« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin. Je veux la miséricorde, non le sacrifice » Mt 9,12-13 Je me complais à couronner tous mes attributs de Miséricorde.
Le Livre du Ciel Tome 9, 11 décembre 1910
Ma fille, la Justice et la Miséricorde sont en lutte continuelle. Mais la miséricorde gagne plus souvent que la Justice. Quand une âme est parfaitement unie à ma Volonté, elle prend part à mes actions. Et quand elle satisfait par ses souffrances, la Miséricorde obtient ses plus belles victoires sur la Justice. Puisque Je me complais à couronner tous mes attributs de Miséricorde, y compris la Justice, quand Je me vois importuné par une âme unie à Moi. Alors, pour la contenter, Je cède devant elle puisqu’elle a abandonné tout d’elle-même dans ma Volonté. C’est ce qui explique pourquoi Je ne viens pas quand Je ne veux pas céder. Parce que Je ne pense pas être capable de résister.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les pièces de monnaie. Il les répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part.
A peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge-t-elle sur le comptoir que Matthieu lève la tête pour voir qui vient le payer en retard. Pierre tire alors Jésus par la manche pour lui dire :
« Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu ? »
Mais Jésus ne répond pas. Il fixe les yeux sur Matthieu, qui s’est levé immédiatement en signe de respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autre fois, un regard de juge sévère. C’est un regard d’appel, un regard aimant, qui l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu rougit. Il ne sait que faire, que dire…
« Matthieu, fils d’Alphée, l’heure a sonné. Viens. Suis-moi, lui déclare Jésus majestueusement.
– Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour toi, pas pour moi, que je le dis…
– Viens, suis-moi, Matthieu, fils d’Alphée, répète Jésus plus doucement.
– Ah ! Comment puis-je avoir trouvé grâce auprès de Dieu ? Moi… Moi…
– Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, suis-moi. »
Cette troisième invitation est une caresse.
« Oh ! Tout de suite, mon Seigneur ! »
En larmes, Matthieu sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses ou de fermer le coffre. Tome 2 – ch 97.3