Homélie de dimanche 1er Mai : Jn 21, 1-19
« Ma fille, comme cela me peine de voir l’âme recroquevillée en elle-même, en la voyant agir seule. Alors que Je me tiens près d’elle, Je la regarde, et voyant souvent qu’elle ne sait pas bien faire ce qu’elle fait, J’attends qu’elle m’appelle et me dise : « Je veux faire cette chose et je ne sais pas la faire ; viens Toi la faire ensemble avec moi et je saurai tout bien faire1. » Par exemple : « Je veux aimer, viens aimer ensemble avec moi. Je veux prier, viens, Toi, prier ensemble avec moi. Je veux faire ce sacrifice ? Viens, Toi, me donner ta force, car je me sens faible » et ainsi de tout le reste. Et Moi, volontiers et avec mon plus grand plaisir, Je me prêterai à tout. Je suis comme un maître qui, ayant donné le sujet à un de ses élèves, reste près de lui pour voir ce que fait son écolier, et l’élève, ne sachant pas bien le faire, se met en colère, s’inquiète, se trouble, pleure au besoin, mais ne demande pas : « Maître, enseigne-moi comment je dois faire ceci. » Quelle ne sera pas la mortification pour le maître de se voir traiter comme une nullité par l’élève ! Telle est ma situation. Vol 11-32, 20 Août 1912