Samedi 12 février 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 8, 1-10
” j’ai de la compassion pour cette foule, car depuis trois jours déjà ils restent auprès de moi et n’ont rien à manger”
Avoir faim signifie la vie et non la mort ; par conséquent attend avec une patience sans borne la nourriture de ma Volonté..

 

Le livre du Ciel Tome 30, 9 juillet 1932
Ma petite fille de mon Vouloir, courage, ne te martyrise pas, la vie divine formée et nourrie par mon Vouloir ne
peut pas mourir, et si tu ressens la faim, c’est parce que tu n’entends pas toujours mon discours sur les autres merveilles et nouveautés que possède ma Volonté. L’interruption de ma parole te fait ressentir une faim toujours nouvelle pour la nourriture qu’elle possède. Mais cela te prépare à recevoir la nouvelle nourriture de sa connaissance pour te faire grandir et nourrir uniquement de celle du divin Vouloir, et tu n’en accepterais aucune autre et tu préférerais mourir de faim parce que celle qui a goûté si souvent à sa nourriture ne sait comment s’adapter à une autre. Mais cette faim est aussi un bienfait parce qu’elle peut te servir d’accès à la céleste Patrie, et tu dois savoir que la seule nourriture de ces célestes régions est l’acte nouveau et jamais interrompu de ma Divine Volonté. Cette nourriture qui possède toutes les saveurs, tous les délices, est la nourriture quotidienne et de tous les instants dans la Jérusalem céleste. Et avoir faim signifie la vie et non la mort ; par conséquent attend avec une patience sans borne la nourriture de ma Volonté qui apaisera ta faim par une telle abondance que tu seras
incapable de tout absorber.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Jésus se tait. Il croise les bras et observe la foule qui l’entoure. Puis il regarde tout autour. Il lève les yeux vers le ciel serein qui s’assombrit au fur et à mesure que la lumière décroît. Il réfléchit, descend de son rocher et s’adresse aux disciples :

« J’ai pitié de ces gens. Ils me suivent depuis trois jours. Ils n’ont plus de provisions. Nous sommes loin de tout village. Je crains que les plus faibles ne souffrent trop, si je les renvoie sans les nourrir.

– Et comment veux-tu faire, Maître ? Tu l’as dit toi-même : nous sommes loin de tout village. Dans ce lieu désert, où trouver du pain ? Et qui nous donnerait assez d’argent pour en acheter pour tout le monde ?

– N’avez-vous rien avec vous ? »

Pierre répond :

« Nous avons quelques poissons et quelques morceaux de pain : les restes de notre nourriture. Mais cela ne suffira jamais. Si tu les donnes à ceux qui sont les plus proches, cela va faire du grabuge. Tu nous en prives et tu ne fais de bien à personne.

– Apportez-moi ce que vous avez. »

Ils apportent un petit panier avec sept morceaux de pain à l’intérieur. Ce ne sont même pas des pains entiers. Ce doit être de gros morceaux coupés dans de grandes miches. Ensuite les petits poissons ne forment qu’une poignée de pauvres bestioles roussies par la flamme.

« Faites asseoir cette foule par groupes de cinquante et qu’ils restent tranquilles et silencieux s’ils veulent manger. »

Les disciples, les uns montant sur des pierres, les autres circulant parmi les gens, se donnent du mal pour établir l’ordre réclamé par Jésus. A force d’insister, ils y parviennent. Quelques enfants pleurnichent parce qu’ils ont faim et sommeil, d’autres parce que, pour les faire obéir, leur mère ou quelque autre parent leur a administré une gifle.

Jésus prend les pains, pas tous naturellement mais deux, un dans chaque main ; il les offre, les pose et les bénit. Il prend les petits poissons. Il y en a si peu qu’ils tiennent tous dans le creux de ses longues mains. Eux aussi, il les offre, les pose et les bénit.

« Et maintenant prenez, faites le tour de la foule et donnez abondamment à chacun. »

Les disciples obéissent. Tome 5 – ch 353.2