Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux…Mt 6,9
Et chaque fois que la créature récite le Notre Père, elle acquiert une sorte de droit d’entrée dans ce Royaume.
Le livre du Ciel Tome 29, 30 juin 1931
Sortant de ma Volonté, Adam, le premier homme créé, était en conséquence la racine, le tronc de toutes les générations humaines, afin qu’elles puissent hériter, presque comme les branches qui sortent des racines et du tronc de l’arbre de l’homme ; et comme toutes les créatures qui dans la nature ont hérité du germe et de la semence du péché originel, ils ont hérité de ses premiers actes accomplis dans notre Vouloir et qui constituent le
commencement et le droit du Royaume de notre divin Vouloir pour les créatures. C’est pour confirmer cela que la Vierge immaculée est venue œuvrer et suivre les actes d’Adam de façon à compléter le Royaume tout entier de la Divine Volonté et être la première héritière d’un Royaume si saint, et à donner le droit à ses chers enfants d’en prendre possession. Et pour compléter tout cela, mon Humanité est venue possédant par nature ma Divine Volonté qu’Adam et la Reine souveraine possédaient par grâce –afin de confirmer par le sceau de ses actes ce Royaume de la Divine Volonté. De sorte que ce Royaume existe en réalité parce qu’une Humanité vivante a formé ses actes en lui, des actes qui sont les matériaux nécessaires à la formation de ce Royaume afin de donner le droit au reste de l’humanité de le posséder. Et pour le confirmer encore plus, j’ai enseigné le Notre Père afin que par cette prière la créature puisse s’y disposer, acquérir les droits de le recevoir, et que Dieu se sente le devoir de le lui accorder. En enseignant le Pater Noster, j’ai moimême mis entre leurs mains le droit de le recevoir et j’ai entrepris de donner un Royaume si saint. Et chaque fois que la créature récite le Notre Père, elle acquiert une sorte de droit d’entrée dans ce Royaume: premièrement parce que c’est une prière enseignée par moi et qui contient la valeur de ma prière ; deuxièmement parce que 501 l’amour de notre Divinité envers les créatures est si grand que nous faisons attention à tout, que nous remarquons tout, même les plus petits actes, les saints désirs, les petites prières, afin d’y répondre par de grandes grâces. On peut dire que c’est des occasions, des prétextes que nous recherchons pour pouvoir lui dire : « Tu as fait cela et nous te donnons cela ; tu as fait ce qui est petit et nous te donnons ce qui est grand. » Ainsi le Royaume existe. Et si je t’ai si souvent parlé de ma Divine Volonté, ce n’était que les préparations de bien des siècles de mon Église–les prières, les sacrifices et les récitations continuelles des Pater Noster qui ont porté notre bonté à choisir une créature pour lui manifester les nombreuses connaissances de notre Volonté et ses grands prodiges ; j’ai lié ainsi ma Volonté aux créatures en lui donnant de nouveaux gages de son Royaume.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ecoutez. Quand vous priez, dites ceci : “ Notre Père qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne sur la terre comme il est dans le Ciel, et que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien, remets-nous nos dettes, comme nous les remettons à nos débiteurs. Ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du Malin. ” »
Jésus s’est levé pour dire la prière et tous l’ont imité, attentifs et émus.
« Rien d’autre n’est nécessaire, mes amis. Dans ces mots est renfermé comme en un cercle d’or tout ce qu’il faut à l’homme pour son âme comme pour sa chair et son sang. Avec cela, demandez ce qui est utile à celui-là ou à ceux-ci. Et si vous accomplissez ce que vous demandez, vous acquerrez la vie éternelle. C’est une prière si parfaite que les vagues des hérésies et le cours des siècles ne l’entameront pas. Le christianisme sera désuni sous la morsure de Satan et beaucoup de parties de ma chair mystique seront détachées, morcelées, formant des cellules particulières dans le vain désir de se créer un corps parfait comme le sera le Corps mystique du Christ, c’est-à-dire formé de tous les fidèles unis dans l’Eglise apostolique qui sera, tant que la terre existera, l’unique véritable Eglise. Mais ces petits groupes séparés, privés par conséquent des dons que je laisserai à l’Eglise Mère pour nourrir mes enfants, garderont toujours le titre d’églises chrétiennes en raison de leur culte pour le Christ et, au sein de leur erreur, elles se souviendront toujours qu’elles sont venues du Christ. Eh bien, elles aussi prieront avec cette prière universelle. Souvenez-vous-en. Méditez-la continuellement. Appliquez-la à votre action. Il ne faut pas autre chose pour se sanctifier. Si quelqu’un était seul, dans un milieu païen, sans église, sans livre, il aurait déjà tout ce que l’on peut savoir en méditant cette prière ainsi qu’une église ouverte dans son cœur pour la réciter. Tome 3 – ch 203.5