Dimanche 10 avril 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
Dimanche des Rameaux
De l’évangile de Luc 19, 28-40
La passion du Seigneur

 

Adaptation d’un passage des écrits de Luisa
Oh Jésus, tes bourreaux ont pu lacérer ton corps, t’insulter, te piétiner…, mais ils ne pouvaient toucher ni Ta Volonté ni Ton amour ; Oh, comme Ta Volonté et Ton amour ont triomphé au milieu de Tes ennemis ! Ils te frapperaient de fouets, et tu frappais leurs cœurs avec ton amour et avec Ta Volonté Tu les enchaînais. Ils te piquaient la tête avec des épines, et ton amour allumait la lumière dans leur esprit pour te faire connaître. Ils t’ouvraient des plaies et ton amour guérissait les blessures de leurs âmes. Ils t’ont donné la mort, et ton amour leur a rendu la vie ; à tel point qu’au moment où tu as rendu ton dernier soupir sur la croix, les flammes de ton amour, touchant leurs cœurs, les a forcés à se prosterner devant toi et à te confesser comme vrai Dieu. Jamais tu n’as été aussi glorieux et triomphant que tu l’étais dans Tes douleurs au cours de Ta vie mortelle ici-bas. Maintenant, à ta ressemblance, tu as rendu l’âme libre dans sa volonté et dans son amour. Ainsi, d’autres pourraient prendre possession des œuvres extérieures de la créature, mais personne – personne ne peut le faire avec son intérieur, avec sa volonté et son amour. Tu as voulu qu’elle soit libre, afin que, librement, sans y être forcé, cette volonté et cet amour puissent courir vers toi et s’immerger en toi, elle puisse t’offrir les actes les plus nobles et les plus purs qu’une créature puisse te donner ; et dans cet échange de liberté, vous pouvez vous verser l’un dans l’autre et courir vers le Ciel, aimer et glorifier le Père, et habiter avec la Sacro-sainte Trinité ; courir vers la terre pour faire du bien à tous ; courir dans le cœur de tous pour les frapper d’ d’amour, pour les enchaîner à Ta volonté. Mais comment l’âme peut-elle te confondre dans sa volonté libre et son amour ? Dans la souffrance. En elle l’amour grandit, la volonté est magnifiée, et, comme reine, la créature règne sur elle-même, elle lie ton Cœur, et ses douleurs t’entourent comme une couronne, elles te font pitié, et tu te laisses dominer. Tu ne peux pas résister aux douleurs d’une âme aimante, et Tu la gardes à tes côtés comme une reine. Dans les douleurs, la domination de cette créature est si grande, qu’elle acquière la noblesse, le désintéressement, l’héroïsme et les autres créatures rivalisent pour se laisser dominer par cette âme. Et plus l’âme opère avec Toi, s’unit à Toi, s’identifie à Toi, plus Tu te sens absorbé dans cette âme. Alors, pendant qu’elle pense, Tu sens Ta pensée s’absorber dans son esprit ; quand elle regarde, quand elle parle, quand elle respire, Tu sens ton regard, ta voix, ton souffle. Elle t’absorbe tout entier, et pendant qu’elle t’absorbe, elle continue d’acquérir tes mérites, ta ressemblance, Tu te vois en elle continuellement et tu te trouves…  

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Les gens obéissent tant bien que mal, et font un peu de place, assez pour que Jésus puisse sortir et monter sur l’ânon. Car Jésus indique le poulain jamais monté jusqu’alors comme sa monture. Alors de riches pèlerins, qui se pressent dans la foule, étendent sur la croupe de l’ânon leurs somptueux manteaux et quelqu’un met un genou à terre et l’autre à servir de marchepied au Seigneur qui s’assoit sur l’ânon, et le voyage commence. Pierre marche à côté du Maître et de l’autre côté Isaac tient la bride de la bête qui n’est pas entraînée, et qui pourtant marche tranquillement comme si elle était habituée à cet office sans s’emballer ou s’effrayer des fleurs qui, jetées comme elles le sont vers Jésus, frappent souvent les yeux et le museau de la bête, ni des branches d’olivier et des feuilles de palmiers agitées devant et autour de lui, jetées par terre pour servir de tapis avec des fleurs, ni des cris de plus en plus forts : “Hosanna, Fils de David !” qui montent vers le ciel serein pendant que la foule se tasse de plus en plus et grossit à cause des nouveaux venus.
Passer par Bethphagé, par les rues étroites et contournées, n’est pas chose facile et les mères doivent prendre les enfants dans leurs bras, et les hommes protéger les femmes de coups trop violents, et il arrive qu’un père place son fils sur ses épaules à califourchon et le porte élevé au-dessus de la foule alors que les voix des petits semblent des bêlements d’agneaux ou des cris d’hirondelles et que leurs menottes jettent des fleurs et des feuilles d’oliviers que leurs mères leur présentent, et envoient aussi des baisers au doux Jésus…
 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif Une fois sorti des rues étroites de la petite bourgade, le cortège se range et se déploie, et de nombreux volontaires s’en vont en avant pour prendre la tête et désencombrer le chemin.
373> D’autres les suivent en jonchant le sol de branches et quelqu’un, le premier, jette son manteau pour servir de tapis, et un autre, et quatre, et dix, et cent, et mille, l’imitent. Le chemin a en son milieu une bande multicolore de vêtements étendus sur le sol, et après le passage de Jésus ils sont repris et portés plus en avant, avec d’autres, avec d’autres, et toujours des fleurs, des branchages, des feuilles de palmiers s’agitent ou sont jetés par terre, et des cris plus forts s’élèvent tout autour en l’honneur du Roi d’Israël, à l’adresse du Fils de David, de son Royaume !
Tome 9, chapitre 590.