Dimanche 1 Mai 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 21, 1-19
Simon, fils de Jonas, m’aimes-tu ? Jn 21,16
Quel est mon amour pour toi et comment m’aimes-tu en retour ?
Le livre du Ciel Tome 2, 28 octobre 1899
Ce matin, mon aimable Jésus est arrivé entouré de lumière. Il m’a regardée comme s’il me pénétrait entièrement, de sorte que je me suis sentie tout anéantie. Il m’a dit : « Qui suis-je et qui es-tu ? » Ces mots m’ont pénétré jusqu’à la moelle des os. Je vis la distance énorme qu’il y a entre l’infini et le fini, entre le tout et le rien. Je pouvais également voir la malice de ce rien et combien il était enfoncé dans la boue. Je vis que mon âme nageait au milieu de la pourriture, au milieu de vers et de bien d’autres choses horribles. Oh ! Mon Dieu, quel spectacle affreux ! Mon âme voulait fuir le regard du Dieu trois fois saint, mais il me retint avec ces autres mots : « Quel est mon amour pour toi et comment m’aimes-tu en retour ? » Alors qu’à la suite de la première question, je fus effrayée et voulais fuir. Après la seconde :”Quel est mon amour pour toi ?”, je me suis sentie immergée, entourée de tous côtés par son amour, prenant conscience que mon existence en résultait et que, si cet amour prenait fin, je n’existerais plus. J’avais l’impression que les battements de mon cœur, mon intelligence et même ma respiration étaient le
produit de cet amour. Je nageais en lui et, si j’avais voulu fuir, cela m’aurait été impossible Car cet amour m’enveloppait totalement. Mon propre amour m’a semblé n’être qu’une petite goutte d’eau jetée à la
mer qui disparaît et ne peut plus être distinguée. Que de choses j’ai comprises, mais il serait trop long de tout dire. Ensuite, Jésus disparut, me laissant bien perplexe. Je me voyais toute remplie de péchés  Dans mon for intérieur, j’implorais son pardon et sa miséricorde.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Un silence. Puis Jésus, qui était resté un peu la tête penchée pour réfléchir, lève la tête et fixe son regard sur Pierre. Il le regarde avec son regard des heures de plus grand miracle et de plus grand commandement. Pierre en tressaille presque de peur et se rejette un peu en arrière… Mais Jésus, mettant une main sur l’épaule de Pierre, le retient de force et lui demande, en le tenant ainsi :
“Simon de Jonas, m’aimes-tu ?”
“Certainement, Seigneur ! Tu sais que je t’aime” répond Pierre avec assurance.
“Pais mes agneaux… Simon de Jonas, m’aimes-tu ?”
“Oui, mon Seigneur. Et tu sais que je t’aime.”
Sa voix est moins assurée, elle est même un peu étonnée par la répétition de cette question.
“Pais mes agneaux… Simon de Jonas, m’aimes-tu ?”
“Seigneur… Tu sais tout … Tu sais si moi je t’aime…”
La voix de Pierre tremble car s’il est sûr de son amour il a l’impression que Jésus n’en est pas sûr.
“Pais mes brebis. La triple profession d’amour a effacé la triple négation. Tu es entièrement pur, Simon de Jonas et Moi, le te dis : Prends le vêtement de Pontife et porte la Sainteté du Seigneur au milieu de mon troupeau. Ceins tes vêtements à ta ceinture et garde-les ceints jusqu’à ce que de Pasteur toi aussi tu deviendras agneau. En vérité je te dis que quand tu étais plus jeune tu te ceignais par toi-même et tu allais où tu voulais, mais quand tu auras vieilli tu étendras les mains et un autre te ceindra et te conduira là où tu ne voudrais pas. Maintenant pourtant c’est Moi qui te dis : “Ceins-toi et suis-moi sur ma propre voie”. Lève-toi et viens.”     Tome 10, chapitre 633.