Lundi 13 décembre 2021 - Missionnaires de la Divine Volonté
De l’évangile de Matthieu 21, 23-27
Les grands prêtres et les anciens du peuple s’approchèrent de Lui et demandèrent : Par quelle autorité fais-tu cela, et qui t’a donné cette autorité ? Mt 21,23
Et même si Jérusalem, avec ingratitude, n’a pas voulu me reconnaître et a rejeté le bien de la Rédemption..

 

Le livre du Ciel Tome 24, 3 octobre 1928
Ma fille, si Rome a la primauté de mon Église, elle le doit à Jérusalem, parce que le commencement de la Rédemption était précisément à Jérusalem. C’est de cette patrie, dans la petite ville de Nazareth, que j’ai choisi ma Vierge Mère ; je suis moi-même né dans la petite ville de Bethléem et mes Apôtres étaient tous de ce pays. Et même si Jérusalem, avec ingratitude, n’a pas voulu me reconnaître et a rejeté le bien de la Rédemption, on ne peut nier que l’origine, le commencement, le premier peuple qui en reçut le bien venait de cette ville. Les premiers annonceurs de l’Évangile, ceux qui établirent le catholicisme à Rome, étaient mes Apôtres, tous de Jérusalem –c’est-à-dire de cette patrie. Il y aura maintenant un échange : si Jérusalem a donné à Rome la vie de la religion et par conséquent de la Rédemption, Rome donnera à Jérusalem le Royaume de la Divine Volonté. Cela est si vrai que tout comme j’ai choisi une Vierge de la petite ville de Nazareth pour la Rédemption, j’ai choisi une autre vierge dans une petite ville d’Italie appartenant à Rome, et à qui a été confiée la mission du Royaume du divin Fiat. Et comme cela doit être connu à Rome tout comme ma venue sur terre devait être connue à Jérusalem, Rome aura le grand honneur de s’acquitter envers Jérusalem pour le grand bien qu’elle en a reçu, qui est la Rédemption, en lui faisant connaître le Royaume de ma Volonté. Jérusalem se repentira alors de son ingratitude, et elle embrassera la vie de la religion qu’elle a donnée à Rome ; et, reconnaissante, elle recevra de Rome la vie du
grand don du Royaume de ma Divine Volonté.

Correspondances dans « L’évangile tel qu’il m’a été révélé » de Maria Valtorta :

Les prêtres et les scribes s’approchent alors de lui pour l’interroger :

« Nous t’avons entendu. Tu as dit ce qui était juste. Salomon n’aurait pu donner de plus sage conseil. Mais, toi qui opères des prodiges et rends des jugements tels que seul le sage roi pouvait en rendre, apprends-nous par quelle autorité tu agis. D’où te vient un tel pouvoir ? »

Jésus les regarde fixement. Il n’est ni agressif ni méprisant, mais très imposant. Il répond :

« Moi aussi, j’ai à vous poser une question, et si vous me répondez, je vous dirai par quelle autorité j’agis, moi qui ne suis qu’un homme sans l’autorité que procurent des charges, qui plus est pauvre — car c’est cela que vous voulez dire. Le baptême de Jean, d’où venait-il ? Du Ciel ou de l’homme qui le donnait ? Répondez-moi. Par quelle autorité Jean le donnait-il comme rite purificateur et pour vous préparer à la venue du Messie ? Or Jean était encore plus pauvre, plus ignorant que moi, et sans charge d’aucune sorte, ayant passé sa vie dans le désert depuis son enfance. »

Les scribes et les prêtres se consultent. La foule se presse autour d’eux, les gens ont les yeux grands ouverts et les oreilles attentives, ils sont prêts à protester ou à acclamer si les scribes disqualifient Jean-Baptiste et offensent le Maître, ou bien s’ils paraissent vaincus par la question du Rabbi de Nazareth, divinement sage. Le silence absolu de cette foule en attente de réponse est frappant. Il est si profond que l’on entend la respiration et les chuchotements des prêtres ou des scribes, qui communiquent entre eux presque sans parler, et observent le peuple dont ils devinent les sentiments prêts à exploser.

Enfin, ils se décident à répondre. Ils se tournent vers le Christ qui, appuyé contre une colonne, les bras croisés, les scrute sans jamais les perdre de vue :

« Maître, nous ne savons pas par quelle autorité Jean faisait cela ni d’où venait son baptême. Personne n’a pensé à le lui demander de son vivant, et lui ne l’a jamais dit spontanément.

– Eh bien, moi non plus je ne vous dirai pas par quelle autorité j’agis. »

Il leur tourne le dos, appelle à lui les Douze et, fendant la foule qui l’acclame, il sort du Temple. Tome 9 – ch 592.19