Lundi 15 août 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté

 Assomption de la Vierge Marie

De l’Évangile de Luc 1, 39-56
 Mon âme exalte le Seigneur, exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur ! Luc 1,46
C’est pourquoi elle peut donner son Dieu à tous, car elle le possède.
Le livre du Ciel Tome 36, 15 août 1938
Ma bienheureuse fille, aujourd’hui, la fête de l’Assomption est la plus belle, la plus sublime et la plus grande fête dans laquelle nous sommes le plus glorifiés, aimés et honorés. Le ciel et la terre sont investis d’une joie inhabituelle jamais encore expérimentée. Les anges et les saints se sentent eux-mêmes investis par des mers de joies nouvelles et de bonheurs nouveaux, et ils chantent les louanges de la Reine souveraine avec des cantiques nouveaux qui l’emportent sur tout et donne de la joie à tous. C’est aujourd’hui la fête des fêtes. C’est l’unique et le nouveau qui n’a jamais été répété. Aujourd’hui, le jour de l’Assomption, la Divine Volonté opérant dans la Dame souveraine a été célébrée pour la première fois. Les merveilles sont ravissantes. En chacun de ses plus petits actes, même dans son souffle et dans son mouvement, on peut voir un si grand nombre de nos vies divines qui s’écoulent comme autant de rois dans ses actes, qui l’inondent mieux que de brillants soleils, qui l’entourent d’ornements et la rendent si belle qu’elle fait l’enchantement des célestes Régions. Cela te semble-t-il peu de chose que chacun de ses souffles, de ses mouvements, de ses travaux et de ses peines ait été rempli de tant de nos vies divines ? Le grand
prodige de la vie opérante de ma Volonté dans la créature est exactement cela : former autant de nos vies divines que d’entrées de ma Volonté dans le mouvement et dans les actes de la créature. Et comme mon Fiat possède la vertu de bilocation et de répétition, et qu’il répète toujours sans jamais s’arrêter ce qu’il fait, la grande Dame sent ces vies divines se multiplier en elle, ce qui ne fait qu’étendre immensément ses mers d’amour, de beauté, de puissance et de sagesse infinie. Tu dois savoir que la multiplicité des actes qu’elle possède contient tant de nos vies divines qu’en entrant dans le ciel, elle peupla toute la céleste région qui ne put les contenir toutes, et qu’elles remplirent toute la Création. Il n’y a donc pas de lieu où ne s’écoulent ses mers d’amour et de puissance, et toutes nos vies dont elle est la propriétaire et la Reine. Nous pouvons dire qu’elle nous domine, et que nous la dominons. Et en se déversant dans notre immensité, notre puissance et notre amour, elle a peuplé tous nos attributs de ses actes et de toutes nos vies divines qu’elle avait conquises. Ainsi, de partout, de l’intérieur et de l’extérieur
de nous, de l’intérieur des choses créées et dans les lieux cachés les plus reculés, nous nous sentons aimés et glorifiés par cette céleste Créature et par toutes nos vies divines que notre Fiat a formées en elle. Oh ! puissance de notre Vouloir, toi seul peux accomplir tant de prodiges au point de créer tant de nos vies divines dans celle qui te laisse dominer, pour nous faire aimer et glorifier comme nous le méritons et le voulons ! C’est pourquoi elle peut donner son Dieu à tous, car elle le possède. Plus encore, sans perdre aucune de nos vies divines, lorsqu’elle voit une
créature disposée et qui veut recevoir notre vie, elle a la vertu de reproduire de l’intérieur de notre vie ce qu’elle possède : une autre de nos vies divines pour la donner à celle qui nous veut. Cette Reine Vierge est un prodige continu. Ce qu’elle a fait sur la terre, elle le continue au ciel. Parce que notre Volonté, quand elle opère autant dans la créature qu’elle le fait en nous, cet acte alors ne finit jamais. Et lorsque notre Volonté demeure dans la créature, elle peut se donner à tous. Le soleil arrête-t-il de donner sa lumière parce qu’il a tant donné aux générations humaines ? Pas du tout. Même s’il a tellement donné, il est toujours riche de sa lumière, sans perdre même une seule goutte de lumière. Ainsi, la gloire de cette Reine est insurpassable, parce qu’elle a en sa possession notre Volonté opérante qui a la vertu de former dans la créature des actes éternels et infinis. Elle nous aime toujours et ne cesse jamais de nous aimer avec nos vies qu’elle possède. Elle nous aime avec notre amour. Elle nous aime partout. Son amour remplit le ciel et la terre et court se décharger dans notre sein divin. Et nous l’aimons tellement que nous ne savons comment être sans l’aimer. Et alors qu’elle nous aime, elle aime toutes les créatures et nous fait aimer par toutes. Qui peut lui résister et ne pas lui donner ce qu’elle veut ? De plus, c’est notre Vouloir lui-même qui demande ce qu’elle veut et qui, par ses liens éternels, nous lie partout ; et nous ne pouvons rien lui refuser. Ainsi, la fête de l’Assomption est la plus belle, parce que c’est la fête de ma Volonté opérante dans cette grande Dame, ce qui l’a rendue si riche et si belle que les cieux sont incapables de la contenir. Les anges eux-mêmes en restent muets et ne savent comment parler de ce que ma Volonté accomplit dans la créature. Après quoi, mon esprit demeurait émerveillé en pensant aux grands prodiges que le divin Fiat a opérés et continue d’opérer dans la céleste Reine. Et mon bien-aimé Jésus ajouta : Ma fille, sa beauté est inatteignable ; elle enchante, fascine et conquiert. Son amour est si grand qu’il s’offre à tous, qu’il aime tous et laisse derrière lui des mers d’amour. On peut l’appeler Reine de l’amour, Conquérante de l’amour, qui a tellement aimé que par cet amour, elle a gagné son Dieu.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mais Élisabeth, après être restée une minute comme recueillie en elle-même, lève un visage tellement radieux qu’il semble rajeuni. Elle regarde Marie avec vénération en souriant comme si elle voyait un ange et puis elle s’incline en un profond salut en disant :

 

 “Bénie es-tu parmi toutes les femmes ! Béni le Fruit de ton sein ! (elle prononce ainsi deux phrases bien détachées). Comment ai-je mérité que vienne à moi, ta servante, la Mère de mon Seigneur ? Voilà qu’au son de ta voix l’enfant a bondi de joie dans mon sein, et lorsque je t’ai embrassée, l’Esprit du Seigneur m’a dit les très hautes vérités dans les profondeurs de mon cœur. Bienheureuse es-tu d’avoir cru qu’à Dieu serait possible même ce qui ne semble pas possible à l’esprit humain ! Bénie es-tu parce que, grâce à ta foi, tu feras accomplir les choses qui t’ont été prédites par le Seigneur et les prophéties des Prophètes pour ce temps-ci ! Bénie es-tu pour le Salut que tu as engendré pour la descendance de Jacob ! Bénie es-tu pour avoir apporté la Sainteté à mon fils qui, je le sens, bondit comme une jeune chevrette pour la joie qu’il éprouve, en mon sein ! C’est qu’il se sent délivré du poids de la faute, appelé à être le Précurseur, sanctifié avant la Rédemption par le Saint qui croît en toi !”

136> Marie, avec deux larmes, qui comme des perles descendent de ses yeux qui rient vers sa bouche qui sourit, le visage levé vers le ciel et les bras levés aussi, dans la pose que plus tard, tant de fois aura son Jésus, s’écrie :  “Mon âme magnifie son Seigneur [1] et elle continue le cantique comme il nous a été transmis [2]. À la fin, au verset : “Il a secouru Israël son serviteur… etc…” elle croise les mains sur sa poitrine, s’agenouille, prosternée jusqu’à terre en adorant Dieu.    Tome 1, chapitre 21.