Lundi 2 Mai 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 6, 22-29
Travaillez non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle.
Seules les personnes qui, pour elles-mêmes, la terre, les choses n’ont aucune valeur ou sont toutes alignées sur Dieu, peuvent goûter à la nourriture céleste.

 

Le livre du Ciel Tome 19, 9 Avril 1926
” Mon doux Jésus dit de grandes choses admirables, très élevées, merveilleuses à propos de la Volonté de Dieu. Pourtant, je n’ai pas le sentiment que les créatures en aient le concept qu’Elle mérite ni qu’elles soient impressionnées par les merveilles qu’Elle détient, au contraire, on dirait qu’elles La mettent au même niveau que les vertus tenant peut être davantage à elles qu’à la très Sainte Volonté de Dieu.” Alors, mon toujours aimable Jésus, bougeant en moi, me dit : ” Ma fille, tu veux savoir pourquoi ? C’est le fait d’avoir le palais sale, étant
habituées à la nourriture ordinaire de ce bas monde, telle les vertus, et non pas à celle céleste et divine telle ma Volonté. Seules les personnes qui, pour elles-mêmes, la terre, les choses n’ont aucune valeur ou sont toutes alignées sur Dieu, peuvent goûter à la nourriture céleste. Les vertus pratiquées sur la terre sont rarement exemptes de buts humains, d’estime de soi, de sa propre gloire, du plaisir de se montrer et de plaire aux autres. On peut comparer toutes ces fins aux goûts du palais ordinaire de l’âme. Bien souvent, on agit davantage pour ces goûts que pour ce que la vertu représente. Voilà pourquoi les vertus ont plus d’essor, la volonté humaine ayant toujours quelque chose à gagner. Tandis que, la volonté humaine est la première chose que ma Volonté terrasse ne tolérant aucune fin humaine. Elle est Céleste et veut donner à l’âme ce qui est divin et appartient au Ciel. Ainsi l’ego est à
jeun et mourant et, se sentant mourir perdant l’espoir de retrouver de la nourriture, Il se décide à se nourrir de ma Volonté et en y goûtant, son palais étant purifié, Il sent le vrai goût de la nourriture de ma Volonté à tel point qu’Il n’en changerait pas, même au prix de sa propre vie. Ma Volonté ne s’entend pas avec les choses viles et petites, comme le font les vertus qui se pratiquent sur la terre, mais Elle veut se servir de tout et de tous, comme support à ses pieds, pour changer l’intérieur de l’âme et les vertus mêmes en Volonté Divine. En un mot, Elle veut son ciel au
fond de l’âme qui, sans Elle, resterait bloquée, ne pouvant pas effectuer sa vie divine.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
«En vérité, je vous dis : vous me cherchez non pas pour m’entendre ni pour les miracles que vous avez vus, mais pour ce pain que je vous ai donné à manger à satiété et sans frais. Les trois quarts d’entre vous me cherchaient pour cette raison, et par curiosité, venant de toutes parts de notre patrie. Il manque donc à votre recherche l’esprit surnaturel; et l’esprit humain reste dominant, avec ses curiosités malsaines ou pour le moins ses imperfections infantiles, une curiosité non pas simple comme celle des petits enfants, mais diminuée comme l’intelligence d’un esprit obtus. Et à la curiosité, s’allie la sensualité et un sentiment vicié. La sensualité, subtile comme le démon dont elle est la fille, se cache derrière des apparences et des actes qui semblent bons; le sentiment vicié, simple déviation morbide du sentiment, ressent, comme tout ce qui est “maladie”, le besoin et le désir des drogues et non de la simple nourriture : le bon pain, l’eau limpide, l’huile pure, le lait frais, suffisant pour vivre, et bien vivre. Le sentiment vicié veut des sensations extraordinaires pour être remué et éprouver le frisson du plaisir, ce frisson maladif des paralysés qui ont besoin de se droguer pour goûter l’illusion d’être intègres et virils. La sensualité veut satisfaire sans fatigue sa gourmandise, dans ce cas, avec du pain qui n’a pas coûté de sueurs, puisque Dieu l’a donné par bonté.

 354.7 – Les dons de Dieu ne sont pas l’ordinaire, ils sont l’exceptionnel. On ne peut y prétendre, ni se livrer à la paresse en disant : “Dieu me les donnera.” Il est écrit : “Tu mangeras ton pain baigné par la sueur de ton front[8]“, c’est-à-dire le pain gagné par le travail. Si celui qui est Miséricorde a dit : “J’ai pitié de ces foules qui me suivent depuis trois jours, n’ont plus rien à manger et pourraient défaillir en route avant d’avoir atteint Hippos sur le lac, ou Gamla, ou d’autres villes”, et s’il a pourvu à leurs besoins, cela ne signifie pas pour autant qu’on doive le suivre pour cette raison. C’est pour bien davantage qu’un peu de pain, destiné à devenir ordure après la digestion, que l’on doit me suivre.

430> Ce n’est pas pour la nourriture qui remplit le ventre, mais pour celle qui nourrit l’âme, car vous n’êtes pas seulement des animaux occupés à brouter, ruminer, ou fouiller avec leur groin et s’engraisser. Mais vous êtes des âmes ! C’est cela que vous êtes ! La chair, c’est le vêtement, l’être c’est l’âme, et elle seule est immortelle. La chair, comme tout vêtement, s’use et finit en poussière: elle ne mérite pas qu’on s’en occupe comme si c’était une perfection à laquelle il faut accorder tous ses soins.

Cherchez donc ce qu’il est juste de se procurer, non ce qui est superflu. Cherchez à vous procurer non la nourriture périssable, mais celle qui dure pour la vie éternelle. Celle-là, le Fils de l’homme vous la donnera toujours, quand vous la voudrez. Car le Fils de l’homme dispose de tout ce qui vient de Dieu et il peut vous le donner; car il est Maître — et le Maître magnanime — des trésors du Père qui a imprimé sur lui son sceau pour que les yeux honnêtes ne soient pas confondus. Et si vous avez en vous la nourriture éternelle, vous pourrez accomplir les œuvres de Dieu, puisque vous serez nourris de Dieu lui-même.          Tome 5, chapitre 354