Mercredi 6 avril 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 8, 31-42
« La vérité vous rendra libres » Jn 8,32
La vérité est plus qu’un miracle.

 

Le livre du Ciel Tome 23, 21 septembre 1927
Ma fille, il n’existe pas d’autre preuve plus certaine et plus sûre, et qui puisse faire plus de bien à toi-même comme aux autres, que de t’avoir manifesté tant de vérités. La vérité est plus qu’un miracle. Elle apporte avec elle la vie divine permanente, elle transporte la vérité avec sa vie là où elle va, et en celui qui l’écoute, pour se donner à qui la veut. Par conséquent, mes vérités sont des lumières éternelles qui ne peuvent s’éteindre et la vérité est une vie qui ne finit jamais. Quel bien mes vérités peuvent-elles produire ? Elles peuvent former les saints, elles peuvent convertir les âmes, elles peuvent chasser les ténèbres et elles ont la vertu de renouveler le monde. J’opère par conséquent un plus grand miracle lorsque je manifeste une seule de mes vérités que lorsque je donne d’autres preuves pour montrer que c’est moi qui vais vers l’âme, ou lorsque j’accomplis d’autres choses miraculeuses, parce que ces choses ne sont que l’ombre de ma puissance, une lumière passagère ; et comme elle est passagère, elle n’apporte pas à tous la vertu miraculeuse, mais se limite à l’individu qui a reçu le miracle –et souvent celui qui a reçu le miracle ne devient même pas saint. En revanche, la vérité contient la vie, et en tant que vie, elle apporte sa vertu à qui la veut. Sois certaine, ma fille, que si en venant dans le monde je n’avais pas dit tant de vérités dans l’Évangile, même en ayant fait des miracles, la Rédemption aurait été arrêtée, sans développement, parce que les
créatures n’auraient rien trouvé, ni enseignements ni lumière de vérité pour apprendre les remèdes en vue de trouver la voie qui conduit au Ciel. Il en aurait été de même pour toi si je ne t’avais pas dit tant de vérités, spécialement au sujet de mon adorable Volonté, ce qui a été le plus grand miracle que j’aie accompli en ces temps. Sans ces vérités, quel bien aurait apporté cette grande mission qui t’a été confiée de faire connaître le Royaume du divin Fiat ? Mais après t’avoir dit tant de vérités sur ma Divine Volonté, elle peut être connue dans le monde, et
l’ordre, la paix, la lumière et le 163 bonheur perdus peuvent être restaurés. Toutes ces vérités ramèneront l’homme dans le sein de son Créateur pour échanger le premier baiser de la Création, et pour que soit restaurée l’image de Celui qui l’a créée.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

“Maître, écoute-nous. Nous ne sommes pas tous comme eux (et ils indiquent les ennemis), mais pourtant nous avons du mal à te suivre même parce que ta voix est seule contre cent et mille qui disent le contraire de ce que tu dis, et les choses qu’ils disent eux, ce sont celles que nous avons entendues de nos pères dès notre enfance. Cependant tes paroles nous entraînent à croire. Mais comment faire pour croire complètement et avoir la vie ? Nous sommes comme liés par la pensée du passé…”
“Si vous vous attachez à ma Parole, ce sera comme une nouvelle naissance, vous croirez complètement et deviendrez mes disciples. Mais il faut que vous vous dépouilliez du passé et que vous acceptiez ma Doctrine, Elle n’efface pas tout le passé. Au contraire, elle maintient et revigore ce qui est saint et surnaturel dans le passé et enlève le superflu humain en mettant la perfection de ma Doctrine là où étaient les doctrines humaines toujours imparfaites. Si vous venez à Moi, vous connaîtrez la Vérité, et la Vérité vous rendra libres.”

 

 “Maître, c’est vrai que nous t’avons dit que nous sommes comme liés par le passé, mais ce lien n’est pas une prison ni un esclavage. Nous sommes la postérité d’Abraham dans les choses de l’esprit [6]. En effet, si nous ne sommes pas dans l’erreur, on dit postérité d’Abraham pour dire postérité spirituelle par opposition à celle d’Agar qui est une postérité d’esclaves. Comment donc peux-tu dire que nous deviendrons libres ?”
“La postérité d’Abraham, c’était aussi Ismaël et ses enfants, je vous le fais remarquer, car Abraham était le père d’Isaac et d’Ismaël.”
“Mais postérité impure car c’était le fils d’une femme esclave et égyptienne.”
66> “En vérité, en vérité je vous dis qu’il n’y a qu’un esclavage : celui du péché. Seul celui qui commet le péché est un esclave et d’une servitude qu’aucune somme d’argent ne rachète, et envers un maître inexorable et cruel, et il perd tout droit à la libre souveraineté dans le Royaume des Cieux. L’esclave, l’homme que la guerre ou des malheurs ont rendu esclave, peut tomber aussi en possession d’un bon maître, mais sa bonne situation est toujours précaire car son maître peut le vendre à un maître cruel. Il est une marchandise et rien de plus. Parfois on s’en sert même comme d’argent pour payer une dette. Et il n’a même pas le droit de pleurer. Le serviteur, au contraire, vit dans la maison du maître jusqu’à ce que cependant il soit congédié. Mais le fils reste toujours dans la maison du père et le père ne pense pas à le chasser, c’est seulement par sa libre volonté qu’il peut en sortir. Et en cela réside la différence entre esclavage et service, et entre service et filiation. L’esclavage met l’homme dans les chaînes, le service le met à la disposition d’un maître, la filiation le place pour toujours et avec parité de vie dans la maison du père. L’esclavage annihile l’homme, le service le rend sujet, la filiation le rend libre et heureux. Le péché rend esclave, et sans fin, du maître le plus cruel : Satan. Le service, dans ce cas l’Ancienne Loi, rend l’homme craintif à l’égard de Dieu comme d’un Être intransigeant. La filiation, c’est-à-dire le fait de venir à Dieu avec son Premier-Né, avec Moi, rend l’homme libre et heureux car il connaît son Père et il a confiance dans sa charité. Recevoir ma Doctrine, c’est venir à Dieu avec Moi, Premier-Né de nombreux fils aimés. Je briserai vos chaînes pourvu que vous veniez à Moi pour que je les brise et vous serez vraiment libres et cohéritiers avec Moi du Royaume des Cieux.

 

 507.8 – Je le sais que vous êtes la postérité d’Abraham. Mais ceux d’entre vous qui cherchent à me faire mourir n’honorent plus Abraham mais Satan, et le servent en esclaves fidèles. Pourquoi ? Parce qu’ils repoussent ma parole et elle ne peut pénétrer en beaucoup d’entre vous. Dieu ne violente pas l’homme pour l’obliger à croire, Il ne le violente pas pour l’obliger à m’accepter, mais Il m’envoie pour que je vous indique sa volonté. Et Moi, je vous dis ce que j’ai vu et entendu auprès de mon Père et je fais ce qu’il veut. Mais ceux d’entre vous qui me persécutent font ce qu’ils ont appris de leur père et ce qu’il leur suggère.”

 

67> Comme un paroxysme qui revient après une rémission dans une maladie, la colère des juifs, pharisiens et scribes, qui semblait un peu calmée, se réveille avec violence. Ils pénètrent comme un coin dans le cercle compact qui enserre Jésus et ils cherchent à l’approcher. Dans la foule, c’est un mouvement de vagues contraires comme sont contraires les sentiments des cœurs. Les juifs, livides de colère et de haine, crient :

 

 “Notre père c’est Abraham. Nous n’en avons pas d’autre.”      Tome 8, chapitre 507