Lundi 27 décembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Jean 20, 2-8
Fête de Saint Jean, apôtre et évangéliste.

 

Le livre du Ciel Tome 4, 3 décembre 1902
Il y a beaucoup d’autres événements qui sont décrits dans l’Évangile, qui sont connus de tous, et où J’ai voulu être présent. La vie future de l’Église étant alors enfermée dans la mienne, ces événements enseignent la façon dont le prêtre doit se comporter dans ses actions. Ces choses que Je viens de mentionner se réfèrent à toi de
façon éloignée. Le lieu, dans ma Vie, qui se rapporte plus à toi est le Calvaire. Moi, prêtre et victime, élevé sur le bois de la croix, J’ai voulu un prêtre pour m’assister dans mon état de victime. Ce prêtre fut saint Jean,
qui représentait mon Église naissante. En lui, Je les voyais tous: Papes, évêques, prêtres et tous les fidèles. Le prêtre Jean, pendant qu’il m’assistait, m’offrait comme victime pour la gloire du Père et pour le succès de l’Église naissante. Ce n’était pas un hasard qu’un prêtre m’assiste dans cet état de victime. Tout a été un profond mystère, prévu de toute éternité dans l’Esprit divin. Cela signifie qu’en choisissant une âme victime pour les graves besoins qu’on trouve dans l’Église, Je veux qu’un prêtre me l’offre, qu’il l’assiste pour Moi, qu’il l’aide et qu’il l’encourage dans ses souffrances. S’ils comprennent ces choses, c’est bien. Comme saint Jean, eux-mêmes recevront le fruit de l’oeuvre à laquelle ils se prêtent. Que de bienfaits saint Jean n’a-t-il pas reçus pour m’avoir assisté sur le mont du Calvaire? S’ils ne comprennent pas, ils ne font rien d’autre que de placer mon oeuvre en conflits continuels,
ils mettent des entraves à mes plus beaux dessins. Ma Sagesse est infinie. Quand J’envoie quelque croix à une âme pour sa sanctification, cela n’est pas bénéfique pour cette âme seulement mais, pour cinq, dix, autant d’âmes qu’il me plaît, afin que non seulement une seule âme, mais toutes ces âmes se sanctifient ensemble.

 


Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

« Où sont Jean et Pierre ? demande Marie-Madeleine, hors d’haleine.

– Ici » lui répond la femme en lui indiquant le Cénacle.

A peine entrée devant les deux apôtres étonnés, elle dit, à voix basse par pitié pour la Mère, mais avec tant d’angoisse que c’est comme si elle criait :

« Ils ont enlevé le Seigneur du tombeau ! Qui sait où ils l’ont mis ! »

Pour la première fois elle titube, et pour ne pas tomber, elle se raccroche là où elle peut.

« Mais comment ? Que dis-tu ? » demandent les deux hommes.

Et elle, haletante :

« Je suis allée de l’avant…, pour acheter les gardes… afin qu’ils nous laissent faire. Ils étaient comme morts… Le tombeau est ouvert, la pierre par terre… Qui a pu faire cela ? Oh ! venez ! Courons… »

Pierre et Jean partent aussitôt. Marie les suit un instant, avant de revenir sur ses pas. Poussée par son amour prévoyant, elle saisit la gardienne de la maison, la secoue avec violence et lui souffle au visage :

« Garde-toi bien de laisser passer qui que ce soit chez elle (et elle montre la porte de la chambre de Marie). Rappelle-toi que c’est moi qui suis la maîtresse. Obéis et tais-toi. »

Plantant là la femme épouvantée, elle rejoint les apôtres qui se dirigent à grands pas vers le tombeau. (…)