Vendredi 29 juillet 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 10, 38-42
 Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée. Lc 10,42
Celle qui possède le meilleur doit laisser de côté le moindre, et celle qui doit prendre le soleil et s’en réjouir ne doit pas s’intéresser aux petites lumières.

 

Le livre du Ciel Tome 32, 2 septembre 1933
Ma fille, tu dois savoir que pour celle qui vit dans ma Divine Volonté il n’y a pas de temps à perdre. Elle ne doit pas non plus se préoccuper de bagatelles que sont ses peurs, ses agitations et ses doutes. Celle qui possède le meilleur doit laisser de côté le moindre, et celle qui doit prendre le soleil et s’en réjouir ne doit pas s’intéresser aux
petites lumières. Le jour a plus de valeur que la nuit et si elle veut s’occuper des deux, elle risque de ne pas profiter de la pleine lumière du soleil ou de tout ce que le plein jour peut faire ; et il se peut qu’en s’occupant de ce qui est moindre, elle perde le meilleur. D’autant plus que ma Divine Volonté veut toujours être dans l’acte de donner à celle qui vit en elle, et la créature doit toujours être dans l’acte de recevoir ; si la créature veut s’intéresser à autre chose, ma Volonté est contrainte de s’arrêter parce qu’elle ne trouve pas la créature prête à recevoir ce qu’elle veut donner et cela brise le divin courant ; et si tu savais ce que cela veut dire, combien tu resterais attentive. De plus, tu
dois savoir que lorsque la créature agit dans ma Divine Volonté, elle entre dans les banques divines pour y effectuer des transactions d’une valeur infinie. Comme elle vient dans notre Vouloir et bien que petite, elle vient alors en maîtresse et se fait propriétaire de ce que possèdent nos banques. Elle prend tout ce qu’elle peut prendre et comme elle ne peut pas tout emporter avec elle de ce qu’elle prend, elle en laisse en dépôt avec nos propres trésors. Nous la laissons faire et nous nous réjouissons de ses transactions, et telle est notre bonté que nous lui
donnons de l’intérêt sur les acquisitions qu’elle vient de faire. Ainsi, chaque fois que la créature accomplit ses actes dans notre Volonté, elle ouvre le commerce entre le ciel et la terre et met en circulation notre sainteté, notre puissance, notre bonté et notre amour, et pour ne pas être en reste avec notre créature bien-aimée, elle s’élève et nous descendons dans les profondeurs du vouloir humain et, en ouvrant notre commerce, nous faisons l’acquisition de la volonté humaine, une opération que nous désirons beaucoup et qui nous est très agréable.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

 

Mais le Paradis est sans limites ! Que dirais-tu d’un roi qui n’aurait qu’une gemme dans son trésor ? Même si c’était la gemme par excellence ?
Quand j’aurai ouvert les portes du Royaume des Cieux… – ne soupire pas, Marie, c’est pour cela que je suis venu – beaucoup de justes et de petits entreront, troupe candide derrière la pourpre du Rédempteur. Mais ce sera encore peu pour peupler les Cieux de gemmes et former les citoyens de la Jérusalem éternelle. Et ensuite… lorsque la Doctrine de Vérité et de Sanctification sera connue par les hommes, lorsque ma Mort aura redonné la Grâce aux hommes, comment les adultes pourraient-ils conquérir les Cieux, si la pauvre vie humaine est une fange continuelle qui rend impur ? Alors donc est-ce que mon Paradis appartiendra aux seuls petits ? Oh ! non ! Il faut savoir devenir des enfants, mais c’est aussi aux adultes qu’est ouvert le Royaume. Comme des petits… Voilà la pureté.
Tu vois cette eau ? Elle paraît si limpide, mais observe : il suffit qu’avec un jonc j’en remue le fond pour qu’elle se trouble. Des détritus et de la boue affleurent. Son cristal devient jaunâtre et personne n’en boirait plus. Mais si j’enlève le jonc, la paix revient et l’eau revient peu à peu à sa limpidité et à sa beauté. Le jonc c’est le péché. Il en est ainsi des âmes. Le repentir, crois-le, est ce qui purifie les âmes…”

 377.5 – Marthe survient toute essoufflée :
“Tu es encore ici, Marie ? Et moi je me fais tant de soucis !… L’heure avance. Les invités seront bientôt là, et il y a tant à faire. Les servantes sont au pain, les serviteurs découpent et font cuire les viandes. Moi je prépare les nappes, les tables et les boissons. Mais il y a encore les fruits à cueillir et l’eau de menthe et de miel à préparer…”
Marie écoute tant soit peu les lamentations de sa sœur. Avec un sourire bienheureux, elle continue de regarder Jésus sans bouger de place.
Marthe réclame l’aide de Jésus :
“Maître, regarde comme je suis échauffée. Te paraît-il juste que je sois seule à faire les préparatifs ? Dis-lui, Toi, de m’aider.”
144> Marthe est vraiment énervée.
Jésus la regarde avec un sourire qui est à moitié doux, à moitié un peu ironique, ou plutôt moqueur.
Marthe s’offense un peu :
“Je parle sérieusement, Maître. Regarde-la comment elle est oisive pendant que je travaille. Et elle est ici à regarder…”
Jésus prend un air plus sérieux :
“Ce n’est pas de l’oisiveté, Marthe. C’est de l’amour. L’oisiveté, c’était avant. Et tu as tant pleuré pour cette oisiveté indigne. Tes larmes ont rendu encore plus agile ma démarche pour la sauver pour Moi et la rendre à ton honnête affection. Voudrais-tu lui disputer l’amour qu’elle a pour son Sauveur ? Préférerais-tu alors qu’elle soit loin d’ici pour ne pas te voir travailler, mais aussi loin de Moi ? Marthe, Marthe ! Dois-je donc te dire qu’elle (et Jésus lui met la main sur la tête), venue de si loin, t’a surpassée en amour ? Dois-je donc dire qu’elle, qui ne savait pas une seule parole de bien, est maintenant savante dans la science de l’amour ? Laisse-la à sa paix ! Elle a été si malade ! Maintenant c’est une convalescente qui revient à la santé en buvant les boissons qui la fortifient. Elle a été tellement tourmentée… Maintenant, sortie du cauchemar, elle regarde autour d’elle et en elle, et elle se découvre nouvelle et elle découvre un monde nouveau. Laisse-la s’en donner la sécurité. C’est avec son “nouveau” qu’elle doit oublier le passé et se conquérir l’éternité… Elle ne sera pas seulement conquise par le travail, mais aussi par l’adoration. Il aura une récompense celui qui aura donné un pain à l’apôtre et au prophète, mais double récompense aura celui qui aura oublié même de se nourrir pour m’aimer, parce qu’il aura eu l’esprit plus grand que la chair, un esprit qui aura crié plus fort que les besoins humains, même licites. Tu te préoccupes de trop de choses, Marthe. Pour elle, il n’y en a qu’une seule. Mais c’est celle qui suffit à son esprit et surtout à son Seigneur qui est aussi le tien. Laisse tomber les choses inutiles. Imite ta sœur. Marie a choisi la meilleure part. Celle qui ne lui sera jamais ôtée.  Tome 6, chapitre 377.