De l’évangile de Luc 6, 39-45
le disciple n’est pas au-dessus du maître ; mais une fois formé, chacun sera comme son maître. Luc 6,40
C’est la nature de la Volonté et d’un amour véritable : unifier avec nous la créature, l’aimer et la faire aimer comme nous aimons.
Le livre du Ciel Tome 35, 20 septembre 1937
Notre Sagesse est telle qu’elle accomplit toujours de nouvelles choses. Nous nous enfermons dans l’âme où règne notre Volonté et avec largesse nous déversons notre amour. Nous centralisons tout ce que nous avons fait, tout ce que nous faisons et tout ce que nous ferons, en répétant dans l’âme nos plus belles œuvres, l’épanchement de
notre amour et les nouvelles inventions de notre Sagesse, si nombreuses que la créature ne peut les compter. Oh ! Combien de scènes touchantes ! La créature devient le théâtre de notre amour, le dépôt de nos œuvres incessantes, le refuge de nos délices, de nos joies et de notre bonheur, le lieu caché de nos arcanes et de nos secrets célestes, l’étalage de toutes nos beautés. Sais-tu pourquoi ? Pour que nous en jouissions ensemble, puisque rien ne peut manquer de nos œuvres là où règne notre Volonté. La créature nous encercle dans son âme et elle nous laisse faire ce que nous faisons en nous-mêmes. Tout cela parce que nous voulons qu’elle sache qui nous sommes, ce que nous pouvons faire et comment nous aimons. Et pour lui donner une preuve plus certaine, nous lui donnons notre amour, nous la laissons aimer comme nous aimons afin qu’elle puisse toucher de ses mains comment un Dieu peut
aimer. Puis, nous faisons d’elle notre délice, nous lui faisons faire ce que nous faisons en même temps que nous. Ne sois pas surprise. C’est la nature de la Volonté et d’un amour véritable : unifier avec nous la créature, l’aimer et la faire aimer comme nous aimons. Il ne doit pas exister de disparités. Autrement, cela rendrait la créature malheureuse de voir que nous l’aimons tant, et qu’elle ne le peut pas, que nous pouvons faire tant de choses et qu’elle ne peut rien faire… Pauvre enfant. Elle serait dans notre Être divin sous le poids d’une profonde humiliation, comme une étrangère, sans confiance, comme un pauvre devant un riche. Nous ne pouvons tout simplement pas faire cela. Si elle est avec nous, tout ce qui est à nous doit être à elle également. La vie de notre Fiat est unité, œuvres et joies en commun. C’est cela qui nous rend plus heureux et nous donne un champ immense pour épancher notre amour.
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Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
” Mais… Sais-tu, Maître, que ces pharisiens, après avoir entendu tes paroles, sont partis scandalisés ? A la sortie, ils le disaient en me bousculant… Tu as été très tranchant » observe Barthélemy”.
Jésus réplique :
« C’est bien vrai. Ce n’est pas ma faute mais la leur si je dois dire certaines vérités. Et c’est encore charité de ma part de les le faire. Toute plante qui n’est pas semée par mon Père céleste sera arrachée. Or elle n’a pas été semée par lui, l’inutile broussaille des plantes parasites, envahissantes, épineuses, qui étouffent la semence de la Vérité sainte. C’est charité d’extirper les traditions et les préceptes qui surchargent le Décalogue, le défigurent, le rendent inerte et impossible à observer. C’est charité pour les âmes honnêtes de le faire. En ce qui concerne ceux-ci, arrogants, têtus et fermés à toute influence et à tout conseil de l’Amour, laissez-les faire, et que ceux qui leur ressemblent par leur esprit et leurs tendances les suivent. Ce sont des aveugles qui guident des aveugles. Si un aveugle en guide un autre, ils ne pourront que tomber tous les deux dans la fosse. Laissez-les se nourrir de leurs contaminations auxquelles ils donnent le nom de “ pureté ”. Elles ne peuvent les contaminer davantage parce qu’elles ne font que s’adapter à la matrice d’où elles proviennent”.
– Ce que tu dis maintenant se rattache à ce dont tu as parlé chez Daniel, n’est-ce pas ? Ce n’est pas ce qui entre dans l’homme qui le corrompt, mais ce qui sort de lui, demande pensivement Simon le Zélote.
– Oui » répond brièvement Jésus. Tome 5 – ch 301.4