De l’évangile de Marc 7, 31-37
“Effata !”, c’est-à-dire : “Ouvre-toi !” Mc 7,34
Pauvre homme, endormi au vrai bien, sourd à l’écoute de ma Volonté..
Le livre du Ciel Tome 24, 3 juin 1928
C’est pourquoi nous ressentons l’irrésistible désir que notre Fiat vienne régner sur la terre comme au Ciel afin qu’après tant d’années de silence et de secrets, notre Fiat puisse laisser libre cours à ses flammes et revenir pour agir en révélateur de la Création, car on sait peu de choses sur tout ce que nous avons fait en créant l’homme. Combien de surprises il a à révéler, combien de joies et de bonheurs à communiquer ! N’entends-tu pas toi-même combien de choses il te dit concernant ma Divine Volonté, ainsi que sur les surprises d’amour de toute la Création et, tout spécialement, de la création de l’homme ? Ma Volonté est le livre de la Création, par conséquent, son règne au sein des créatures est nécessaire pour savoir comment le lire et être capable de le lire. La volonté humaine garde le pauvre homme comme en un sommeil ; il dort, et ce sommeil l’empêche de sentir et de voir toutes les caresses et les finesses amoureuses que lui donne son Père céleste, ainsi que les surprises qu’il veut lui faire connaître. Son sommeil l’empêche de recevoir les joies et les bonheurs que son Créateur veut lui donner, et de comprendre le sublime état de sa création. Pauvre homme, endormi au vrai bien, sourd à l’écoute de ma Volonté qui est sa révélatrice, sa noble histoire, son origine, sa grandeur et sa beauté merveilleuse. Et s’il se réveille, il écoute soit le péché, soit ses passions ou des choses qui n’ont pas une origine éternelle. Il agit comme cet enfant endormi qui, s’il se réveille, crie, fait du tapage et tourmente le pauvre père qui a presque du regret d’avoir un enfant si nerveux. C’est pourquoi ma Divine Volonté révèle un si grand nombre de ses connaissances pour sortir l’homme de son long sommeil afin que, se réveillant dans mon Fiat, il perde le sommeil de la volonté humaine, qu’il puisse acquérir de nouveau ce qu’il a perdu, et sentir les baisers, l’amour, les étreintes amoureuses au sein de son Créateur. Ainsi, chaque connaissance concernant ma Volonté est un appel, une voix que j’émets, c’est un cri que j’envoie pour faire sortir l’homme du sommeil de la volonté humaine.
Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :
Et parmi eux, il y a un jeune homme, fils d’un frère de la femme de mon beau-frère.”
194> “Qu’a-t-il ?” demande Jésus en souriant.
“Il est… Il ne parle ni n’entend. Il est né ainsi. Peut-être un démon est entré dans le sein de la mère pour la faire désespérer et souffrir. Mais il est bon, comme s’il n’était pas possédé. Les disciples ont dit que pour lui il faut Jésus de Nazareth parce qu’il doit y avoir quelque chose qui lui manque, et seul ce Jésus… Oh ! voici mes enfants et mon époux ! Melchias, j’ai accueilli ces pèlerins au nom du Seigneur et j’étais en train de parler de Lévi… Sara, va vite traire le lait et toi, Samuel, descends prendre du vin et de l’huile dans la grotte et apporte des pommes du grenier. Dépêche- toi, Sara, nous allons préparer les lits dans les chambres du haut.”
“Ne te fatigue pas, femme. Nous serons bien n’importe où. Pourrais-je voir l’homme dont tu parlais ?”
“Oui… Mais… Oh ! Seigneur ! Mais tu es peut-être le Nazaréen ?”
“C’est Moi.”
La femme s’écroule à genoux en criant : “Melchias, Sara, Samuel ! Venez adorer le Messie ! Quelle journée ! Quelle journée ! Et moi, je l’ai dans ma maison ! Et je Lui parle ainsi ! Et je Lui ai apporté de l’eau pour laver sa blessure… Oh !…” elle est étranglée par l’émotion. Mais ensuite elle court à la bassine et la voit vide : “Pourquoi avez-vous jeté cette eau ? Elle était sainte ! Oh ! Melchias ! Le Messie chez nous.”
“Oui. Mais sois bonne, femme, et n’en parle à personne. Va plutôt prendre le sourd-muet et amène-le ici…” dit Jésus en souriant…
…Et vite Melchias revient avec le jeune sourd-muet et avec ses parents et la moitié du village au moins… La mère du malheureux adore Jésus et le supplie.
“Oui, ce sera comme tu veux” et il prend par la main le sourd-muet, l’attire un peu en dehors de la foule qui se presse et que les apôtres par pitié pour la main blessée s’efforcent d’écarter. Jésus attire tout près de Lui le sourd-muet, lui met ses index dans les oreilles et la langue sur les lèvres entrouvertes puis, levant les yeux vers le ciel qui s’assombrit, il souffle sur le visage du sourd-muet et il crie à haute voix : “Ouvrez-vous !” et il le laisse aller.
Le jeune le regarde un moment alors que la foule chuchote. Il est surprenant le changement du visage d’abord apathique et triste du sourd-muet devenu ensuite surpris et souriant. Il porte les mains à ses oreilles, il les presse, les écarte… Il se convainc qu’il entend vraiment et il ouvre la bouche en disant : “Maman ! J’entends ! Oh ! Seigneur, je t’adore !”
195> La foule est prise par l’enthousiasme habituel et elle l’est d’autant plus qu’elle se demande : “Et comment peut-il savoir parler si jamais il n’a entendu une parole depuis qu’il est né ? Un miracle dans le miracle ! Il lui a délié la langue et ouvert les oreilles et, en même temps, il lui a appris à parler. Vive Jésus de Nazareth ! Hosanna au Saint, au Messie !” Tome 5, chapitre 29