Is 50, 4-5 ; Ps 21 ; Ph 2, 5b-11 ; Luc 22, 14 à 23, 56
Jésus marchait en avant de ses disciples pour monter à Jérusalem. À l’approche de Bethphagé et de Béthanie, sur les pentes du mont des Oliviers, il envoya deux disciples : « Allez au village qui est en face. À l’entrée, vous trouverez un petit âne attaché : personne ne l’a encore monté. Détachez-le et amenez-le. Si l’on vous demande : ‘Pourquoi le détachez-vous ?’ vous répondrez : ‘Le Seigneur en a besoin.’ » Les disciples partirent et trouvèrent tout comme Jésus leur avait dit. Au moment où ils détachaient le petit âne, ses maîtres demandèrent : « Pourquoi détachez-vous cet âne ? » Ils répondirent : « Le Seigneur en a besoin. » Ils amenèrent l’âne à Jésus, jetèrent leurs vêtements dessus, et firent monter Jésus. À mesure qu’il avançait, les gens étendaient leurs vêtements sur le chemin. Déjà Jésus arrivait à la descente du mont des Oliviers, quand toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix pour tous les miracles qu’ils avaient vus : « Béni soit celui qui vient, lui, notre Roi, au nom du Seigneur. Paix dans le ciel et gloire au plus haut des cieux ! » Quelques pharisiens, qui se trouvaient dans la foule, dirent à Jésus : « Maître, arrête tes disciples ! » Mais il leur répondit : « Je vous le dis : s’ils se taisent, les pierres crieront. » Luc 19, 28-40
Commentaire du père Jean-Jacques :
« Toute la foule des disciples, remplie de joie, se mit à louer Dieu à pleine voix… »
Chaque année, nous venons brandir nos rameaux et recevoir la bénédiction. Nous les porterons dans nos maisons, chez nos amis, nos voisins pour qu’un grand nombre participe à ce jour de bénédiction.
Il y a dans ce jour une odeur de victoire et de fête. C’est le cri de joie de tous ceux qui ont fait l’expérience de Son Amour. C’est la joie de ceux qui ont retrouvé l’espérance. C’est la joie de ceux qui ont reçu le pardon.
Et c’est Lui, le Christ, qui s’avance vers nous pour s’inviter dans nos vies.
« Eh bien moi, je suis au-milieu de vous comme celui qui sert ».
Cette victoire de l’amour, nous la vivons dans le récit de sa passion.
Nous découvrons comment le Christ vient nous chercher en se mettant « à notre service ». Et nous voyons que rien ne peut arrêter son envie de nous retrouver là où nous sommes. Dans nos peines, nos moments de solitudes, nos agonies, nos difficultés à croire et à continuer d’espérer.
En tout ce que nous vivons, Il veut être avec nous et traverser ensemble cette existence.
Cette semaine nous nous laisserons peut-être émouvoir et touchés par Celui qui nous dit : « j’ai prié pour toi afin que ta foi ne faiblisse pas ». Jeudi prochain, il sera à genoux comme le serviteur bienveillant. Puis, vendredi sur la Croix, Il nous regardera pour nous ramener la confiance avant de tous nous prendre dans ses bras au matin de notre résurrection.
Chaque jour, je vous propose de méditer un aspect de sa compassion et de recevoir la consolation de sa Présence.
Père Jean-Jacques Duten