Vendredi 4 mars 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 9, 14-15
Mais des jours viendront où l’Époux leur sera enlevé ; alors ils jeûneront. Mt 9,15
Ma fille, tu te trompes, mon absence n’est pas une séparation, mais une souffrance, comme tu l’as si bien dit…

 

Le livre du Ciel Tome 19, 22 août 1926
” Ma fille, tu te trompes, mon absence n’est pas une séparation, mais une souffrance, comme tu l’as si
bien dit, et cette douleur a la vertu, non pas de séparer, mais, au contraire, de consolider et rendre plus forts et plus stables, les liens de l’union inséparable avec Moi. Chaque fois que l’âme est séparée de Moi, Je renais en elle à une nouvelle vie de connaissances, à un amour nouveau, l’embellissant, l’enrichissant et la faisant renaître à une nouvelle Vie Divine. C’est juste qu’Il en soit ainsi. L’âme souffrant de peines mortelles, est donc remplacée par une nouvelle Vie Divine Car, si ce n’était pas le cas, Je serais vaincu par l’amour de la créature et cela ne se peut. Ce n’est pas vrai que la Reine Souveraine ne fut jamais privée de Moi, bien qu’inséparable, et la grandeur de sa Sainteté ne fut pas un avantage mais plutôt un préjudice. À maintes reprises Je l’ai laissée en état de pure foi ; étant la Mère de toute souffrance et de tous les êtres vivants, pour devenir la Reine des martyrs et Reine Souveraine de toute souffrance, Elle dut laisser sa peine dans la pure foi et cela La prépara à devenir la dépositaire de mes enseignements, du trésor des sacrements et de tous les bienfaits de ma Rédemption. Car, être privée de Moi est la peine la plus grande et elle confère à l’âme le mérite de devenir dépositaire des dons les plus inestimables de son Créateur, de ses connaissances les plus élevés et de ses secrets.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Une autre question, Maître. Pourquoi les disciples de Jean font-ils de grands jeûnes et pas les tiens ? Nous ne disons pas que tu ne dois pas manger. Même le prophète Daniel fut saint aux yeux de Dieu, tout en étant un grand de la cour de Babylone, et Toi tu es plus que lui. Mais eux…”

“Bien souvent, ce qu’on n’obtient pas par le rigorisme, on l’obtient par la cordialité. Il y a des êtres qui ne viendraient jamais au Maître, et c’est le Maître qui doit aller à eux. D’autres viendraient au Maître, mais ils ont honte d’y aller parmi la foule. Vers, eux aussi, le Maître doit aller. Et puisqu’ils me disent : “Sois mon hôte pour que je puisse te connaître” j’y vais, en tenant compte non pas de la jouissance d’une table opulente, ni des conversations qui pour Moi sont tellement pénibles, mais encore et toujours de l’intérêt de Dieu. Ceci pour Moi. Et puisque souvent au moins une des âmes que j’aborde de cette façon se convertit, et toute conversion est une fête nuptiale pour mon âme, une grande fête à laquelle prennent part tous les anges du Ciel et que bénit le Dieu éternel, ainsi mes disciples, les amis de Moi-l’Epoux, jubilent avec l’Époux leur Ami. Voudriez-vous voir les amis dans la douleur pendant que Moi je jubile ? Pendant que je suis avec eux ? Mais le temps viendra où ils ne m’auront plus. Et alors ils feront de grands jeûnes.

Tome 2, chapitre 159.