De l’évangile de Jean 8, 21-30
Ce que je dis là, je le dis comme le Père me l’a enseigné.
« Ma fille, sur la terre, Je n’ai fait que me livrer à la Volonté du Père.
Le livre du Ciel Tome 12, 14 août 1917
« Ma fille, sur la terre, Je n’ai fait que me livrer à la Volonté du Père. Ainsi, Si Je pensais, Je pensais avec l’Esprit du Père. Si Je parlais, Je parlais avec la bouche du Père. Si Je travaillais, Je travaillais avec les mains du Père. Même ma respiration se faisait en lui. Tout ce que Je faisais était selon qu’Il le voulait. De telle sorte que Je peux dire que toute ma vie se déroulait en lui. Complètement immergé dans sa Volonté, Je ne faisais rien par Moi
même. Ma seule pensée était sa Volonté. Je ne faisais pas attention à Moi même. Les offenses qu’on me faisait n’interrompaient pas ma course. Mais Je volais toujours vers mon Centre. Ma vie terrestre prit fin quand
J’eus accompli la Volonté du Père en toute chose. Ainsi, ma fille, si tu t’abandonnes à ma Volonté, tu n’auras plus aucune autre pensée que les miennes. Même la privation de Moi, qui te tourmente tant, trouvera le soutien et les baisers cachés de ma Vie en toi. Dans tes battements de cœur, tu ressentiras les miens, enflammés et affligés. Si tu ne me vois pas, tu me sentiras. Mes bras t’embrasseront. Combien de fois ne ressens-tu pas mon mouvement et mon souffle rafraîchir ton cœur ? Et quand, alors que tu ne me vois pas, tu veux savoir qui te tient de si près et souffle sur toi. Je te souris, Je te donne le baiser de ma Volonté Je me cache en toi pour te surprendre de nouveau et te faire avancer d’un autre pas dans ma Volonté. Ainsi, ne me chagrine pas en t’affligeant, mais laisse-Moi agir. Puisse l’envol de ma Volonté ne jamais cesser en toi. Autrement, tu obstrueras ma Vie en toi. Si Je ne rencontre aucun obstacle, Je fais croître ma Vie en toi et Je la développe comme Je veux. »
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Mais Jésus les laisse dire. Il hausse la voix pour être entendu dans la clameur de ceux qui se moquent de lui et de ceux qui le défendent, et qui remplit les lieux comme la rumeur d’une mer en courroux.
« Quand vous aurez élevé le Fils de l’homme, alors vous comprendrez qui je suis et que je ne fais rien de moi-même ; mais je dis ce que mon Père m’a enseigné et je fais ce qu’il veut. Et Celui qui m’a envoyé ne me laisse pas seul, mais il est avec moi. Comme l’ombre suit le corps, de même le Père est derrière moi, veillant, présent bien qu’invisible. Il est derrière moi pour me réconforter et m’aider, et il ne s’éloigne pas parce que je fais toujours ce qui lui plaît. Dieu s’éloigne au contraire quand ses enfants n’obéissent pas à ses lois et à ses inspirations. Alors il s’en va et les laisse seuls. C’est à cause de cela que beaucoup pèchent en Israël. Car l’homme laissé à lui-même a du mal à se garder juste, et il tombe facilement entre les anneaux du Serpent. Et en vérité, en vérité je vous dis qu’à cause de votre péché de résistance à la lumière et à la miséricorde de Dieu, Dieu s’éloigne de vous. Il laissera vide de lui-même ce lieu et vos cœurs ; et ce qu’a pleuré Jérémie dans ses prophéties et les Lamentations s’accomplira exactement. Méditez ces paroles prophétiques, tremblez et faites retour sur vous-mêmes avec un bon esprit. Ecoutez non pas les menaces, mais la bonté du Père qui avertit ses enfants pendant qu’il leur est encore permis de réparer et de se sauver. Ecoutez Dieu dans les paroles et dans les faits, et si vous ne voulez pas croire à mes paroles, parce que le vieil Israël vous étouffe, croyez au moins au vieil Israël. En lui, les prophètes crient les dangers et les malheurs de la cité sainte et de notre patrie tout entière si elle ne se tourne pas vers le Seigneur son Dieu et si elle ne suit pas le Sauveur. La main de Dieu a déjà pesé sur ce peuple au cours des siècles passés, mais le passé comme le présent ne seront rien par rapport à l’avenir redoutable qui l’attend pour n’avoir pas voulu accueillir l’Envoyé de Dieu. Ce qui attend Israël qui répudie le Christ n’est comparable ni en rigueur ni en durée. C’est moi qui vous l’affirme, en plongeant mon regard dans les siècles : tel un arbre brisé et jeté dans les tourbillons d’un fleuve impétueux, ainsi sera la race hébraïque frappée par l’anathème divin. Avec ténacité, elle cherchera à se fixer sur les rives en tel ou tel lieu et, vigoureuse comme elle l’est, elle jettera des surgeons et des racines. Mais quand elle croira s’être installée à demeure, elle sera reprise par la violence du courant qui l’arrachera encore, brisera ses racines et ses rejets, et elle ira plus loin souffrir, s’accrocher pour être de nouveau arrachée et dispersée. Et rien ne pourra lui donner la paix, car le courant qui la poursuit sera la colère de Dieu et le mépris des peuples. Ce n’est qu’en se jetant dans une mer de sang vivant et sanctifiant qu’elle pourrait trouver la paix ; mais elle fuira ce sang bien qu’il l’invite encore, parce qu’il lui semblera qu’il a la voix du sang d’Abel, qui l’appelle, elle, le Caïn de l’Abel céleste. » Tome 8, chapitre 507