Mardi 7 juin 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 5, 13-16
De même, que votre lumière brille devant les hommes.
Mais pour le soleil de mon divin Vouloir, qui possède la source, sa lumière brille toujours.
Le livre du Ciel Tome 28, 12 avril 1930
Ma fille, bien que le soleil soit un semeur infatigable de notre amour sur la terre, lorsqu’il se retire pour former le jour en d’autres régions, le soir semble apporter la paix sur la terre en lui donnant la possibilité de produire ou de ne pas produire la semence que le soleil a plantée en se réservant un nouvel assaut de la semence d’amour. Par contre, le soleil de ma Divine Volonté ne quitte jamais l’âme. En reflétant sa lumière sur l’âme, plus que le soleil, ma Volonté est un divin semeur dans l’âme et elle forme son soleil dans la créature avec ses reflets. Par conséquent, pour qui vit dans ma Divine Volonté, il n’y a pas de nuits, pas de coucher de soleil, par de lever de soleil, pas d’aurore, mais toujours le plein jour, parce que la lumière de mon divin Vouloir est donnée à la créature pour être sa propre nature. Et ce qui est donné à l’âme comme sa nature propre reste sa propriété. Plus encore, le soleil de ma Divine Volonté possède la source de la lumière. Il peut former autant de soleils qu’il le désire. De plus, même si l’âme qui vit dans mon Vouloir possède son propre soleil du divin Vouloir qui jamais ne se retire, le soleil de mon Fiat a toujours une lumière et une chaleur nouvelle à donner, une nouvelle douceur, de nouvelles ressemblances, une beauté nouvelle, et l’âme a toujours quelque chose à prendre. Il n’existe pas de pauses comme avec le soleil
qui est sous la voûte des cieux, car ne possédant pas la source de lumière, le soleil ne peut pas former autant de soleils que de tours de la terre autour de lui. Mais pour le soleil de mon divin Vouloir, qui possède la source, sa lumière brille toujours. Et en appelant continuellement la créature à œuvrer avec lui, le soleil de mon divin Vouloir donne toujours à la créature son acte nouveau et jamais interrompu.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
 Vous êtes le sel de la terre et la lumière du monde. Mais si vous manquez à votre mission, vous deviendrez un sel insipide et inutile. Rien ne pourra plus vous rendre la saveur si Dieu n’a pu vous la donner si, en ayant reçu le don, vous lui avez fait perdre sa saveur en le diluant dans les eaux fades et souillées de l’humanité, en l’adoucissant avec la douceur corrompue des sens, en mêlant au sel pur de Dieu des déchets et des déchets d’orgueil, de convoitise, de gourmandise, de luxure, de colère, de paresse, de sorte que l’on a un grain de sel pour sept fois sept grains de chaque vice. Votre sel alors n’est qu’un mélange de pierraille où se trouve perdu le pauvre grain de sel, de pierraille qui grince sous les dents, qui laisse dans la bouche un goût de terre et rend la nourriture répugnante et désagréable. Il n’est même plus bon pour des usages inférieurs car un savoir pétri des sept vices nuirait même aux missions humaines. Et alors le sel n’est bon qu’à être jeté et à être foulé aux pieds insouciants des hommes. Que de peuple, que de peuple pourra ainsi piétiner les hommes de Dieu ! Car ces appelés auront permis au peuple insouciant de les piétiner, car ils ne sont plus la substance vers laquelle on accourt pour trouver la saveur de choses nobles, célestes, mais ils seront uniquement: des déchets.

 Vous êtes la lumière du monde. Vous êtes comme ce sommet qui a été le dernier à perdre le soleil et le premier à recevoir la lumière argentée de la lune. Celui qui se trouve en haut brille, et on le voit car l’œil, même le plus distrait, se pose parfois sur les hauteurs. Je dirais que l’œil matériel, dont on dit qu’il est le miroir de l’âme, reflète le désir de l’âme, le désir souvent inaperçu, mais toujours vivant tant que l’homme n’est pas un démon, le désir des hauteurs, des hauteurs où la raison place instinctivement le Très-Haut. Et en cherchant les Cieux il lève, au moins quelquefois dans le courant de la vie, l’œil vers les hauteurs.     Tome 3, chapitre 169.