Mercredi 15 juin 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 6, 1-6.16-18
 Mais toi, quand tu pries, retire- toi dans ta pièce la plus retirée, ferme la porte, et prie ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père qui voit dans le secret te le rendra. 
On réalise un meilleur travail en étant tout seul, dans le secret du silence de deux personnes qui aiment vraiment ce qu’elles font.
Le livre du Ciel Tome 19, 15 septembre 1926
” Mon Jésus bien aimé dit des choses merveilleuses à propos de ce saint Règne de la Suprême Volonté, mais apparemment, de l’extérieur, on ne voit rien de ces choses magnifiques. Si l’on pouvait voir les prodiges, les biens innombrables, Sa propre beauté, la face de la terre changerait et, dans les veines humaines coulerait un sang pur, saint, noble, transformant sa propre nature en sainteté, en joie et paix éternelle.” Alors Jésus, en sortant de moi, me dit : ” Ma fille, ce Règne du FIAT Suprême doit d’abord avoir de bonnes fondations, se former, mûrir entre toi et Moi, et ensuite être transmis aux créatures. C’est ce qui se passa entre la Vierge et Moi. D’abord Je me suis formé en Elle, grandissant dans son sein, et me nourrissant à son sein, nous vécûmes ensemble pour former à nous deux,  en tête-à-tête, comme s’Il n’existait personne d’autre, le Règne de la Rédemption, et, Ensuite, furent transmis aux créatures : ma Vie et les fruits de la Rédemption contenus dans ma propre Vie. Il en sera de même pour le FIAT Suprême : nous le ferons à nous deux, en tête-à-tête, et, une fois formé, c’est Moi qui m’occuperai de le transmettre aux créatures. On réalise un meilleur travail en étant tout seul, dans le secret du silence de deux personnes qui aiment vraiment ce qu’elles font Lorsqu’Il est formé, on peut le manifester plus facilement et l’offrir aux autres. Alors, laisse-Moi faire et ne t’inquiète pas.”

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Ah ! Ces actes de bienfaisance accomplis pour qu’on parle de vous ! Il vaut bien mieux ne pas en faire ! Celui qui n’en fait pas pèche par dureté. Celui qui les accomplit en révélant la somme donnée et le nom du bénéficiaire, en mendiant les éloges, pèche par orgueil. C’est comme s’il disait : “ Vous voyez ce que je peux ? ” Il pèche par manque de charité car il humilie le bénéficiaire en révélant son nom, il pèche par avarice spirituelle en voulant accumuler les éloges humains… C’est de la paille, de la paille, rien de plus. Agissez en sorte que ce soit Dieu et ses anges qui vous louent.
       Vous, quand vous faites l’aumône, ne sonnez pas de la trompette pour attirer l’attention des passants et être honorés comme les hypocrites qui cherchent les applaudissements des hommes et pour cela ne donnent leur argent que là où ils peuvent être vus d’un grand nombre. Eux aussi ont déjà reçu leur récompense et n’en recevront pas d’autre de Dieu. Vous, ne tombez pas dans cette même faute et dans cette présomption. Mais quand vous faites l’aumône, que votre main gauche ne sache pas ce que fait la main droite, tant est cachée et pudique votre obole, puis oubliez-la. Ne restez pas à applaudir votre acte en vous gonflant comme le crapaud qui s’admire de ses yeux voilés dans l’étang et qui, apercevant dans l’eau paisible le reflet des nuages, des arbres, du char arrêté près de la rive et se voyant si petit par rapport à eux, se gonfle d’air jusqu’à en éclater. Votre charité elle-même n’est rien, comparée à l’infini de la charité de Dieu, et si vous voulez devenir semblables à lui et rendre votre petite charité grande au point d’égaler la sienne, vous vous remplirez du vent de l’orgueil et finirez par périr.
       Oubliez l’acte lui-même. Il vous en restera toujours la présence d’une lumière, d’une parole douce comme le miel, et cela vous rendra le jour lumineux, doux, bienheureux. Car cette lumière sera le sourire de Dieu, ce miel la paix spirituelle qui est encore Dieu, cette voix la voix du Dieu Père qui vous dira : “ Merci. ” Lui, il voit le mal caché et le bien qui se cache et il vous en récompensera. Tome 3 – ch 173.4