Mardi 11 janvier 2022 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Marc 1, 21-28
Voilà un enseignement nouveau, donné avec autorité ! Mc 1,27
Tout est alors comme si une nouvelle vérité sortait de nous.

 

Le livre du Ciel Tome 31, 29 janvier 1933
Que peut faire notre Fiat ? Il peut tout faire ! Et qu’est-ce que fera la chaîne d’un si grand nombre de nos Fiat ? Notre Fiat transformé en parole de vérité possède une invincible vertu, une puissance inexprimable, une fermeté immuable dans le bien qu’il veut former dans la puissance de mon Fiat qui parle. Tu ne veux pas comprendre le grand don, le grand bien qu’une seule parole de vérité divine renferme, mais avec le temps, tu comprendras ; lorsque tu verras les actions, les œuvres que mes vérités ont produites. Mes vérités ont le pouvoir non seulement
d’attirer et de porter notre Être divin, d’aller vers les créatures et souvent même de courir après elles, mais elles donnent aussi des grâces qui permettent aux créatures d’aller de l’avant et de courir vers celui qui vient à elles pour leur donner le grand bien que mon Fiat a prononcé. Nos vérités sont puissantes lorsqu’elles sortent de notre Être divin parce que si elles sortent, elles veulent donner la vie et le bien qu’elles possèdent. Et entre-temps, elles veulent disposer les créatures à s’approcher de la source d’où elles sont sorties afin de les transformer
dans le bien de cette vérité. Tout est alors comme si une nouvelle vérité sortait de nous. Tout au plus le temps, les siècles peuvent passer, et cela n’est rien, car nos vérités sont armées non seulement de puissance, mais d’une invincible et divine patience. Elles ne se fatiguent pas d’attendre. Elles sont infatigables et inflexibles. Elles doivent d’abord donner le bien, la vie qu’elles possèdent, puis, triomphantes et victorieuses, rapporter au ciel les fruits de leurs conquêtes. Par conséquent, ma fille, sois attentive à écouter mes vérités. Tu dois d’abord penser à l’endroit d’où elles viennent, à celui qui te les envoie, au bien qu’elles veulent te faire, à la vie qu’elles possèdent et aux pas faits par Dieu et les créatures pour s’en approcher. Et ne doute pas parce que tu ne vois pas les effets
dans le monde, le bien et la vie que mes vérités possèdent ; le temps se chargera de tout et dira toute chose. Quant à toi, pour l’instant, participe et Jésus s’occupera de tout le reste. De plus, tu dois savoir que nous devons d’abord former l’endroit dans l’âme où nos vérités peuvent descendre, et ensuite nous décidons de les faire sortir de notre sein paternel. Car en faisant sortir de notre Être suprême ces vérités qui
doivent être converties en œuvres pour les créatures, nous ne les laissons pas suspendues en l’air et oisives ; non, notre sagesse ne fait jamais des choses inutiles. Si nous les faisons sortir, elles doivent être porteuses du bien qu’elles renferment. C’est pourquoi il doit y avoir le lieu où notre bonté peut les diriger de façon à ce qu’elles commencent immédiatement leur intense activité de participation et de transformation du bien qu’elles possèdent, même si au commencement ce n’est que dans une seule âme. Et ensuite, elles se diffusent si bien
qu’elles forment des armées de créatures du bien que nos vérités possèdent, et lorsqu’elles auront ces nobles armées, elles transporteront nos vérités dans leur sein vers notre céleste Patrie. Ce sont les conquérantes qui peupleront le ciel. Elles sont comme des messagères qui parcourent la terre, sèment la semence, la travaillent, rassemblent la récolte et, pour la mettre en sûreté, l’emportent dans les régions célestes. Elles sont infatigables et n’arrêtent jamais jusqu’à ce qu’elles aient atteint leur but. Par conséquent, sois attentive et ne transgresse
rien de ce que ton Jésus t’a enseigné.

 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta 

 Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en deux courants contraires. Il regarde, en cherchant quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix :

Aggée, avance, Je te le commande [4].”

Grand bruit dans la foule qui s’ouvre pour laisser passer un homme agité par un tremblement et soutenu par une femme.

“Connais-tu cet homme ?”

“Oui, c’est Aggée de Malachie, d’ici, de Capharnaüm. Il est possédé d’un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine.”

“Tout le monde le connaît ?” La foule crie : “Oui, oui.”

“Quelqu’un peut-il dire qu’il m’a parlé fût-ce quelques minutes !”

La foule crie : “Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de sa maison et personne ne t’y a jamais vu.”

“Femme, amène-le-Moi.”

La femme le pousse et le traîne pendant que le pauvret tremble plus fort. Le chef de la synagogue avertit Jésus : “Attention ! Le démon va le tourmenter … et alors il s’excite, griffe et mord”. La foule s’écarte en se pressant contre les murs. Les deux sont désormais en face l’un de l’autre.

Un instant de résistance. Il semble que l’homme habitué au mutisme hésite à parler et gémit. Puis la voix s’articule : “Qu’y-a- t-il entre nous et Toi Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter ? Nous exterminer, Toi, le Maître du Ciel et de la terre ? Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Personne, dans la chair, ne fut plus grand que Toi parce que dans ta chair d’homme, est renfermé l’Esprit du Vainqueur Éternel. Déjà tu m’as vaincu dans…”

“Tais-toi, sors de lui, Je te le commande.”

L’homme est pris d’une agitation étrange. Il s’agite par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraite en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine et puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri.
  
402>  59.8 – “Tu as entendu ? Que réponds-tu, maintenant ?” Jésus demande à son opposant.

L’homme barbu et bien habillé hausse les épaules et, vaincu, s’en va sans répondre. La foule le raille et applaudit Jésus. Tome 1, chapitre 59.