Luisa a droite ! Trois personnes distinctes sur terre… En compagnie de Jésus, j’ai continué à voyager dans sa Volonté en refaisant tout ce qu’il a fait. Puis, nous avons regardé la terre : que de choses abominables nous y avons vues ; comme nous avons été horrifiés par les préparatifs de guerre ! Tremblante, je retournai dans mon corps. Jésus revint un peu plus tard et continua de me parler de sa très sainte Volonté en disant : « Ma fille, ma Volonté au Ciel est celle du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. Elle est une. Quoique les trois Personnes soient distinctes, leur Volonté est une. Puisque c’est une seule Volonté qui agit en nous, elle constitue notre bonheur et notre égalité en amour, pouvoir, beauté, etc. Si, au lieu d’une Volonté divine unique, il y en avait trois, nous ne saurions être heureux, encore moins rendre les autres heureux. De plus, nous serions inégaux en pouvoir, sagesse et sainteté, etc. Notre Volonté unique est notre seul bien, duquel coulent des mers de bonheur. Voyant la grande valeur qui résulte de notre unité d’action dans la Divine Volonté, notre Volonté veut aussi agir en unité dans trois personnes distinctes sur la terre : la Mère, le Fils, et la fiancée. De ces trois Personnes, d’autres mers de bonheur couleront, apportant un bien immense à tous les voyageurs. » Abasourdie, je lui ai dit : « Mon Amour, qui sont la Mère, le Fils et la fiancée, ces trois heureuses personnes qui constituent une Trinité sur la terre et en lesquelles ta Volonté est une ? » Il répondit : « N’as-tu donc pas compris ? Deux de ces personnes ont déjà assumé cet honneur : ma Mère et moi-même, moi qui suis le Verbe éternel, le Fils du Père éternel et le Fils de la Mère céleste ; en vertu de mon incarnation dans son sein, je suis vraiment son Fils. La fiancée est la petite fille de ma Volonté. Je suis au centre, ma Mère est à ma droite et la fiancée à ma gauche. Quand ma Volonté agit, elle fait écho vers la droite et vers la gauche, formant une unique Volonté. « J’ai déversé beaucoup de grâces en toi ; je t’ai ouvert les portes de ma Volonté, te révélant les secrets et les merveilles qu’elle comporte et ouvrant bien des voies vers toi afin que l’écho de ma Volonté t’atteigne. En perdant ta propre volonté, tu dois vivre uniquement dans la mienne. N’es-tu pas heureuse ? » Je répondis : « Merci, ô Jésus, et permets, je t’en supplie, que je suive toujours ta Volonté. » Vol 15, 24 janvier 1923