Samedi 5 mars 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Luc 5, 27-32
 Ce ne sont pas les gens en bonne santé qui ont besoin du médecin, mais les malades.
J’agis comme un médecin compatissant qui emploie des remèdes radicaux pour soigner ses enfants couverts de plaies.

 

Le livre du Ciel Tome 2, 25 octobre 1899
« J’agis comme un médecin compatissant qui emploie des remèdes radicaux pour soigner ses enfants couverts de plaies. Que fait ce père médecin qui aime ses enfants plus que sa propre vie ? Laissera-t-il ces plaies devenir gangreneuses ? Laissera-t-il mourir ses enfants plutôt que de les soigner, sous prétexte qu’ils pourraient souffrir s’il utilisait le feu ou le scalpel ? Jamais ! Même si, pour lui, c’est comme s’il appliquait ces traitements sur son propre corps, il n’hésite pas à couper et à ouvrir les chairs, puis à y appliquer le contrepoison ou le feu afin d’empêcher qu’elles s’infectent davantage. S’il arrive que certains de ses enfants meurent au cours de l’intervention. Ce n’est pas ce que le père veut. Il veut les guérir. Ainsi en est-il pour Moi. Je blesse mes enfants afin de les guérir. Je les détruis afin de les ressusciter. Si un grand nombre d’entre eux se perdent, là n’est pas ma Volonté. C’est la conséquence de leur méchanceté et de leur volonté obstinée ; c’est à cause de cet “écho
empoisonné” qu’ils répandent jusqu’à ce qu’ils finissent par s’autodétruire. » Je repris : « Dis-moi, mon unique Bien, comment puis-je adoucir pour toi cet écho empoisonné qui t’afflige tant ? » Il répondit : « La seule façon, c’est d’accomplir tes actions uniquement dans le but de me plaire, que tous tes sens et tes forces soient uniquement appliqués à m’aimer et à me glorifier, que chacune de tes pensées, de tes paroles, etc. soient remplies d’amour pour Moi. Ainsi, ton écho s’élèvera jusqu’à mon trône et sera une douce musique pour mon oreille. »

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Ils sont arrivés sur la place. Jésus va tout droit au comptoir de la gabelle où Matthieu est en train de faire ses comptes et de vérifier les monnaies qu’il répartit par catégories en les mettant dans des sacs de diverses couleurs qu’il place dans un coffre de fer que deux serviteurs attendent de transporter autre part. À peine l’ombre projetée par la grande taille de Jésus s’allonge sur le comptoir, Matthieu lève la tête pour voir celui qui vient payer en retard. Pierre, en attendant, dit à Jésus le tirant par la manche :

“Il n’y a rien à payer, Maître. Que fais-tu?”

131>  Mais Jésus ne s’en occupe pas. Il fixe Matthieu qui, tout de suite s’est levé par respect. Un second regard pénétrant. Mais ce n’est pas, comme l’autrefois, le regard du juge sévère. C’est un regard d’appel affectueux. Il l’enveloppe, le pénètre d’amour. Matthieu devient rouge. Il ne sait que faire, que dire…

“Matthieu, fils d’Alphée, l’heure est sonnée. Viens. Suis-Moi !” lui déclare Jésus majestueusement.

“Moi ? Maître, Seigneur ! Mais sais-tu qui je suis ? C’est pour Toi, pas pour moi, que je le dis…”

“Viens, suis-Moi, Matthieu, fils d’Alphée” répète Jésus plus doucement.

“Oh ! comment puis-je avoir trouvé grâce près de Dieu ? Moi… Moi…”

“Matthieu, fils d’Alphée, j’ai lu dans ton cœur. Viens, Suis-Moi.”

La troisième invitation est une caresse.

“Oh ! tout de suite, mon Seigneur !”

Et Matthieu, en pleurant, sort de derrière le comptoir sans plus s’occuper de ramasser les pièces de monnaies éparses, de fermer le coffre. Rien.

“Où allons- nous, Seigneur ? demande-t-il quand il est près de Jésus. Où me conduis-tu?”

“Dans ta maison. Veux-tu donner l’hospitalité au Fils de l’homme ?”

“Oh !… mais… mais que vont-ils dire ceux qui te haïssent ?”

“Moi, j’écoute ce qu’on dit au Ciel, et là, on dit : “Gloire à Dieu pour un pécheur qui se sauve !”, et le Père dit : “Éternellement la Miséricorde se lèvera dans les Cieux et se répandra sur la terre et puisque Je t’aime d’un amour éternel, d’un amour parfait, voici qu’aussi, à ton égard J’use de miséricorde”. Viens. Et par ma venue, en plus du cœur, que ta maison soit sanctifiée.”

“Je l’ai déjà purifiée par l’espérance que j’avais dans l’âme… mais que mon esprit ne pouvait admettre qu’elle fût vraie… Oh ! moi avec tes saints…” et il regarde les disciples.

“Oui, avec mes amis. Venez. Je vous unis. Et soyez frères.”