il est d’abord nécessaire que l’homme sache que, par ma Vie et ma Passion, il peut obtenir le pardon et le salut.
Le livre du Ciel Tome 16, 13 août 1923
Oh ! Combien il fut plus facile pour moi d’implorer pour le salut de l’homme que de refaire son intérieur dans ma Divine Volonté ! Et si je n’avais pas fait cela, la Rédemption n’aurait pas été complète, n’aurait pas été un travail digne d’un Dieu. Je n’aurais ni renouvelé toutes les parties de l’homme, ni restauré en lui la sainteté qu’il avait perdue en brisant ses relations avec la Divine Volonté. Le projet est déjà réalisé. Mais avant de le faire connaître, il est d’abord nécessaire que l’homme sache que, par ma Vie et ma Passion, il peut obtenir le pardon et le salut. Cela le dispose à apprendre par la suite comment j’ai imploré pour lui la chose la plus grande et la plus importante : le retour de sa volonté dans la mienne afin que sa noblesse soit retrouvée, que les ponts entre sa volonté et la mienne soient refaits et qu’il retrouve ainsi son état original. « Ma fille, ma Sagesse éternelle avait décrété qu’une céleste créature, la plus sainte de toutes, allait être à l’origine de la nouvelle élévation de l’homme dans ma Divine Volonté. Maintenant, par le moyen d’une autre créature, laquelle je veux faire entrer dans les éternelles demeures de ma Volonté en liant sa volonté à la mienne, en l’unissant à tous mes actes, en ramenant son intérieur dans le Soleil de mon Éternelle Volonté, Je veux ouvrir le champ de ce projet aux générations, de telle sorte que quiconque le voudra puisse y accéder. Et si, jusqu’à présent, les créatures ont pu profiter des biens de la Rédemption, elles pourront dorénavant aller plus loin et profiter des fruits du que ta Volonté soit faite sur la terre comme au Ciel, retrouver ce bonheur perdu, cette noblesse et cette paix toute céleste que, en faisant sa volonté, l’homme a fait disparaître de la surface de la terre. C’est la plus grande grâce que je puisse donner à l’homme. Car, en le ramenant dans ma Volonté, Je lui redonne tous les biens dont Je l’avais fourni en le créant. Sois donc attentive, car il s’agit d’ouvrir un grand domaine de Biens pour tous tes frères. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
« Maître ! Crie Pierre du milieu de la foule, il y a ici des malades. Deux peuvent attendre que tu sortes, mais celui-ci est bloqué par la foule… et puis il ne peut se tenir debout, et nous ne pouvons passer. Je le renvoie ?
– Non, descendez-le par le toit.
– Bien, nous le faisons tout de suite. »
On entend marcher sur le toit de la pièce ; comme elle ne fait pas vraiment partie de la maison, elle n’a pas de terrasse de ciment, mais une sorte de revêtement de fascines qui porte des espèces d’ardoises. Je ne sais de quelles pierres il peut s’agir. On pratique une ouverture et, avec des cordes, on descend le grabat sur lequel se trouve l’infirme. Il arrive juste devant Jésus. La foule s’agglutine plus encore, pour mieux voir.
« Tu as eu une grande foi, comme aussi tes porteurs.
– Oh ! Seigneur ! Comment ne pas en avoir pour toi ?
– Eh bien, je te le dis : mon fils (l’homme est jeune), tous tes péchés te sont remis. »
L’homme le regarde en pleurant… Peut-être reste-t-il un peu insatisfait parce qu’il espérait une guérison physique. Les pharisiens et les docteurs murmurent. Du nez, du front et de la bouche, ils font une grimace dédaigneuse.
« Pourquoi ces murmures, dans vos cœurs plus encore que sur vos lèvres ? D’après vous, est-il plus facile de dire au paralytique : “ Tes péchés te sont remis ”, ou bien : “ Lève-toi, prends ton grabat et marche ” ? Vous pensez que seul Dieu peut remettre les péchés, mais vous ne savez pas dire ce qu’il y a de plus grand, car cet homme, qui a perdu l’usage de ses facultés corporelles, a dépensé toutes ses ressources sans qu’on puisse le guérir. Il n’y a que Dieu qui ait ce pouvoir. Or, pour que vous sachiez que je peux tout, pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a pouvoir sur la chair et sur l’âme, sur la terre et au Ciel, je dis à cet homme : “ Lève-toi, prends ton grabat et marche. Rentre chez toi et sois saint. ” »
L’homme sursaute, pousse un cri, se dresse debout, se jette aux pieds de Jésus, les embrasse et les caresse, pleure et rit à la fois, et avec lui ses parents et la foule qui ensuite se range pour qu’il passe en triomphe et le suit en lui faisant fête. La foule, oui, mais pas les cinq hommes hargneux qui s’en vont, hautains et raides comme des piquets. Tome 1 – ch 64.5