement aisée. Les richesses morales consistent dans les liens de parenté ou de mariage, les amitiés, les richesses intellectuelles, les charges publiques. Comme vous le voyez, pour la première catégorie le pauvre peut dire : “ Oh, pour moi, il me suffit de ne pas envier celui qui possède et je me contente de la situation de pauvreté qui m’est imposée ” ; pour la seconde, le pauvre doit encore se surveiller, car le plus misérable des hommes peut devenir coupable si son esprit n’est pas détaché. Celui qui s’attache immodérément à quoi que ce soit pèche. Tome 3 – ch 170.