Mardi 29 mars 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 5, 1-16
« Aussitôt l’homme fut guéri » Jn 5,9
Si la volonté humaine est guérie en recevant à nouveau la vie de ma Divine Volonté, tous les maux de la nature humaine cesseront d’avoir de la vie, comme par magie.

Le Livre du Ciel Tome 24, 7 Juillet 1928

Je suivais mon doux Jésus dans sa vie publique. Je pensais à toutes les maladies humaines que Jésus avait guéries. Je me disais :
« Pourquoi la nature humaine s’est-elle transformée à ce point que certains sont devenus muets, sourds, aveugles, d’autres couverts de plaies et victimes de tant d’autres maux ? Si c’est la volonté humaine qui faisait le mal, pourquoi le corps a-t-il tant souffert lui aussi ? »
Mon doux Jésus, se manifesta en moi. Il me dit :
« Ma fille, tu dois savoir que le corps n’a rien fait de mal. Mais que tout le mal a été fait par la volonté humaine. Avant le péché, Adam possédait la vie complète de ma Divine Volonté dans son âme On peut dire qu’il en était rempli à ras bord, au point qu’elle débordait hors de lui. En vertu de ma Volonté, la volonté humaine transfusait la lumière et exhalait les fragrances de son Créateur : parfums de beauté, de sainteté et de pleine santé, parfums de pureté et de force qui émanaient de sa volonté comme autant de nuages lumineux. Et le corps était si embelli par ces exhalaisons qu’il était merveilleux de le voir beau, vigoureux, lumineux, en si bonne santé et d’une grâce si ravissante. Après qu’Adam eut péché, sa volonté resta seule et plus personne ne diffusait en elle la lumière, la grande variété des fragrances qui, transfusées à l’extérieur, préservaient l’âme et le corps tels qu’ils avaient été créés par Dieu. Ce furent au contraire d’épais nuages, un air putride, des odeurs de faiblesse et de misères qui commencèrent à émaner de sa volonté humaine, de telle sorte que le corps perdit lui aussi sa fraîcheur et sa beauté. Il devint affaibli et sujet à tous les maux, partageant tous les maux de la volonté humaine tout comme il en avait partagé tous les biens. Et si la volonté humaine est guérie en recevant à nouveau la vie de ma Divine Volonté, tous les maux de la nature humaine cesseront d’avoir de la vie, comme par magie.


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus regarde tout autour et voit sur un grabat un paralytique qui pleure doucement. Il s’en approche, se penche et le caresse en lui demandant : “Tu pleures ?”

“Oui. Personne ne pense jamais à moi. Je reste ici, je reste ici, tous guérissent, moi, jamais. Cela fait trente-huit ans que je suis sur le dos. J’ai tout dépensé, les miens sont morts, maintenant je suis à charge à un parent éloigné qui me porte ici le matin et me reprend le soir… Mais comme cela lui pèse de le faire ! Oh ! Je voudrais mourir !”

“Ne te désole pas. Tu as eu tant de patience et de foi ! Dieu t’exaucera”

“Je l’espère… mais il me vient des moments de découragement. Toi, tu es bon, mais les autres… Celui qui est guéri pourrait par reconnaissance pour Dieu rester ici pour secourir les pauvres frères …”

“Ils devraient le faire, en effet. Mais n’aie pas de rancœur. Ils n’y pensent pas, ce n’est pas de la mauvaise volonté. C’est la joie de la guérison qui les rend égoïstes. Pardonne-leur …”

“Tu es bon, toi. Tu n’agirais pas ainsi. Moi, j’essaie de me traîner avec les mains jusque-là, lorsque l’eau du bassin s’agite. Mais toujours un autre me passe devant et je ne puis rester près du bord, on me piétinerait. Et même si je restais là, qui m’aiderait à descendre ? Si je t’avais vu plus tôt, je te l’aurais demandé …”

“Veux-tu vraiment guérir ? Alors, lève-toi, prends ton lit et marche !”

Jésus s’est redressé pour donner son ordre et il semble qu’en se relevant il relève aussi le paralytique, qui-se met debout et puis fait un, deux, trois pas, comme s’il n’y croyait pas, derrière Jésus qui s’en va, et comme il marche vraiment, il pousse un cri qui fait retourner tout le monde.

“Mais, qui es-tu ? Au nom de Dieu, dis-le-moi ! L’Ange du Seigneur, peut-être ?”

“Je suis plus qu’un ange, Mon nom est Pitié. Va en paix.”

Tous se rassemblent. Ils veulent voir. Ils veulent parler. Ils veulent guérir. Mais les gardes du Temple accourent. Je crois qu’ils surveillent aussi la piscine et ils dispersent par des menaces cette assemblée bruyante.

521> Le paralytique prend son brancard – deux barres montées sur deux paires de roues et une toile usée clouée sur les barres – et il s’en va heureux en criant à Jésus :

“Je te retrouverai. Je n’oublierai pas ton nom et ton visage.”

 I:\Maria Valtorta\SiteWeb\ValtortaWeb\Images\Balise.gif 225.4 – Jésus, en se mêlant à la foule, s’en va d’un autre côté, vers les murs. Mais il n’a pas encore dépassé le dernier portique qu’arri­vent, comme s’ils étaient poussés par une rafale de vent, un groupe de juifs des pires castes, tout enflammés par le désir de dire des insolences à Jésus. Ils cherchent, regardent, scrutent. Mais ils n’arrivent pas à bien comprendre de qui il s’agit, et Jésus s’en va alors que ceux-ci, déçus, d’après les renseignements des gardiens, assaillent le pauvre paralytique guéri et heureux et lui font des reproches :

“Pourquoi emportes-tu ce lit ? C’est le sabbat. Cela ne t’est pas permis.”

L’homme les regarde et dit :

“Moi, je ne sais rien. Je sais que celui qui m’a guéri m’a dit : “Prends ton lit et marche”. Voilà ce que je sais.”

“C’est sûrement un démon car il t’a ordonné de violer le sabbat. Comment était-il ? Qui était-ce ? Un juif ? Un galiléen ? Un prosélyte ?”

“Je ne sais pas. Il était ici. Il m’a vu pleurer et s’est approché de moi. Il m’a parlé. Il m’a guéri. Il s’en est allé en tenant un enfant par la main. Je crois que c’est son fils, car il peut bien avoir un fils de cet âge.”

“Un enfant ? Alors ce n’est pas Lui !… Comment a-t-il dit qu’il s’appelait ? Ne le lui as-tu pas demandé ? Ne mens pas !”

“Il m’a dit qu’il s’appelait Pitié.”

“Tu es un imbécile ! Ce n’est pas un nom, cela !” L’homme hausse les épaules et s’en va.     Tome 3, chapitre 225